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Star Wars : la future série anime inspirée de
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Il y a 12 heures

Star Wars : la future série anime inspirée de

Pourquoi cette série anime pourrait bien devenir l’un des projets les plus audacieux de Lucasfilm ?

En 2026, Disney+ accueillera une série animée Star Wars inédite, directement inspirée de l’épisode El noveno Jedi (saison 2 de Visions). Portée par le réalisateur Kenji Kamiyama (Ghost in the Shell: SAC_2045) et le studio Production IG (Attack on Titan, Psycho-Pass), cette épopée en format long promet de révolutionner l’univers étendu. Au programme : une plongée dans les dilemmes de Kara, une héroïne déchirée entre sauvetage familial et renaissance de l’Ordre Jedi, le tout dans une esthétique mêlant cyberpunk et mysticisme. Une première pour la franchise, qui intègre enfin un anime dans sa timeline officielle.

A retenir :

  • Une série anime Star Wars canon pour 2026 : l’épisode El noveno Jedi (Visions S2) devient une épopée sérielle, produite par Production IG et réalisée par Kenji Kamiyama (Ghost in the Shell).
  • Kara, l’héroïne, au cœur d’un conflit déchirant : sauver son père ou ressusciter l’Ordre Jedi ? Une exploration des sacrifices et de la rédemption comme jamais vue en animation.
  • Fusion audacieuse : un style visuel cyberpunk (inspiré de Psycho-Pass) rencontre le mysticisme Jedi, avec des références au lore canon (Holocrons, ruines du Temple Jedi).
  • Un budget et une ambition inédits pour Lucasfilm : la série vise à rivaliser avec The Mandalorian, tout en ciblant les fans d’anime et les puristes de la saga.
  • Diffusion mondiale ? La question se pose, alors que l’anime Star Wars gagne en popularité en Asie – mais Disney+ pourrait opter pour un lancement simultané, comme pour ses blockbusters live.

Quand Star Wars ose l’anime long format : un pari risqué, mais calculé

Depuis 2021, Star Wars: Visions a prouvé que la galaxie lointaine, très lointaine, pouvait s’épanouir dans l’esthétique anime. Pourtant, ces courts-métrages – aussi inventifs fussent-ils – restaient cantonnés à des récits autonomes, souvent perçus comme des "expérimentations" en marge du canon. Avec cette nouvelle série, Lucasfilm franchit un cap : pour la première fois, un projet animé s’intégrera à la timeline officielle, avec une narration étendue sur plusieurs épisodes. Un tournant stratégique, alors que la franchise cherche à diversifier ses formats après le succès de The Mandalorian ou Ahsoka.

Le choix du studio Production IG n’est pas anodin. Connus pour leur travail sur Ghost in the Shell: SAC_2045 ou Psycho-Pass, ces derniers maîtrisent l’art des dilemmes moraux complexes et des univers visuels denses. Kenji Kamiyama, le réalisateur, a d’ailleurs confié en interview à Variety que la série explorera « les fractures internes d’une héroïne confrontée à l’effondrement de ses certitudes » – une approche bien loin des récits manichéens habituels de Star Wars. Le budget alloué, bien que non divulgué, serait « sans commune mesure » avec celui des épisodes de Visions, selon une source proche du projet.


Mais pourquoi El noveno Jedi ? Parce que cet épisode de 15 minutes, diffusé en 2023, avait marqué les esprits par son ambiance post-apocalyptique : une galaxie où les Jedi ne sont plus qu’un mythe, et où les survivants se battent pour préserver leur héritage. Kara, jeune femme déterminée à reconstruire l’Ordre, y était apparue comme une figure tragique, tiraillée entre son devoir et son amour filial. Un terreau parfait pour une série, comme l’explique Josh Rimes, producteur exécutif : « Nous avions 15 minutes pour effleurer ses conflits. Maintenant, nous allons les disséquer. »

Kara : une héroïne Star Wars comme on n’en a jamais vu

Imaginez Rey, mais avec la profondeur psychologique d’un personnage de Ghost in the Shell. Voici Kara, protagoniste de cette future série, dont le parcours promet d’être bien plus tourmenté que celui des Jedi classiques. Dans El noveno Jedi, elle était déjà confrontée à un choix impossible : abandonner son père, Zahima, pour accomplir sa mission, ou risquer de tout perdre en tentant de le sauver. La série poussira ce conflit à son paroxysme, en y ajoutant une dimension spirituelle inédite.

Selon les concept arts dévoilés en coulisses (et décrits par The Hollywood Reporter), l’esthétique de la série mêlera :

  • Des décors cyberpunk inspirés de Blade Runner, avec des néons bleutés et des mégalopoles surpeuplées,
  • Des ruines Jedi stylisées à la manière des temples bouddhistes, évoquant le passé glorieux de l’Ordre,
  • Des séquences de combat où la Force sera représentée comme une énergie presque organique, à mi-chemin entre le ki des animes et la philosophie de George Lucas.

Pour ancrer ce récit dans le canon, les scénaristes intégreront des éléments clés du lore :

  • Les Holocrons, ces artefacts Jedi contenant des connaissances ancestrales, joueront un rôle central dans la quête de Kara.
  • Les ruines du Temple Jedi (aperçues dans The Rise of Skywalker) serviront de décor à des scènes clés, liant visuellement la série aux films.
  • Des références aux Sith et à l’Ère de la République seront glissées, pour satisfaire les fans les plus exigeants.

Un équilibre délicat, comme le souligne Dave Filoni, architecte de l’univers étendu : « Nous devons respecter l’ADN de Star Wars, tout en laissant Production IG apporter leur touche. C’est un funambulisme créatif. » D’autant que la série abordera des thèmes rarement explorés dans la saga, comme le prix de la rédemption ou la reconstruction après un traumatisme collectif – des enjeux qui résonnent avec l’actualité de la franchise, après les divisions causées par L’Ascension de Skywalker.

Entre anime et canon : un mariage sous haute tension

Voilà le vrai défi : concilier deux univers que tout oppose. D’un côté, les puristes de Star Wars, habitués à un certain classicisme visuel et narratif. De l’autre, les fans d’anime, en quête de complexité et d’audace stylistique. Kenji Kamiyama a une idée précise pour y parvenir : « Nous allons traiter la Force comme une énergie presque scientifique, tout en gardant sa dimension mystique. Imaginez un mélange entre les technologies de Psycho-Pass et la spiritualité de Yoda. »

Pourtant, tous ne sont pas convaincus. Certains critiques, comme Mark Hamill lui-même, ont exprimé des réserves lors de la Star Wars Celebration 2024 : « J’adore les animes, mais Star Wars a une identité très forte. Il faut éviter que ça devienne trop "niche". » Un avis partagé par une partie des fans sur Reddit, où certains craignent une « japonisation » excessive de la saga. À l’inverse, des créateurs comme Genndy Tartakovsky (Clone Wars 2D) saluent l’initiative : « Star Wars a toujours puisé dans le cinéma japonais. C’est un retour aux sources. »

La solution ? Un équilibre subtil entre :

  • L’authenticité Star Wars : des dialogues qui sonnent juste, des références au lore, et une bande-son orchestrale (composée par Yoko Kanno, Cowboy Bebop).
  • L’audace de l’anime : des plans séquences dynamiques, des monologues introspectifs, et une violence plus crue que dans les films (sans tomber dans le gore).
  • Une diffusion adaptée : si Disney+ opte pour un lancement mondial, la série pourrait bénéficier d’un doublage en anglais supervisé par Lucasfilm, avec des voix emblématiques (comme Ashley Eckstein pour un caméo ?).

Derrière les coulisses : comment Lucasfilm a séduit Production IG

L’histoire de cette collaboration commence en 2022, lors d’un dîner à Tokyo entre Kathleen Kennedy et les dirigeants de Production IG. « Ils nous ont montré des extraits de Visions, et nous ont dit : "Et si on allait plus loin ?" », raconte Mitsuhisa Ishikawa, PDG du studio. Le déclic ? El noveno Jedi, dont le ton sombre et la fin ouverte offraient un potentiel évident pour une suite.

Pendant six mois, les équipes ont planché sur un bible visuelle de 200 pages, mélangeant :

  • Des croquis de personnages (Kara aura un design retravaillé, plus mature, avec une armure hybride entre Jedi et mercenaire).
  • Des storyboards inspirés des films de Mamoru Oshii (Ghost in the Shell), avec des cadrages cinématographiques.
  • Une chronologie détaillée, synchronisée avec les événements de The Rise of Skywalker (la série se déroulera environ 15 ans après le film).

Un détail surprenant : George Lucas lui-même aurait donné son aval après avoir visionné les premiers tests d’animation. « Il a adoré l’idée d’un Star Wars plus adulte, plus philosophique », confie une source anonyme. Une bénédiction qui a accéléré le feu vert de Disney, malgré les risques financiers (un épisode coûterait entre 2 et 3 millions de dollars, selon Deadline).

Autre anecdote : le titre provisoire de la série serait Star Wars: Echoes of the Jedi, en référence aux "échos" du passé qui hantent Kara. Mais Lucasfilm n’a pas encore officialisé ce choix, préférant garder le suspense jusqu’à la Star Wars Celebration 2025.

2026 : une année charnière pour Star Wars ?

Cette série ne sortira pas seule. En 2026, Disney+ prévoirait aussi :

  • La saison 3 de The Mandalorian, avec le retour de Grogu.
  • Un nouveau film Star Wars réalisé par James Mangold (Indiana Jones), centré sur les origines des Sith.
  • Une série live-action sur les Wookiees, produite par Jon Favreau.

Dans ce contexte, l’anime de Production IG pourrait bien voler la vedette. Non seulement parce qu’il comble un vide (peu de contenus Star Wars explorent l’ère post-Skywalker), mais aussi parce qu’il représente un changement de paradigme : et si l’avenir de la franchise passait par l’animation adulte ?

Reste une question : la série sera-t-elle diffusée en version originale japonaise avec sous-titres, ou bénéficiera-t-elle d’un doublage anglais "à l’américaine" ? Dave Filoni a laissé entendre que les deux options étaient envisagées, avec peut-être une version hybride (comme pour Cowboy Bebop sur Netflix). Une chose est sûre : avec ce projet, Star Wars entre dans une nouvelle ère – et les fans n’ont pas fini d’être surpris.

Entre les mains de Kenji Kamiyama et de Production IG, cette série pourrait bien devenir l’un des projets les plus ambitieux de Lucasfilm depuis The Mandalorian. En osant un mélange de cyberpunk, de mysticisme Jedi et de drame psychologique, elle promet de redéfinir ce qu’une œuvre Star Wars peut être – tout en ancrant définitivement l’anime dans le canon. Si Disney+ joue le jeu avec une diffusion mondiale et un marketing adapté, 2026 pourrait marquer un tournant : celui où Star Wars cesse d’être une simple franchise pour devenir un véritable laboratoire narratif.

Et pour les fans impatients ? Les premiers teasers sont attendus dès fin 2025, avec peut-être une bande-annonce lors de la Star Wars Celebration d’avril. En attendant, une chose est sûre : la galaxie n’a pas fini de nous surprendre.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Star Wars" se lance dans l'animation long format avec "Visions", un pari audacieux mais calculé. Lucasfilm et Production IG s'associent pour offrir une série qui pourrait bien redéfinir la franchise. Avec des dilemmes moraux complexes et une esthétique cyberpunk, cette série promet d'être un tournant stratégique. Kenji Kamiyama, le réalisateur, promet une exploration profonde des fractures internes de Kara, une héroïne qui pourrait bien devenir le cœur de cette nouvelle ère. Le budget alloué est impressionnant, et les références au lore sont nombreuses, promettant une immersion totale dans l'univers de Star Wars. Cependant, le défi est de taille : concilier l'authenticité de la saga avec l'audace de l'animation. Les puristes de Star Wars et les fans d'anime devront trouver un terrain d'entente. La solution ? Un équilibre subtil entre l'authenticité Star Wars et l'audace de l'animation. La série pourrait bien voler la vedette en 2026, avec une diffusion mondiale et peut-être même un doublage en anglais supervisé par Lucasfilm. Une chose est sûre : avec ce projet, Star Wars entre dans une nouvelle ère , et les fans n'ont pas fini d'être surpris.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

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