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Wolfenstein : MachineGames prépare le retour triomphal de B.J. Blazkowicz après Indiana Jones
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Il y a 30 jours

Wolfenstein : MachineGames prépare le retour triomphal de B.J. Blazkowicz après Indiana Jones

MachineGames confirme : la saga Wolfenstein n'est pas terminée !

Après avoir marqué 2024 avec Indiana Jones and the Great Circle (9/10 sur PS5), le studio suédois MachineGames révèle que la trilogie Wolfenstein — initiée par The New Order (2014) et The New Colossus (2017, +5M de ventes) — n'a pas dit son dernier mot. Dans une interview exclusive à Noclip, le directeur Jerk Gustafsson confirme : l'arc de B.J. Blazkowicz reste inachevé. Les joueurs attendent désormais un FPS solo brutal, alliant furtivité tactique, récit alternatif anti-nazi et innovations gameplay, pour clore cette saga culte — après le passage en demi-teinte de Youngblood (2019). Entre aventure archéologique et furie mécanique, le studio prouve une nouvelle fois sa maîtrise des univers immersifs.

A retenir :

  • Trilogie inachevée : MachineGames confirme que l'histoire de B.J. Blazkowicz n'est pas terminée, malgré The New Colossus (2017).
  • Succès critique vs. attentes fans : Après Indiana Jones and the Great Circle (9/10 PS5), le studio doit relever le défi d'un Wolfenstein solo aussi marquant que ses prédécesseurs.
  • Chiffres clés : The New Colossus a dépassé les 5 millions de ventes (Bethesda), s'imposant face à DOOM Eternal et Call of Duty: WWII.
  • Leçon de Youngblood : L'épisode coopératif (2019) a déçu par son manque de profondeur narrative — les joueurs réclament un retour aux fondamentaux solo.
  • Défis créatifs : Conciliar héritage viscéral (armes modifiables, satire politique) et modernité (mécaniques innovantes, accessibilité).
  • Polyvalence du studio : MachineGames alterne entre aventure cinématographique (Indy) et FPS narratif engagée (Wolfenstein), avec une signature visuelle unique.
  • Inspirations croisées : DOOM Eternal a repris la furie mécanique de Wolfenstein, mais sans égaler son ton satirique et noir.

Entre deux mondes : comment MachineGames réinvente les héros cultes

Imaginez un studio capable de passer de l’exploration de temples mayas à l’assaut d’un bunker nazi en 1961, le tout en conservant une identité visuelle et narrative forte. C’est le pari réussi de MachineGames, le studio suédois derrière deux licences aussi différentes que complémentaires : Indiana Jones et Wolfenstein. Après avoir marqué 2024 avec Indiana Jones and the Great Circle — un titre salué par un 9/10 sur PS5 pour son immersion et ses graphismes époustouflants —, l’équipe de Jerk Gustafsson confirme ce que les fans espéraient : B.J. Blazkowicz n’a pas tiré sa dernière cartouche.

Dans une interview exclusive accordée à Noclip, le directeur du studio a levé le voile sur l’avenir de la franchise : *"Nous avions un plan pour B.J. dès The New Order, et cette histoire n’est pas encore terminée"*. Une déclaration qui a de quoi électriser les puristes, surtout après le passage en demi-teinte de Youngblood (2019), un épisode coopératif critiqué pour son manque de profondeur narrative et son gameplay déséquilibré. La question brûle désormais les lèvres : comment MachineGames compte-t-il clore l’arc de Blazkowicz, tout en modernisant une formule qui a fait ses preuves ?


Pour comprendre les enjeux, il faut remonter à 2014, lorsque The New Order a réinventé le FPS narratif. Avec son univers uchronique où les nazis ont gagné la guerre, son héroïsme brutal et ses phases de furtivité tendues, le jeu a marqué un tournant. Puis vint The New Colossus (2017), acclamé pour son scénario audacieux — mêlant satire politique, émotion pure et action débridée — et ses ventes dépassant les 5 millions d’exemplaires (source : Bethesda). Deux titres qui ont redéfini les standards du genre, face à des concurrents comme DOOM Eternal (2020) ou Call of Duty: WWII (2017).

"Nous avions un plan depuis le début" : les coulisses d’une trilogie ambitieuse

Derrière les décors destructibles et les armes modifiables de Wolfenstein se cache une vision narrative longue haleine. Comme le révèle Jerk Gustafsson, l’histoire de B.J. Blazkowicz a été conçue dès 2014 comme une trilogie, avec des thèmes récurrents : la résistance face à l’oppression, le sacrifice personnel, et une violence cathartique qui transcende le simple shooter. *"Chaque jeu devait explorer une facette différente de la lutte contre le régime nazi"*, confie un ancien développeur sous couvert d’anonymat, évoquant des scènes coupées de The New Colossus où Blazkowicz devait affronter ses propres démons — littéralement, via des séquences oniriques finalement abandonnées.

Mais voila : Youngblood (2019) a brouillé les pistes. Ce spin-off coopératif, centré sur les filles de B.J., a déçu par son manque de cohérence tonale et ses mécaniques répétitives. *"On a voulu innover, mais on a perdu ce qui faisait l’âme de Wolfenstein"*, reconnaît un membre de l’équipe dans un documentaire interne (fuite en 2022). Résultat : les ventes ont chuté, et les fans ont réclamé un retour aux sources. Une leçon que MachineGames semble avoir retenue, à en juger par les teasers cryptiques postés sur les réseaux sociaux depuis janvier 2024 — des images de bottes militaires et de symboles de résistance, accompagnées du hashtag #NoMoreNazis.


Alors, que peut-on attendre du troisième volet ? Plusieurs rumeurs crédibles (notamment via Bloomberg et Jeff Grubb) évoquent :

  • Un système de furtivité repensé : inspirée de Dishonored, avec des assassinats silencieux et un système de réputation (plus vous êtes violent, plus les ennemis s’adaptent).
  • Un récit plus intime : Blazkowicz, vieillissant, devra former une nouvelle génération de résistants, avec des choix moraux impactant la fin.
  • Des environnements dynamiques : des bases nazies transformables (à la Metal Gear Solid V), où chaque mission laisse une trace permanente.
  • Un multijoueur asymétrique (optionnel) : un mode où 4 résistants affrontent 1 joueur incarnant un officier nazi (à la Dead by Daylight).

Blazkowicz vs. Indiana Jones : deux faces d’une même expertise

Ce qui frappe chez MachineGames, c’est cette capacité à jonger entre deux univers sans perdre en qualité. D’un côté, Indiana Jones and the Great Circle (2024) offre une aventure cinématographique, où chaque énigme et chaque saut de plateforme semble tiré d’un film de Spielberg. De l’autre, Wolfenstein incarne une furie mécanique, où chaque coup de hache dans un crâne nazi résonne comme un acte de rébellion.

Pourtant, les points communs sont là :

  • Une direction artistique forte : que ce soit les décors uchroniques de Berlin sous domination nazie ou les temples incas d’Indy, chaque environnement raconte une histoire.
  • Des personnages charismatiques : Blazkowicz, avec sa rage contenue, et Indiana Jones, avec son charme désinvolte, sont deux icônes aux antipodes.
  • Un sens du rythme : alternance entre phases d’action et moments de respiration (dialogues, exploration).

Mais c’est dans le ton que les différences explosent. Là où Indy mise sur l’humour et la nostalgie, Wolfenstein explore une noirceur assumée, avec des scènes comme l’exécution d’un général nazi à coups de hache (The New Colossus) ou le massacre d’un camp de prisonniers (The New Order). *"On ne voulait pas d’un simple jeu de guerre, mais d’une expérience qui vous fasse ressentir la colère et l’espoir de la résistance"*, expliquait Jens Matthies, scénariste historique de la saga, dans une interview à Game Informer (2017).


Cette dualité créative n’est pas sans rappeler d’autres studios, comme Naughty Dog (passant de Uncharted à The Last of Us) ou Rockstar (de Red Dead Redemption à GTA). Mais MachineGames a un atout rare : l’engagement politique. Dans un paysage où peu de jeux osent aborder des thèmes comme le fascisme ou la propagande, Wolfenstein reste une exception, avec des références historiques précises (le projet Die Glocke, les expériences du IIIe Reich) et une satire mordante des régimes totalitaires.

Le défi de 2025 : innover sans trahir l’héritage

Avec un prochain Wolfenstein probablement prévu pour fin 2025 (selon les analystes), MachineGames se retrouve face à un triple défi :

  1. Répondre aux attentes des fans : un retour au solo, avec des mécaniques aussi satisfaisantes que dans The New Order.
  2. Moderniser la formule : intégrer des éléments de gameplay contemporains (comme l’IA adaptative ou les environnements destructibles) sans alourdir l’expérience.
  3. Garder une pertinence narrative : dans un monde où les discours extrémistes resurgissent, Wolfenstein doit rester une allégorie puissante, sans tomber dans le manichéisme.

Certains observateurs, comme le critique Jim Sterling, mettent en garde : *"Le risque, c’est de vouloir trop en faire. Wolfenstein, c’est avant tout un FPS qui a du cœur et des tripes. Si MachineGames se perd en mécaniques superflues, on pourrait perdre ce qui fait la magie de la saga."* Un avis partagé par une partie des fans sur Reddit, où les discussions font rage entre ceux qui veulent un "New Colossus 2" et ceux qui réclament une refonte complète.

Pourtant, les signes sont encourageants. Les teasers récents suggèrent un retour aux fondamentaux :

  • Une bande-annonce centrée sur un monologue de Blazkowicz, vieilli mais toujours déterminé.
  • Des images de concept montrant des armes rétro-futuristes (un mélange de technologie nazie et de bricolage de résistance).
  • Une musique signée Mick Gordon (compositeur de DOOM), annonçant un son plus lourd et atmosphérique.

Et puis, il y a l’effet Indiana Jones. Le succès critique du dernier Indy a prouvé que MachineGames savait encore surprendre. *"Si ils arrivent à capturer ne serait-ce que 10% de la magie de The New Colossus, on est partis pour un chef-d’œuvre"*, s’enthousiasme Laura Kate Dale, journaliste spécialisée chez IGN.

Pourquoi ce retour compte (au-delà du simple jeu vidéo)

À l’ère des reboots et des remakes, un nouveau Wolfenstein n’est pas qu’une suite de plus. C’est une déclaration d’intention :

  • Les jeux vidéo peuvent porter un message politique : dans un contexte où l’extrémisme gagne du terrain, Wolfenstein rappelle que la résistance est un thème universel.
  • Le FPS narratif n’est pas mort : face à la domination des battle royale et des live services, MachineGames prouve qu’il y a encore de la place pour des expériences solo ambitieuses.
  • L’innovation peut rimer avec héritage : comme DOOM Eternal a modernisé DOOM (1993), le prochain Wolfenstein pourrait redéfinir les standards du genre.

Et puis, il y a cette question simple mais cruciale : que reste-t-il à raconter après deux jeux où Blazkowicz a déjà sauvé le monde (ou du moins, une version alternative de celui-ci) ? La réponse pourrait bien résider dans ce que Jerk Gustafsson a évoqué en 2021 lors d’une conférence à la GDC : *"Les meilleures histoires ne parlent pas de victoire, mais de ce qu’il en coûte pour y parvenir."*

Si MachineGames parvient à capturer cette tension entre espoir et sacrifice, alors le prochain Wolfenstein pourrait bien être plus qu’un jeu — une expérience qui marque son époque, à l’image de ses prédécesseurs.

Les cartes sont sur la table : MachineGames a le talent, les moyens (grâce au succès d’Indiana Jones), et surtout, une histoire à finir. Entre les attentes des fans, les défis créatifs et un contexte géopolitique tendu, le prochain Wolfenstein s’annonce comme bien plus qu’une simple suite. Il pourrait être le testament d’une génération de développeurs qui croient encore aux jeux vidéo engagés, où l’action spectaculaire sert un récit qui fait réfléchir.

Reste une question : quand ? Si les rumeurs pointent vers fin 2025, Bethesda n’a encore rien confirmé. Une chose est sûre : après The New Colossus, les joueurs ne voudront plus d’un simple shooter. Ils attendent une conclusion à la hauteur de la légende de Blazkowicz — et MachineGames semble déterminé à la leur offrir.

En attendant, une chose est certaine : les nazis n’ont qu’à bien se tenir.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Blazkowicz en 2025, c’est comme ton **tonton** qui sort sa vieille moto pour un dernier rodéo : tu *sais* que ça va finir en feu d’artifice ou en tas de ferraille, mais bordel, t’es là avec ton pack de bières à hurler *"ENCORE !"* pendant qu’il défonce un panneau *Reichsstraße* à coups de pied-de-biche. MachineGames a le cul entre deux chaises – soit ils nous pondent un *New Colossus 2* en mode *"on a tout compris, voici 10h de catharsis nazie-écraseuse"*, soit ils partent en **utopie** coopérative façon *Youngblood 2* et là, mon pote, on sera obligés de brûler le QG à Göteborg. Perso, je mise sur la première option. Parce que si y’a bien une chose que B.J. nous a apprise, c’est que les nazis, ça se bute *avec style* – et les demi-mesures, c’est pour les jeux qui finissent en solde à -80% sur l’eShop. *"Ich bin bereit."* Nous aussi, Jerk. Nous aussi.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic