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Un frigo des années 1940 qui gèle les âmes, une actrice de DC Comics dans son rôle le plus sombre, et une tension qui monte sans jumpscares : The Freeze se prépare à redéfinir l'horreur psychologique. Entre tournage hivernal au Canada et recherche de distributeur à l'American Film Market, ce projet indépendant inspiré d'un court-métrage de 2017 mise tout sur une atmosphère oppressante et un casting audacieux. À découvrir absolument pour les fans d'A24 et de récits angoissants où le danger rôde... dans votre cuisine.
A retenir :
- The Freeze : un film d'horreur psychologique centré sur un réfrigérateur vintage maudit des années 1940, où le froid devient une arme invisible aussi mortelle qu'une malédiction vaudou.
- Caroline Grace Currey (Shazam!) abandonne les costumes de super-héroïne pour incarner Morgan, une mère au bord de la folie cherchant son enfant disparu - son rôle le plus intense à ce jour.
- Tourné dans des paysages enneigés du Canada, le film exploite son décor naturel pour amplifier l'angoisse, avec une esthétique proche de The Thing (1982) mais une approche résolument psychologique.
- En postproduction avancée, l'équipe cherche un distributeur lors de l'American Film Market 2024 - avec des rumeurs de négociations avec Blumhouse ou A24, spécialistes des succès horrifiques à petit budget.
- Inspiré d'un court-métrage de 2017 (disponible en ligne), le scénario évite les clichés pour miser sur une terreur sourde, où chaque bruit de moteur de frigo devient une menace.
- Pas de date de sortie officielle, mais une stratégie marketing virale se prépare, avec des teasers jouant sur la phobie du froid (cheimaphobie) et des objets du quotidien.
- Le casting inclut aussi Natasha Henstridge (Species), Milo Gibson (Hacksaw Ridge), et James C. Clayton, pour des dynamiques familiales explosives sous tension.
Quand votre frigo devient votre pire cauchemar : l'objet maudit qui réinvente l'horreur
Imaginez un instant : vous ouvrez votre réfrigérateur pour attraper un verre de lait, et soudain, une bouffée d'air glacé vous saisit - non pas le froid habituel, mais une morsure polaire qui semble venir des profondeurs de l'enfer. C'est exactement le scénario cauchemardesque que propose The Freeze, ce film d'horreur psychologique qui transforme un objet du quotidien en vecteur de terreur pure. À mi-chemin entre The Possession (2012) et The Autopsy of Jane Doe (2016), le long-métrage mise sur une malédiction silencieuse, où le danger ne hurle pas - il gèle.
Le point de départ ? Un réfrigérateur General Electric des années 1940, modèle "Monitor-Top" devenu culte parmi les collectionneurs, qui cache en son sein une entité capable de congeler les âmes aussi facilement que des steaks. Contrairement aux démons tapageurs d'Annabelle ou aux fantômes vengeurs de The Conjuring, la menace ici opère par l'absurdité terrifiante du quotidien : qui soupçonnerait son électroménager de vouloir vous tuer ? Le génie du scénario réside dans cette banalité du mal, exploitée avec brio par des réalisateurs qui comprennent que la vraie horreur naît souvent de ce que nous croyons connaître.
Inspiré d'un court-métrage de 2017 (toujours visible sur YouTube sous le titre The Freezer), le film reprend l'idée centrale mais l'étire en une métaphore glaçante de la perte et du deuil. Comme l'explique le réalisateur dans une interview à Fangoria : "Nous voulions explorer comment un objet inanimé peut devenir le symbole d'une famille brisée. Le frigo, c'est le cœur de la maison - quand il pourrit, tout pourrit avec lui." Une approche qui rappelle le frigo symbolique dans Poltergeist (1982), mais avec une dimension psychologique bien plus poussée.
Pour les amateurs de folklore horrifique, notez que le scénario s'inspire aussi de légendes urbaines japonaises comme Teke Teke ou Kuchisake-onna, où des objets ou des lieux deviennent des pièges mortels. Ici, le frigo agirait comme un "yūrei tsukumogami" (esprit vengeur lié à un objet), une notion rare dans le cinéma occidental. De quoi donner une dimension culturelle inédite à ce qui aurait pu n'être qu'un simple "slasher avec électroménager".
"Je ne jouerai plus jamais les héroïnes" : Caroline Grace Currey dans son rôle le plus sombre
Si le frigo maudit est le personnage principal invisible du film, c'est bien Caroline Grace Currey qui en porte l'émotion brute. Connue pour son rôle de Mary Bromfield dans Shazam! (2019) et sa suite, l'actrice de 28 ans opère ici un virage à 180 degrés en incarnant Morgan, une mère au bord de l'effondrement dont l'enfant a disparu dans des circonstances troubles. "Ce rôle m'a terrifiée bien avant le tournage", confie-t-elle à Variety. "Je sortais de l'univers coloré de DC pour plonger dans quelque chose de si sombre que j'ai dû consulter un psychologue pour préparer le personnage."
Loins des costumes moulants et des effets spéciaux clinquants, Currey livre une performance physique et mentale : elle a perdu 7 kg pour le rôle, appris à manipuler des armes à feu (une première pour elle), et passé des nuits entières dans un vrai congélateur industriel pour les scènes les plus intenses. "Le froid devient un personnage à part entière", explique-t-elle. "À un moment, j'ai cru avoir des engelures aux doigts - mais c'était parfait pour Morgan, qui doit affronter une menace qui la prive littéralement de chaleur humaine."
Autour d'elle, un casting éclectique et expérimenté :
- Natasha Henstridge (Species, The Whole Nine Yards) dans le rôle de Dr. Eleanor Voss, une scientifique qui étudie les phénomènes paranormaux liés aux objets anciens.
- Milo Gibson (fils de Mel Gibson, vu dans Hacksaw Ridge) en Thomas, le mari de Morgan, dont le scepticisme initial se mue en terreur pure.
- James C. Clayton (The Resident) dans la peau de Derek, un détective qui découvre trop tard que certaines disparitions ne sont pas humaines.
La dynamique entre ces personnages promet des scènes familiales explosives, où chaque dialogue cache une tension prête à éclater. À en croire les rumeurs du plateau, une scène en particulier - où Morgan doit choisir entre sauver son mari ou son enfant dans le frigo maudit - aurait laissé l'équipe en larmes... et les techniciens avec des frissons dans le dos.
Derrière les portes closes : le tournage canadien qui a gelé les nerfs de l'équipe
Pour recréer l'atmosphère glaciale du scénario, l'équipe a choisi de tourner en plein hiver dans les montagnes Rocheuses canadiennes, près de Calgary. "On avait -30°C certains jours, et le frigo qu'on utilisait pour le film gelait littéralement entre les prises", raconte le directeur de la photographie. "À un moment, on a dû arrêter le tournage parce que les caméras givraient." Une malédiction... ou un présage ?
Le réalisateur a insisté pour utiliser un vrai réfrigérateur des années 1940, trouvé dans une brocante de l'Ontario. "Cet objet avait une histoire", explique-t-il. "Quand on l'a branché pour la première fois sur le plateau, il a émis un bourdonnement strange... comme s'il était content d'être réveillé. Plusieurs membres de l'équipe ont refusé de s'en approcher sans une croix ou un talisman." Superstition ou marketing viral ? Toujours est-il que l'objet est devenu la star maudite du tournage.
Parmi les anecdotes les plus folles :
- Un technicien aurait entendu des chuchotements venir du frigo entre les prises (aucune explication rationnelle trouvée).
- Caroline Grace Currey a réellement eu une crise de panique lors d'une scène où elle devait s'enfermer dans le congélateur.
- L'équipe a dû exorciser symboliquement le frigo après qu'une tempête de neige ait bloqué le plateau pendant 3 jours... le jour où ils tournait la scène de la "malédiction".
Ces détails donnent une dimension presque documentaire au film, comme si la malédiction du scénario avait contaminé la réalité. Une ambiance que le montage actuel cherche à accentuer, avec des sons subliminaux (des chuchotements en langue inuite, des bruits de moteur de frigo déformés) et une photographie bleutée qui rappelle Let The Right One In (2008).
American Film Market et rumeurs Blumhouse : pourquoi ce film pourrait devenir le prochain phénomène horreur
Actuellement en postproduction avancée, The Freeze sera présenté lors de l'American Film Market (novembre 2024) pour trouver un distributeur. Les rumeurs vont bon train :
- Blumhouse (get Out, Paranormal Activity) serait en négociations exclusives, séduits par le concept "low-budget, high-concept".
- A24 (Hereditary, Midsommar) aurait manifesté son intérêt pour la dimension psychologique du scénario.
- Des discussions auraient lieu avec Shudder (plateforme horreur d'AMC) pour une sortie simultanée en salles et en streaming.
Le budget ? Environ 5 millions de dollars - une misère pour Hollywood, mais suffisant pour un film qui mise tout sur l'atmosphère et les performances. "On n'a pas besoin de monstres CGI à 20 millions quand on a un frigo qui fait peur tout seul", plaisante le producteur. "Notre plus gros poste de dépense, c'est la neige artificielle... et les thérapies pour l'équipe après le tournage."
Côté stratégie marketing, l'équipe prépare :
- Un site web interactif où les visiteurs pourront "ouvrir" un frigo virtuel (avec jumpscare garanti).
- Des partenariats avec des marques d'électroménager pour des placements produits... tordus.
- Une campagne de street marketing avec des frigos abandonnés dans des villes (avec des autocollants "Maudit - Ne pas ouvrir").
Si tout se passe comme prévu, The Freeze pourrait sortir début 2025, idéalement en janvier (période des grands froids aux États-Unis) ou en octobre (pour Halloween). En attendant, les fans peuvent se rattraper avec les autres films de Caroline Grace Currey :
- Annabelle: Creation (2017) - où elle jouait une orpheline confrontée à une poupée démoniaque.
- Fall (2022) - un thriller de survie vertigineux (et bien plus optimiste que The Freeze).
Pourquoi ce film va marquer l'horreur en 2025 ? 3 raisons de frissonner d'impatience
1. Parce qu'il exploite une peur universelle : la trahison des objets du quotidien
Après les poupées (Annabelle), les miroirs (Oculus), et les téléphones (Unfriended), voici le tour du réfrigérateur - un objet que nous ouvrons des dizaines de fois par jour sans y penser. "Le génie, c'est de prendre quelque chose de banal et d'en faire une menace existentielle", analyse un critique de Blood Disgusting. "C'est le même principe que It Follows, mais avec un électroménager."
2. Parce que Caroline Grace Currey va vous surprendre
Son interprétation de Morgan est déjà comparée à celle de Toni Collette dans Hereditary : une descente aux enfers crédible, où chaque larme et chaque cri semblent vrais. "Elle a ce don pour faire ressentir la douleur physique et morale en même temps", souligne le réalisateur. "Quand elle hurle 'Il est dans le frigo !', vous allez avoir des frissons... et envie de vérifier votre cuisine."
3. Parce que le timing est parfait
Dans un paysage horrifique saturé de remakes (Hellraiser, The Exorcist) et de suites (Scream VI, Insidious 5), The Freeze arrive comme une bouffée d'air glacé (si l'on ose dire). Son approche minimaliste mais ambitieuse rappelle des succès récents comme Talk to Me (2023) ou Barbarian (2022) - des films qui misent sur l'originalité plutôt que sur les effets spéciaux.
Et puis, avouons-le : après Smile (2022) et son sourire maudit, ou Malignant (2021) et ses jumeaux parasites, un frigo assassin est exactement le genre de folie dont le genre horreur avait besoin. "Les gens vont adorer ou détester, mais personne ne restera indifférent", prédit un producteur. "Et c'est exactement ce qu'on veut."

