Il y a 15 jours
**The Outlast Trials : le mode PvP "Invasion" débarque le 21 octobre, et la paranoïa n’a jamais été aussi contagieuse**
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Pourquoi cette mise à jour pourrait bien redéfinir l’horreur multijoueur ?
The Outlast Trials ose un pari audacieux avec son mode Invasion, un PvP asymétrique où des joueurs humains incarnent des imposteurs silencieux, capables d’infiltrer les rangs des survivants. Annoncée pour le 21 octobre, cette mise à jour transforme radicalement l’expérience coopérative en un cauchemar de méfiance et de tension psychologique. Entre nouvelles compétences mortelles, événement Halloween Geister, et système de Twitch Drops, Red Barrels promet une immersion plus profonde que jamais – à condition de supporter l’angoisse d’être trahi à chaque instant.
A retenir :
- Un PvP asymétrique inédit : Des joueurs humains remplacent les imposteurs IA, exploitant le silence et les caméras pour traquer leurs proies, avec un réalisme sonore terrifiant (écoute des communications avant l’attaque).
- Des compétences inspirées de l’horreur psychologique : Ombre Furtive, Coup Fatal, ou Pas de Velours – des pouvoirs conçus pour semer la terreur, avec un équilibre serré (48% de victoire pour les survivants vs 52% pour les imposteurs).
- Un événement Halloween monstrueux : Geister introduit des missions macabres, des cosmétiques exclusifs, et un système de Twitch Drops pour les spectateurs, le tout dans une ambiance encore plus oppressante.
- 20% de parties plus longues : Le mode Invasion prolonge la durée des sessions, chaque détail (un souffle dans un micro, une ombre suspecte) devenant un potentiel signe de trahison.
- Disponible sur toutes les plateformes : PC, PS5 et Xbox Series X|S bénéficieront de cette mise à jour, la plus ambitieuse depuis le lancement du jeu.
Quand la trahison devient une mécanique de jeu : le mode Invasion expliqué
Depuis son lancement, The Outlast Trials a bâti sa réputation sur une horreur coopérative où la confiance entre joueurs était (presque) un luxe. Mais avec le mode Invasion, Red Barrels franchit un cap en introduisant une dimension PvP asymétrique qui va bien au-delà des simples affrontements contre l’IA. Ici, la peur ne vient plus seulement des couloirs sombres ou des cris déchirants des imposteurs – elle émane de vos propres coéquipiers.
Concrètement, le mode fonctionne ainsi : parmi les joueurs, certains sont désignés comme infiltrés, leur rôle étant de saboter les objectifs de l’équipe ou d’éliminer les survivants. Contrairement aux PNJ, ces traques ne rient pas, ne laissent aucune trace sonore évidente, et peuvent même espionner les communications vocales de leurs victimes avant de passer à l’acte. Une mécanique qui rappelle étrangement les tensions de Among Us, mais transposée dans un univers où chaque erreur se paie en cris et en sang.
Pour corser le tout, les infiltrés disposent d’un arsenal de compétences uniques :
- Ombre Furtive : se fondre dans l’environnement pour disparaître des radars ;
- Coup Fatal : éliminer instantanément un survivant distrait ;
- Pas de Velours : se déplacer sans bruit, même sur des surfaces normalement bruyantes.
Ces pouvoirs, combinés à la possibilité d’utiliser les caméras de surveillance pour repérer les proies, créent un déséquilibre psychologique bien plus efficace qu’un simple avantage technique. Comme l’explique un développeur de Red Barrels dans un communiqué : "Nous voulions que les joueurs ressentent physiquement la paranoïa, au point de douter même de leurs amis les plus proches."
Résultat ? Des parties 20% plus longues que le mode PvE classique, où chaque décision – comme saboter une caméra ou vérifier l’identité d’un allié – peut sceller votre sort. Et avec un taux de victoire serré (48% pour les survivants, 52% pour les imposteurs), l’équilibre est suffisamment tendu pour que chaque manche reste imprévisible.
"Geister" et les cadeaux empoisonnés d’Halloween
Le mode Invasion n’est pas la seule nouveauté de cette mise à jour. Pour célébrer Halloween, Red Barrels déploie Geister, un événement saisonnier qui plonge Murkoff dans une ambiance encore plus macabre. Au programme :
- Des missions inédites aux décors revisités (laboratoires hantés, couloirs baignés de sang) ;
- Un système de Twitch Drops permettant aux spectateurs de streams de débloquer des récompenses exclusives (cosmétiques, boosts d’XP) ;
- Une boutique en jeu avec une monnaie dédiée, pour personnaliser son personnage ou son équipement.
L’événement s’inspire clairement des folklores germaniques (le terme Geister signifie "esprits" en allemand), avec une esthétique qui mêle horreur médicale et légendes urbaines. Les joueurs pourront notamment affronter des ennemis spéciaux, comme des patients fantomatiques ou des créatures hybrides, ajoutant une couche de challenge supplémentaire.
À noter : les récompenses de Geister seront disponibles jusqu’au 15 novembre, avec des défis quotidiens pour maximiser ses gains. Une stratégie classique pour fidéliser les joueurs, mais qui tombe à pic pour prolonger l’expérience en cette période Halloween.
Derrière les caméras : comment Red Barrels a conçu ce cauchemar collaboratif
Le développement du mode Invasion n’a pas été un long fleuve tranquille. Dans une interview accordée à Game Informer, le directeur créatif Philippe Morin révèle que l’équipe a d’abord testé un système où les infiltrés pouvaient imiter les voix des survivants via un synthétiseur vocal. Une idée finalement abandonnée, car "trop déstabilisante, même pour un jeu d’horreur".
Autre détail glaçant : les sons environnementaux ont été enregistrés dans un hôpital psychiatrique abandonné en Roumanie, avec des microphones directionnels pour capturer les échos naturels. "Nous voulions que chaque pas, chaque respiration, ait un poids réaliste. Quand un infiltré s’approche de vous, vous devez le sentir dans vos os," confie un sound designer du studio.
Côté technique, l’équilibre entre survivants et imposteurs a nécessité plus de 6 mois de tests internes, avec des ajustements constants sur les compétences et les temps de recharge. Par exemple, la compétence Ombre Furtive était initialement trop puissante, permettant aux infiltrés de rester invisibles pendant près de 30 secondes. Aujourd’hui limitée à 10 secondes, elle reste redoutable, mais donne une chance aux survivants de réagir.
Comparaisons et critiques : un Dead by Daylight en plus immersif ?
Inévitablement, le mode Invasion de The Outlast Trials sera comparé à Dead by Daylight, le roi incontesté du jeu d’horreur asymétrique. Pourtant, les différences sont marquées :
- L’immersion : Là où DbD mise sur des mécaniques arcades (générateurs, palettes), The Outlast Trials ancré son gameplay dans un réalisme oppressant (gestion des blessures, interactions environnementales).
- La paranoïa : Les infiltrés peuvent écouter les communications des survivants, une mécanique absente chez DbD, qui ajoute une dimension psychologique inédite.
- La durée des parties : Avec des sessions 20% plus longues, le mode Invasion évite la répétitivité des matchs courts de DbD, au prix d’une tension prolongée.
Certains joueurs testeurs pointent cependant un déséquilibre potentiel en faveur des infiltrés, surtout en début de partie où les survivants n’ont pas encore accès à leurs compétences défensives. "Si votre équipe ne communique pas bien, c’est la catastrophe assurée," témoigne un streamer ayant participé à la bêta. Red Barrels promet des ajustements post-lancement, mais le risque de frustration existe.
À l’inverse, d’autres saluent l’audace du studio. "Enfin un mode PvP qui ne se contente pas de copier DbD ! Ici, la peur vient autant des mécaniques que de l’ambiance," écrit un joueur sur Reddit. Un avis partagé par la critique spécialisée, qui souligne le travail sonore exceptionnel et la cohérence narrative avec l’univers d’Outlast.
Disponibilité et perspectives : vers une communauté plus engagée ?
La mise à jour du 21 octobre sera déployée simultanément sur PC (Steam/Epic), PS5 et Xbox Series X|S, avec une compatibilité cross-play activée par défaut. Red Barrels en profite pour annoncer une saison 2 dès début 2025, avec de nouveaux modes et une extension narrative centrée sur les origines de la Corporation Murkoff.
Côté communauté, l’arrivée du PvP pourrait diviser. Les puristes du PvE craignent une dilution de l’expérience coopérative, tandis que les compétiteurs voient là une opportunité de renouveler l’intérêt pour le jeu. Pour les rassurer, le studio précise que le mode Invasion restera optionnel, et que les serveurs PvE continueront d’être mis à jour.
Enfin, cette mise à jour s’accompagne d’une collaboration avec des créateurs de contenu horreur, comme PewDiePie ou Markiplier, qui organiseront des sessions streamées dès le jour J. Une stratégie marketing classique, mais efficace pour attirer de nouveaux joueurs avant Halloween.
Avec le mode Invasion, The Outlast Trials prouve qu’il ne se contente pas de surfer sur la vague de l’horreur coopérative – il la réinvente. En remplaçant les PNJ par des joueurs humains, Red Barrels transforme chaque partie en une expérience sociale aussi angoissante qu’exhilarante. Entre les compétences sadique des infiltrés, l’ambiance sonore traumatisante, et l’événement Geister qui promet des frissons jusqu’au 15 novembre, cette mise à jour a tout pour marquer les esprits.
Reste à voir si la communauté adoptera ce virage PvP, ou si la paranoïa finira par avoir raison des nerfs des joueurs. Une chose est sûre : après le 21 octobre, faire confiance à son coéquipier ne sera plus jamais anodin.

