Il y a 37 jours
Thor 5 : Chris Hemsworth dévoile les enjeux cruciaux pour l’avenir du Dieu du Tonnerre – Entre renaissance épique et déclin silencieux
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Le destin de Thor suspendu à un fil : entre l’ombre de Love and Thunder et l’espoir d’une renaissance dans Avengers: Doomsday
Après le demi-échec critique de Thor: Love and Thunder (2022) – un film accusé d’avoir dénaturé le personnage au profit d’un humour forcé –, Chris Hemsworth et Marvel Studios se retrouvent à la croisée des chemins. Avec 760 millions de dollars au box-office mais une identité narrative perdue, le Dieu du Tonnerre voit son avenir se jouer dans Avengers: Doomsday (2026), où son rôle pourrait soit le relancer en héros épique, soit le reléguer définitivement aux oubliettes. Entre mythologie nordique, comédie décalée et attentes des fans, le pari est risqué : Marvel osera-t-elle réinventer Thor ou signera-t-elle la fin d’une ère ?
A retenir :
- Critiques acerbes : Love and Thunder (2022) accusé de caricaturer Thor, réduisant son héritage mythologique à une comédie potache – un choix qui divise fans et critiques malgré un box-office correct (760M$).
- 2026, année décisive : Avengers: Doomsday pourrait redéfinir Thor… ou enterrer son avenir solo. Chris Hemsworth reste évasif : *"On verra"*, laissant planer le doute sur un 5ème film.
- Dilemme créatif : Faut-il retourner aux sources (ton sombre, mythologie) ou poursuivre la veine humoristique de Waititi ? Les fans réclament un équilibre, mais Marvel hésite.
- Comparaisons frappantes : Là où Ragnarok (2017) avait modernisé Thor sans le trahir, Love and Thunder a franchi la ligne rouge en le transformant en parodie de lui-même.
- Enjeux financiers : Malgré les critiques, Thor reste un pilier du MCU – mais sans projet solo confirmé, son rôle dans Doomsday pourrait sceller son sort définitivement.
Thor à la croisée des chemins : quand l’humour tue (ou sauve) un mythe
Il était une fois un dieu nordique, fier héritier d’Asgard, dont les aventures cinématographiques oscillaient entre tragédie shakespearienne et comédie absurde. Thor (2011) et The Dark World (2013) misaient sur un ton sombre et solennel, proche des légendes scandinaves, avant que Ragnarok (2017) ne révolutionne la formule avec un humour décomplexé… mais maîtrisé. Puis vint Love and Thunder (2022), et le basculement : Thor devint une caricature, son martèlement de marteau plus proche du gag potache que de l’épopée héroïque.
Le constat est sans appel : le public a ri, mais n’a pas vibré. Avec un score critique de 63% sur Rotten Tomatoes (contre 93% pour Ragnarok), le film a laissé un goût amer. *"On a frôlé la parodie"*, reconnaît Chris Hemsworth, conscient que le personnage a perdu en profondeur ce qu’il a gagné en ridicule. Pourtant, les 760 millions de dollars engrangés prouvent que Thor reste un aimant à spectateurs – à condition de lui rendre sa dignité.
Le problème ? Marvel semble prisonnière de sa propre formule. Après le succès de Ragnarok, la tentation était grande de reproduire la recette : plus de blagues, moins de gravité. Résultat : un Thor désacralisé, dont les combats contre Gorr le Boucher des Dieux (interprété par un Christian Bale terrifiant) peinent à convaincre, noyés sous les running gags et les clins d’œil forcés. *"On a oublié que Thor était avant tout un dieu, pas un pitre"*, résume un critique du Hollywood Reporter.
"Mais où est passé le Thor qui faisait trembler les mondes ?" La question hante les fans depuis 2022. Et la réponse pourrait bien venir… d’un autre film. Ou de aucun.
2026 : Avengers: Doomsday, le jugement dernier pour Thor
Tout se jouera le 18 décembre 2026. Ce jour-là, Avengers: Doomsday débarquera dans les salles, avec une mission claire : conclure une ère tout en relançant celles qui méritent de survivre. Parmi elles, celle de Thor – ou ce qu’il en reste. *"On analyse tout en ce moment"*, confie Hemsworth, prudent. Traduction : rien n’est écrit.
Pour comprendre les enjeux, un rapide retour en arrière s’impose. Dans l’univers Marvel, les films Avengers ont souvent servi de tremplins… ou de tombeaux. Iron Man y a trouvé une fin glorieuse (Endgame, 2019), Captain America un adieu symbolique. Thor, lui, a survécu – mais à quel prix ? Après avoir perdu Asgard, son peuple, et même sa valeur héroïque dans Love and Thunder, le personnage erre, sans but ni identité claire.
Le scénario de Doomsday reste ultra-secret, mais les rumeurs suggèrent un conflit cosmique où Thor pourrait jouer un rôle central… ou anecdotique. *"Si Marvel veut le sauver, il leur faut un coup d’éclat"*, estime Jeff Sneider, journaliste chez Collider. Un retour aux racines mythologiques ? Une mort héroïque ? Ou pire : une disparition silencieuse, comme celle de Hulk après Endgame ?
Le temps presse. Avec Kevin Feige (patron de Marvel Studios) occupé à lancer de nouveaux héros (les Young Avengers, Fantastic Four), Thor n’est plus une priorité. *"Ils ont 18 mois pour décider. S’ils ne bougent pas d’ici là, ce sera trop tard"*, prévient un producteur sous couvert d’anonymat. Un délai serré pour réécrire l’histoire… ou tourner la page.
Le syndrome Waititi : quand le style devient une prison
Taika Waititi a sauvé Thor en 2017. Son Ragnarok, drôle sans être vulgaire, audacieux sans être irrespectueux, avait redonné un souffle au personnage. Mais en 2022, le réalisateur néo-zélandais a franchit la ligne : Love and Thunder a transformé Thor en personnage de sitcom, où ses muscles et ses chevelures volantes servaient davantage de punchlines que de symboles de puissance.
*"Waititi a cru que ce qui marchait pour Ragnarok marcherait deux fois. Erreur"*, analyse Mark Hughes, critique pour Forbes. Le problème ? L’humour, dosé à petite dose, devient toxique en overdose. Quand Thor passe plus de temps à se moquer de lui-même qu’à affronter ses démons, le public décroche. Pire : le personnage perd sa crédibilité. Comment prendre au sérieux un dieu qui passe son temps à se faire voler ses vêtements ou à pleurnicher sur ses échecs amoureux ?
Pourtant, blâmer Waititi serait trop simple. Le vrai responsable, c’est Marvel et sa peur du risque. Après l’échec relatif de Eternals (2021), le studio a joué la carte de la sécurité : reproduire ce qui a marché, quitte à épuiser la formule. Résultat : un Love and Thunder qui ressemble à une pâle copie de Ragnarok, sans son âme.
Alors, que faire ? Trois options s’offrent à Marvel :
- Option 1 : Le grand reset – Un Thor 5 qui efface Love and Thunder et revient à un ton épique et sombre, proche des comics de Jason Aaron (God of Thunder). Risqué, mais redempteur.
- Option 2 : L’hybridation – Garder l’humour, mais le rééquilibrer avec des enjeux dramatiques forts (la reconstruction d’Asgard, la quête de rédemption de Thor).
- Option 3 : La fin glorieuse – Thor meurt en héros dans Doomsday, offrant une sortie dignes… et évitant à Marvel de gérer un personnage devenu ingérable.
Les fans ont parlé : "Rendez-nous le Thor que nous aimions"
Sur les réseaux, la grogne est palpable. *"Thor mérite mieux que d’être le clown du MCU"*, résume un tweet viral. Les attentes ? Un retour à :
- Un Thor guerrier – Moins de blagues, plus de combats épiques (comme la scène du pont de Ragnarok).
- Un Thor roi – La reconstruction d’Asgard et de son peuple, abandonnés depuis Infinity War.
- Un Thor tragique – Explorer sa culpabilité (la mort de Loki, la destruction d’Asgard) plutôt que ses échecs sentimentaux.
*"Je veux un Thor qui inspire la peur, pas les rires"*, confie Alex, 28 ans, fan depuis 2011. Un avis partagé par Laura, 34 ans : *"Love and Thunder était divertissant, mais j’ai eu l’impression de regarder un épisode des Gardians of the Galaxy, pas un film sur le Dieu du Tonnerre."*
Marvel a-t-elle entendu le message ? Partiellement. Les rumeurs évoquent un Thor plus sombre dans Doomsday, peut-être inspiré par le comic King Thor, où le personnage règne sur un Nouveau Midgard. Mais sans confirmation officielle, les fans restent sceptiques.
Derrière les caméras : la bataille pour l’âme de Thor
Ce que le public ignore, c’est que la guerre fait rage en coulisses. D’un côté, Chris Hemsworth, qui pousse pour un Thor plus mature : *"Il a 1 500 ans, il est temps qu’il agisse comme un adulte"*, aurait-il confié à des proches. De l’autre, Marvel Studios, obsédée par les algorythmes et les tests audiences, qui privilégient les scènes comiques (plus "virales" sur TikTok).
Un conflit illustré par un détail révélateur : dans les premières versions du script de Love and Thunder, Thor devait affronter un ennemi bien plus terrifiant que Gorr – un démon lié à son passé, inspiré des mythes nordiques. *"Trop sombre"*, aurait tranché le studio. Le résultat ? Un méchant sous-exploité (malgré le talent de Bale) et un scénario édulcoré.
Autre révélation : Natalie Portman (Jane Foster) aurait refusé de revenir si le film avait gardé son ton initial, trop éloigné de l’esprit des comics. *"Elle voulait que Jane ait une mort héroïque, pas une blague"*, confie une source proche du tournage. Un vœu exaucé… mais qui n’a pas suffi à sauver le film.
Alors, qui gagnera cette bataille ? L’art ou le marketing ? La réponse dépendra de Kevin Feige, dont les choix récents (Ant-Man 3, Captain Marvel 2) suggèrent une préférence pour la prudent… au risque de perdre l’âme de ses personnages.
Et si Thor devenait… un anti-héros ?
Face à l’impasse, une solution émergerait : réinventer Thor en anti-héros, à l’image de ce que les comics ont fait dans les années 2010. Imaginez :
- Un Thor alcoolique, rongé par l’échec, errant dans l’espace comme dans Thor: God of Thunder #1 (2012).
- Un Thor tyrannique, utilisant Mjolnir pour imposer sa loi sur les Neuf Royaumes, comme dans War of the Realms.
- Un Thor désillusionné, rejetant son statut de dieu pour vivre parmi les mortels… jusqu’à ce qu’une menace le force à revenir.
*"Ce serait audacieux, mais c’est exactement ce dont le MCU a besoin"*, estime Brian K. Vaughan, scénariste de comics. Une piste que Hemsworth lui-même semble ouvert à explorer : *"Thor a toujours été un personnage complexe. Peut-être qu’on a juste oublié de le montrer."*
Reste une question : Marvel osera-t-elle prendre ce risque ? Alors que le studio mise sur des valeurs sûres (Deadpool 3, Fantastic Four), un Thor 5 sombre et subversif serait un pari dangereux… mais potentiellement révolutionnaire.
Entre les erreurs de Love and Thunder, les incertitudes de Doomsday et les attentes contradictoires des fans, Thor se retrouve au cœur d’une tempête parfaite. Son avenir tient à un fil : soit Marvel ose le réinventer (en lui rendant sa grandeur mythologique ou en le transformant en anti-héros), soit le studio l’abandonne, préférant miser sur de nouvelles franchises.
Une chose est sûre : après 12 ans de MCU, Thor mérite mieux qu’une sortie par la petite porte. Qu’il revienne en roi d’Asgard, en guerrier brisé ou en dieu déchu, une chose est certaine – les fans ne pardonneront pas un nouveau raté. La balle est dans le camp de Marvel. Et le compte à rebours est lancé.