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Il y a 1 jour

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Scarlett Johansson s’apprête à marquer l’histoire du cinéma d’horreur en incarnant le rôle principal de L’Exorciste : Deceiver, un reboot ambitieux dirigé par Mike Flanagan. Ce projet, porté par Blumhouse et Universal, pourrait bien relancer une saga mythique après des années de déceptions. Entre défis artistiques et enjeux financiers, ce duo explosif promet un film aussi terrifiant qu’inattendu.

A retenir :

  • Scarlett Johansson fait ses débuts dans l’horreur avec L’Exorciste : Deceiver, un choix audacieux pour l’actrice oscarisée.
  • Mike Flanagan (The Haunting of Hill House, Doctor Sleep) dirige ce reboot, avec l’ambition de redonner ses lettres de noblesse à la franchise.
  • Le film, initialement prévu pour mars 2026, est repoussé pour éviter les erreurs du précédent volet, L’Exorciste : Croyant (2023).
  • Un pari risqué : après Black Widow (379M$ de recettes) et Asteroid City, Johansson pourrait attirer un public bien au-delà des fans d’horreur.
  • Blumhouse et Universal misent sur une production soignée, avec un budget et un calendrier ajustés pour éviter l’échec.

Une star hollywoodienne face à l’inconnu : Johansson dans l’arène de l’horreur

Scarlett Johansson, icône du cinéma contemporain, s’apprête à surprendre le monde en plongeant dans un genre qu’elle n’a jamais exploré : l’horreur. Après des rôles marquants dans des blockbusters comme Avengers ou des drames acclamés comme Marriage Story (nommée aux Oscars en 2020), l’actrice prend un virage radical en rejoignant L’Exorciste : Deceiver. Un choix qui intrigue, car si Johansson a prouvé sa polyvalence, elle n’a jamais été associée à des films où le frisson prime sur le spectacle.

Pourtant, ce n’est pas un hasard si Blumhouse et Universal ont jeté leur dévolu sur elle. Avec plus de 14,3 milliards de dollars de recettes mondiales à son actif (source : The Numbers), Johansson est l’une des actrices les plus bankables d’Hollywood. Son dernier film, Asteroid City (2023) de Wes Anderson, a confirmé son talent pour des rôles complexes, mêlant humour et mélancolie. Mais c’est Black Widow (2021), avec ses 379 millions de dollars de recettes malgré la pandémie, qui rappelle sa capacité à porter une franchise. Reste une question : peut-elle faire de même dans un registre aussi exigeant que l’horreur psychologique ?


Les rumeurs suggèrent que son personnage sera bien loin des héroïnes qu’elle a incarnées jusqu’ici. Pas de costume de super-héroïne, pas de répliques cinglantes – juste une plongée dans les ténèbres, face à des forces qu’aucun effet spécial ne pourra atténuer. Une performance qui, si elle convainc, pourrait lui valoir une nouvelle reconnaissance critique, dans un genre souvent sous-estimé par les académies.

Flanagan, le magicien de l’horreur, à la rescousse d’une saga en perdition

Si le nom de Scarlett Johansson attire les projecteurs, c’est Mike Flanagan qui porte l’essentiel des attentes. Le réalisateur, spécialiste du suspense psychologique, a marqué le genre avec des œuvres comme The Haunting of Hill House (2018, 93% sur Rotten Tomatoes) ou Doctor Sleep (2019), suite audacieuse de Shining. Son approche ? Des personnages profonds, une tension sourde, et un respect des classiques – exactement ce qu’il faut pour relancer L’Exorciste, une franchise en quête de renouveau depuis des décennies.

Le dernier opus, L’Exorciste : Croyant (2023), a laissé les fans sur leur faim. Malgré un budget de 30 millions de dollars, le film n’a rapporté que 140 millions – un score décevant pour une saga aussi mythique. Pire : les critiques ont été mitigées (55% sur Metacritic), pointant un scénario prévisible et un manque d’originalité. Blumhouse, le studio derrière des succès comme Get Out ou Halloween (2018), a donc décidé de jouer la carte de la qualité plutôt que de la quantité. En confiant les rênes à Flanagan, connu pour son perfectionnisme, le studio espère éviter les pièges du précédent volet.


Mais Flanagan a déjà un emploi du temps chargé. Actuellement en post-production sur le remake de Carrie (prévu pour 2025), il a dû repousser L’Exorciste : Deceiver, initialement annoncé pour mars 2026. Une décision qui pourrait s’avérer judicieuse : le réalisateur a besoin de temps pour peaufiner son approche, surtout sur un projet aussi attendu. Comme il l’a expliqué dans une interview à Variety en 2023 : « Un film comme L’Exorciste ne se fait pas à la va-vite. Il faut respecter l’héritage, tout en apportant quelque chose de nouveau. »

Un reboot sous haute tension : entre attentes des fans et défis créatifs

Le défi est de taille. L’Exorciste (1973) est un monument du cinéma, souvent cité comme le film d’horreur le plus terrifiant de tous les temps (classement Empire Magazine, 2020). Ses suites et préquelles ont alterné entre chefs-d’œuvre (L’Exorciste 3, 1990) et échecs cuisants (Exorcist: The Beginning, 2004). Le reboot de 2023 a prouvé que la franchise avait du mal à se réinventer. Alors, comment Flanagan et Johansson comptent-ils s’y prendre ?

Plusieurs pistes circulent. D’abord, un retour aux sources : le film devrait s’inspirer davantage du roman original de William Peter Blatty (1971), en explorant les thèmes de la foi, la culpabilité et la possession démoniaque avec une profondeur psychologique rare dans les blockbusters modernes. Ensuite, une approche plus intimiste : contrairement à L’Exorciste : Croyant, qui misait sur des effets spectaculaires, Deceiver pourrait privilégier l’horreur suggérée, une spécialité de Flanagan. Enfin, Johansson incarne une héroïne complexe, peut-être une mère ou une scientifique, dont le passé sombre resurgit au pire moment.


Les rumeurs évoquent aussi un lien avec les événements du premier film, sans pour autant en être une suite directe. Une façon de contenter les puristes tout en attirant un nouveau public. Comme le souligne Bloody Disgusting, un site spécialisé : « Flanagan a le talent pour équilibrer hommage et innovation. S’il parvient à capturer l’essence de l’original tout en surprenant, ce pourrait être un chef-d’œuvre. »

Derrière les caméras : les coulisses d’un tournage sous le signe du secret

Depuis l’annonce du projet, Blumhouse et Universal ont verrouillé les informations. Peu de détails filtrent, si ce n’est que le tournage devrait commencer fin 2024, dans des studios situés en Georgie (où Flanagan a l’habitude de travailler). Une chose est sûre : l’équipe technique sera de haut vol. On évoque le retour du directeur de la photographie Michael Fimognari, collaborateur régulier de Flanagan (The Haunting of Bly Manor, Midnight Mass), connu pour son travail sur la lumière et les ombres – un atout majeur pour un film d’horreur.

Côté casting, les noms circulent avec prudence. Leslie Odom Jr. (connu pour Hamilton et The Many Saints of Newark) serait en pourparlers pour un rôle clé, peut-être celui d’un prêtre tourmenté. Une rumeur persistante mentionne aussi Ann Dowd (The Handmaid’s Tale), actrice fétiche de Flanagan, dans un rôle secondaire mais marquant. Quant à Johansson, son salaire serait à la hauteur de son statut : selon The Hollywood Reporter, elle toucherait entre 15 et 20 millions de dollars, une somme colossale pour un film d’horreur, mais justifiée par son pouvoir d’attraction.


Un détail intrigue : le titre, Deceiver (le trompeur, en français). Un choix qui laisse penser que le film jouera sur les apparences trompeuses, un thème cher à Flanagan. Dans The Haunting of Hill House, les fantômes se cachaient dans les reflets ; dans Midnight Mass, le vrai monstre était la foi aveugle. Ici, le diable pourrait bien se cacher là où on ne l’attend pas…

Un pari financier à haut risque

Blumhouse et Universal ne lésinent pas sur les moyens. Si le budget exact n’a pas été révélé, les estimations tournent autour de 50 à 60 millions de dollars – bien au-dessus des standards du studio, connu pour ses productions low-cost (Paranormal Activity avait coûté… 15 000 dollars). Mais avec Johansson en tête d’affiche, le calcul est simple : son nom seul garantit une visibilité mondiale.

Pourtant, le risque est réel. L’Exorciste : Croyant a prouvé que la nostalgie ne suffisait pas. Les fans attendent plus qu’un simple reboot : ils veulent un film qui les terrifie autant que l’original, tout en apportant une touche moderne. Flanagan a déjà relevé ce défi avec Ouija: Origin of Evil (2016), préquelle bien supérieure à l’original. Mais L’Exorciste est une toute autre bête. Comme le résume un producteur sous couvert d’anonymat : « Si ça marche, ce sera un triomphe. Si ça rate, ce sera un désastre mémorable. »


Une chose est sûre : la stratégie marketing sera cruciale. Contrairement à Croyant, qui avait mis en avant ses effets spéciaux, Deceiver pourrait miser sur le mystère. Blumhouse excelle dans les campagnes virales (rappelons le succès de Smile, 2022, dont le trailer avait fait 100 millions de vues en une semaine). Une bande-annonce énigmatique, centrée sur Johansson dans une scène angoissante, pourrait suffire à créer l’événement.

Et si Johansson devenait la nouvelle reine de l’horreur ?

Si le projet aboutit, Scarlett Johansson pourrait bien ouvrir une nouvelle ère pour les actrices dans le cinéma d’horreur. Longtemps cantonné à des rôles de victimes ou de scream queens, le genre voit de plus en plus de stars osent s’y aventurer. Nicole Kidman dans The Others (2001), Charlize Theron dans Monster (2003), ou plus récemment Florence Pugh dans Midsommar (2019) ont prouvé que l’horreur pouvait être un tremplin pour des performances mémorables.

Johansson a déjà montré qu’elle savait choisir ses projets. Après Lost in Translation (2003) et Her (2013), elle a prouvé son goût pour les rôles audacieux. L’Exorciste : Deceiver pourrait être l’occasion de montrer une autre facette de son talent : la vulnérabilité brute, loin des armures de super-héroïne. Comme elle l’a confié à Vanity Fair en 2022 : « J’aime les défis qui me sortent de ma zone de confort. Et quoi de plus effrayant que de jouer avec ses propres peurs ? »


Reste une question : le public suivra-t-il ? Les fans d’horreur sont exigeants, et les attentes autour de L’Exorciste sont immenses. Mais si Flanagan parvient à capturer l’essence du film original – cette terreur viscérale, presque sacrée – et que Johansson y apporte une intensité dramatique inédite, Deceiver pourrait bien devenir le film d’horreur de la décennie.

Le chemin sera semé d’embûches, entre un calendrier serré, des attentes stratosphériques et la pression de redonner ses lettres de noblesse à une saga légendaire. Pourtant, avec Mike Flanagan aux commandes et Scarlett Johansson en tête d’affiche, L’Exorciste : Deceiver a toutes les cartes en main pour marquer l’histoire. Si le duo parvient à fusionner l’horreur psychologique chère à Flanagan et le magnétisme de Johansson, le résultat pourrait bien être aussi terrifiant qu’inoubliable. Une chose est sûre : en 2025 ou 2026, quand le film sortira enfin, les cinémas risquent de résonner de cris… et d’applaudissements.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Scarlett Johansson, la super-héroïne, se transforme en victime d'horreur. Un pari risqué, mais Flanagan, le magicien de l'horreur, est là pour la guider. Si ça marche, c'est un chef-d'œuvre. Si ça rate, c'est un désastre mémorable.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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