La *Saga Superman* de James Gunn : Le Cœur Battant du Nouveau DCU et Ses Secrets Inédits

Superman 2025 : Le Pari Fou de James Gunn pour Sauver le DCU

Imaginez un instant : Superman, symbole intemporel d’espoir, devient l’architecte d’un univers cinématographique entier. C’est le défi que s’est lancé James Gunn, co-PDG de DC Studios, en annonçant sa *Saga Superman* – un projet si ambitieux qu’il pourrait redéfinir le destin du DCU (DC Universe) pour la décennie à venir. Lors d’une interview accordée à *The Hollywood Reporter* en marge de la promotion de *Peacemaker Saison 2*, Gunn a levé un coin du voile : "Le scénario est terminé, donc très, très travaillé. Nous sommes prêts à passer à l’étape suivante." Une déclaration qui sonne comme un coup de semonce dans l’industrie, alors que Warner Bros Discovery tente désespérément de rattraper son retard face à Marvel.

Contrairement aux rumeurs évoquant une simple suite de *Superman* (2025), Gunn a tenu à préciser : "Est-ce une suite directe ? Je ne dirais pas forcément." Cette ambiguïté volontaire laisse présager une narration non linéaire, peut-être inspirée des comics *Superman: Birthright* ou *All-Star Superman*, où les arcs narratifs s’entremêlent sur plusieurs années. D’ailleurs, le réalisateur a évoqué une *"prochaine histoire de ce que j’appellerais la Saga Superman"*, suggérant une structure en chapitres interconnectés – à l’image de la Phase 4 de Marvel, mais avec une identité DC bien distincte.

David Corenswet, choisi pour incarner le dernier fils de Krypton, aura donc la lourde tâche de porter ce renouveau. Mais il ne sera pas seul : Rachel Brosnahan (Supergirl) et un nouveau Batman (dans *The Brave and the Bold*) devraient jouer des rôles centraux dans cette toile narrative. David Zaslav, PDG de Warner Bros, a d’ailleurs confirmé que ce projet s’inscrit dans la *"Superfamille"*, un terme qui évoque une famille élargie de héros – incluant des personnages inattendus comme Clayface ou Mister Terrific, déjà aperçus dans *Peacemaker*.

Peacemaker Saison 2 : Le Lien Caché qui Tout Explique

Si *Superman 2025* pose les bases du DCU, c’est paradoxalement une série HBO Max qui en révèle les premières connexions tangibles. James Gunn, également showrunner de *Peacemaker*, a insisté sur son rôle **"incroyablement important"** : "Superman ouvre la voie, puis cette saison de Peacemaker configure tout le reste du DCU." Une stratégie qui rappelle furieusement celle de Marvel avec *WandaVision* (2021), où une série en apparence isolée s’est avérée être un pivot pour *Doctor Strange 2*.

Selon des sources proches du projet, *Peacemaker S2* introduira :

• Des caméos surprise de personnages liés à *Superman*, comme Jimmy Olsen (interprété par un acteur encore inconnu).
• Un arc narratif centré sur les conséquences de *The Suicide Squad* (2021), avec des références directes à la Fortresse de la Solitude.
• Le retour de Viola Davis en Amanda Waller, dont les actions auront un impact sur *The Brave and the Bold*.

Gunn, visiblement enthousiaste, a même avoué n’avoir *"jamais été aussi fier"* d’un de ses projets – un aveu rare pour ce cinéaste habitué aux blockbusters comme *Guardians of the Galaxy*. Preuve que DC mise sur l’audace… et sur les séries pour relancer sa machine.

Mais attention aux excès : certains fans craignent une surcharge de connexions, où chaque épisode deviendrait un prérequis pour comprendre les films. *"Le risque, c’est de tomber dans le piège de Marvel : trop de services à rendre, pas assez de cohérence"*, souligne Thomas V., rédacteur en chef du site *DC Planet*. Une critique que Gunn semble avoir anticipée, en promettant une approche *"plus organique"* que chez le concurrent.

Gods & Monsters : Le Plan Décennal qui Va Tout Changer (ou Pas)

La *Saga Superman* ne serait qu’un maillon d’une stratégie bien plus vaste : *Gods & Monsters*, le premier chapitre du nouveau DCU, annoncé pour s’étendre sur 10 ans. Contrairement aux tentatives passées (comme l’univers *Snyderverse*, abandonné après *Justice League*), Warner Bros mise cette fois sur une approche hybride, mêlant cinéma et séries pour créer un écosystème cohérent.

Voici les projets confirmés liés à la *Saga Superman* :

• Superman (2025) : Le film fondateur, avec David Corenswet et Rachel Brosnahan.
• Supergirl: Woman of Tomorrow (2026) : Un spin-off centré sur Kara Zor-El, avec des liens directs à *The Brave and the Bold*.
• The Brave and the Bold : Introduction d’un nouveau Batman (pas Robert Pattinson), dans un style plus proche des comics *Silver Age*.
• Lanterns (2026) : Une série HBO Max sur les Green Lanterns, avec des crossovers prévus.
• Authority et Booster Gold : Deux autres séries en développement, liées à l’arc global.

Le défi ? Éviter la fragmentation. *"Le problème du DCU, c’est qu’il a toujours été un puzzle dont les pièces ne s’emboîtaient pas"*, analyse Sophie M., experte en ciné-comics. Avec *Gods & Monsters*, Gunn et Peter Safran (son co-PDG) promettent une vision unifiée, où chaque projet enrichit les autres. Mais entre les retards de production (comme celui de *The Flash*) et les changements de casting (ex. : Henry Cavill remplacé par Corenswet), la route s’annonce semée d’embûches.

Derrière les Coulisses : Les Secrets Inavoués de la Saga Superman

Saviez-vous que le scénario de la *Saga Superman* a failli être radicalement différent ? Selon des fuites du site *The Direct*, une première version incluait :

• Un Superman plus sombre, inspiré par *Superman: Red Son*, où Kal-El atterrit en URSS.
• Un conflit ouvert avec Batman dès *The Brave and the Bold*, reprenant l’arc *The Dark Knight Returns*.
• L’introduction de Darkseid comme antagoniste principal dès 2025 (au lieu de 2027).

Mais James Gunn aurait rejeté ces idées, jugeant qu’elles *"trahissaient l’essence optimiste de Superman"*. À la place, il aurait opté pour une approche plus proche de *Superman: For All Seasons*, mettant l’accent sur l’humanité de Clark Kent et ses relations avec Lois Lane (interprétée par une actrice encore non dévoilée).

Autre révélation : Zack Snyder, réalisateur de *Man of Steel*, aurait été consulté en secret pour donner son avis sur le ton du film. *"James Gunn veut éviter les erreurs du passé, mais il sait que Snyder a marqué toute une génération de fans"*, confie une source anonyme chez Warner. Un équilibre délicat entre nostalgie et innovation, donc.

Enfin, saviez-vous que le costume de Superman a été redessiné 12 fois avant d’être validé ? Gunn aurait insisté pour un retour aux couleurs vives des comics (bleu primaire, rouge éclatant), en réaction aux teintes sombres de l’ère Snyder. *"Superman doit être un symbole de lumière, pas un anti-héros tourmenté"*, aurait-il déclaré en réunion.

Marvel vs DC : La Bataille des Univers Partagés

Impossible d’évoquer le DCU sans le comparer à son éternel rival : Marvel Studios. Là où Kevin Feige a bâti un empire sur des phases narratives claires (ex. : la Saga de l’Infini), DC a longtemps pâti d’un manque de cohérence. Avec *Gods & Monsters*, Gunn tente de corriger le tir en s’inspirant des succès de Marvel… tout en évitant ses écueils.

Points forts du DCU vs Marvel :

• Plus de liberté créative : Contrairement à Marvel, où chaque film doit s’inscrire dans un plan global, DC laisse plus de place aux réalisateurs (ex. : *The Batman* de Matt Reeves).
• Des tonalités variées : Entre le *Superman* optimiste de Gunn et le *Joker* sombre de Todd Phillips, le DCU assume ses contrastes.
• Un focus sur les séries : Avec *Peacemaker* ou *Lanterns*, DC mise sur HBO Max pour développer ses personnages, là où Marvel utilise Disney+ de manière plus accessoire.

Risques majeurs :

• Trop de rebonds : Après *Justice League*, les fans sont méfiants face aux promesses de "relance".
• Un casting instable : Le remplacement de Henry Cavill par David Corenswet divise déjà.
• Un calendrier ambitieux : 10 ans de contenu annoncé, mais Warner a souvent du mal à tenir ses délais (ex. : *The Flash* sorti avec 3 ans de retard).

*"DC a une chance historique de se réinventer, mais il faut éviter de copier Marvel"*, préviens Julien C., critique chez *Écran Large*. *"Leur force, c’est leur singularité : des héros plus humains, des histoires plus matures. Si Gunn arrive à concilier cela avec une narration cohérente, le DCU peut devenir un vrai concurrent."*