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Wreckfest 2 : Quand la Rouille et les Bosses Deiennent un Art (Et C’est Jouissif !)
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Il y a 6 heures

Wreckfest 2 : Quand la Rouille et les Bosses Deiennent un Art (Et C’est Jouissif !)

Pourquoi Wreckfest 2 révolutionne l’esthétique des jeux de course ?

Avec son outil CRAP-IT, le jeu de Bugbear Entertainment ose célébrer la déchéance automobile comme jamais : rouille ultra-réaliste, bosses "artisanales", autocollants délavés… Une provocation assumée face aux carrosseries lisses de Forza Horizon ou Gran Turismo. Le nouveau circuit Crash Canyon 2.0 et ses pneus "boing" dynamiques poussent l’expérience destructrice encore plus loin, tandis que les optimisations techniques (chargement -30%) préparent l’arrivée des modes multijoueurs sur PS5 et Xbox Series X|S. Un ovni vidéoludique qui transforme chaque épave en chef-d’œuvre… de la casse.

A retenir :

  • CRAP-IT : L’outil qui sculpte la laideur avec une précision chirurgicale – rouille perforante, panneaux tordus, phares jaunis…
  • Crash Canyon 2.0 : Un circuit conçu pour exploiter les nouvelles physiques des pneus "boing" et les carrosseries déjà maltraitées
  • Performances boostées : Temps de chargement réduits de 30%, en attendant les modes multijoueurs massifs
  • Philosophie anti-glamour : Une réponse cinglante aux jeux de course "trop propres", dans la lignée de FlatOut mais avec un réalisme poussé à l’extrême
  • La Coccinelle comme muse : Le véhicule emblématique de l’update, idéal pour tester les limites du CRAP-IT

L’Atelier du Désastre : Quand la Rouille Devient un Style de Vie

Imaginez un monde où votre Porsche 911 flambant neuve serait dénigrée pour son absence de bosses, et où une 2CV rouillée serait encensée comme une pièce de collection. Wreckfest 2 matérialise cette utopie déjantée avec son outil CRAP-IT, un éditeur de dégradation si poussé qu’il en devient philosophique. Ici, Bugbear Entertainment ne se contente pas de simuler des dommages – il élève la décrépitude au rang d’art.

À l’opposé des ateliers de personnalisation aseptisés de Forza Horizon 5 ou Gran Turismo 7, où chaque autocollant semble sorti d’une usine suisse, le CRAP-IT propose une palette de défauts assumés :
• Rouille : De la simple tache de surface à la corrosion qui perce la tôle, avec des nuances d’oxydation variables selon l’exposition (comme si votre voiture avait passé 10 ans près de la mer).
• Déformations : Panneaux de carrosserie bosselés au millimètre près, avec des effets de "réparation bricolée" (marteau et masse inclus).
• Usure du temps : Phares jaunis par les UV, pneus herniés, chromes ternis… Même les autocollants ont droit à leur version "délavée par 20 ans de pluie".

Le détail qui tue ? Tout est physique. Une bosse n’est pas un simple texture – elle déforme réellement la structure du véhicule, influençant son aérodynamisme et sa résistance aux chocs. Une approche qui rappelle le réalisme destructeur de BeamNG.drive, mais avec une dimension artistique en plus. Comme l’explique Janne Suur-Näkki, directeur créatif chez Bugbear : "Nous voulions que les joueurs ressentent la poésie de la casse. Une voiture abîmée raconte une histoire – et maintenant, ils peuvent en être les auteurs."

"Boing" : Quand les Pneus Deiennent des Trampolines (Et C’est Génial)

Si le CRAP-IT est la star de cette update, le nouveau circuit Crash Canyon 2.0 en est le terrain de jeu idéal. Conçu comme un homage aux derbys demolition des années 80, ce tracé serpentant multiplie les zones de contact stratégiques : virages en épingle où les carrosseries déjà fragilisées par le CRAP-IT exploseront littéralement, et des sauts calculés pour exploiter la nouvelle physique des pneus.

Ces derniers, surnommés "boing" en interne, introduisent un rebond dynamique inédit. Imaginez un 4x4 qui atterrit après un saut : au lieu de s’écraser lourdement, les pneus compressent puis propulseront la voiture comme un ressort, créant des trajectoires imprévisibles et des collisions en chaîne spectaculaires. Un système qui rappelle les ragdolls exagérés de Burnout Paradise, mais avec une touche de réalisme physique.

Pour Markku Alatalo, lead designer, l’objectif était clair : "Nous voulions que les joueurs ressentent chaque impact, pas seulement visuellement, mais dans le gameplay. Avec les pneus 'boing', une course peut basculer en une seconde – et c’est exactement ce qui rend Wreckfest 2 si addictif." Le circuit est d’ailleurs truffé de pièges environnementaux : des barils explosifs, des pans de mur fragilisés, et même des zones boueuses qui accentuent l’usure des véhicules en temps réel.

La Coccinelle, Reine de la Casse (Et Symbole d’une Révolution)

Parmi les ajouts de cette update, une voiture vole la vedette : la Volkswagen Coccinelle. Pourquoi elle ? Parce que son châssis léger et sa carrosserie vulnérable en font la candidate parfaite pour tester les limites du CRAP-IT. Une Coccinelle rouillée jusqu’à l’os, avec des ailes maintenues par du scotch et des phares brisés, devient instantanément l’emblème de Wreckfest 2 – un pied de nez aux supercars surpolies des autres jeux.

Son inclusion n’est pas anodine : elle rappelle les derbys demolition des années 70-80, où des modèles comme la Coccinelle ou la Ford Mustang étaient sacrifiés pour le spectacle. Bugbear va même plus loin en intégrant des effets sonores spécifiques : le grincement d’une porte rouillée, le craquement d’un pare-chocs qui se détache… Des détails qui immergent le joueur dans l’univers de la casse, bien loin des "vroom-vroom" standardisés de la concurrence.

Pour les puristes, la Coccinelle offre aussi un défi mécanique : son centre de gravité élevé la rend instable dans les virages, et sa faible puissance exige une stratégie de course agressive (c’est-à-dire : taper les autres pour avancer). Un gameplay qui récompense la rutalité créative, bien plus que la précision au volant.

Derrière le Chaos : La Quête (Folle) du Réalisme

Ce qui frappe avec Wreckfest 2, c’est son obsession du détail – même dans l’absurde. Prenez la rouille : son algorithme simule l’humidité ambiante, la composition métallique de chaque pièce, et même l’orientation du véhicule (une porte exposée au nord rouillera différemment qu’un capot tourné vers le sud). Un niveau de précision qui frôle la simulation scientifique, pour un résultat… volontairement moche.

Cette quête du réalisme s’étend aux performances techniques. Les temps de chargement, souvent critiqués lors de l’early access, ont été réduits de 30% grâce à une optimisation du moteur physique. Une amélioration cruciale pour un jeu où les joueurs enchaînent les courses (et les recommencent après chaque tonneau spectaculaire). Bugbear promet aussi des servers dédiés pour les modes multijoueurs à venir, avec un système de matchmaking basé sur le "style de destruction" (les joueurs qui aiment les collisions frontales seront regroupés, etc.).

Mais le plus surprenant reste la réaction des joueurs. Là où certains attendaient un simple DLC cosmétique, la communauté a adopté le CRAP-IT comme un outil de storytelling. Sur les forums, on voit fleurir des créations comme :
Une Ford F-150 transformée en "épave de film post-apo", avec des impacts de balles et des tags "Mad Max".
Une BMW M3 "abandonnée dans un champ", couverte de mousse et de traces de boue séchée.
Une DeLorean (oui, celle de Retour vers le Futur) "rouillée par 30 ans de garage humide", avec des circuits électriques apparents.

Preuve que Wreckfest 2 a touché une corde sensible : l’attachement aux voitures "avec une histoire". Dans un monde où les jeux de course misent sur le neuf et le clinquant, Bugbear ose célébrer l’imperfection – et ça marche.

L’Avenir : Entre Multijoueur Massif et Rivalité avec Solar Crown

Si l’update actuelle se concentre sur le single-player et les outils créatifs, Bugbear prépare un virage multijoueur pour la sortie officielle sur PS5 et Xbox Series X|S. Au menu :
• Des arènes de 24 joueurs en simultané, avec des modes comme le "Last Man Standing" (où le dernier véhicule en état de rouler gagne).
• Un système de "ligues de destruction", où les joueurs montent en grade en fonction de leur style de conduite (agressif, technique, ou… kamikaze).
• Des événements communautaires, comme des concours de "meilleure épave" jugés par les développeurs.

Une stratégie qui place Wreckfest 2 en concurrent direct de Test Drive Unlimited Solar Crown, autre titre misant sur des dégâts réalistes – mais dans un cadre ultra-glamour (voitures de luxe, îles paradisiaques…). Là où Solar Crown vend du rêve, Wreckfest 2 assume le côté garage crasseux, avec une identité visuelle et sonore qui claque. Comme le résume un joueur sur Reddit : "Enfin un jeu où ma caisse a l’air d’avoir vécu, pas d’être sortie d’un salon auto !"

Reste une question : cette esthétique de la casse séduira-t-elle au-delà des fans de derby demolition ? Bugbear parie sur l’effet de curiosité – et avec des outils aussi poussés que le CRAP-IT, le pari semble déjà gagné.

Avec Wreckfest 2, Bugbear Entertainment signe bien plus qu’un jeu de course : une déclaration d’amour à l’imperfection. Le CRAP-IT n’est pas qu’un gadget – c’est une révolution culturelle dans un genre souvent obsédé par le brillant. Entre la Volkswagen Coccinelle transformée en épave poétique, les pneus "boing" qui rebondissent comme des balles de ping-pong, et les circuits conçus pour célébrer le chaos, le jeu ose un parti pris rare : la beauté peut naître de la rouille.

Et si l’on ajoute à cela des optimisations techniques qui préparent l’arrivée d’un multijoueur ambitieux, Wreckfest 2 a tout pour devenir le jeu culte des amateurs de destruction créative – ceux qui préfèrent une carrosserie cabossée à une peinture métallisée, et un moteur qui tousse à un V8 ronronnant. Prêt à sculpter votre première œuvre d’art… à coups de masse ?

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Wreckfest 2, c'est comme si Bugbear avait décidé de transformer votre garage en musée de la rouille. Le CRAP-IT, c'est l'outil ultime pour créer des épaves dignes de ce nom. Une Porsche 911 flambant neuve ? Pfft, c'est ringard. Une 2CV rouillée ? C'est l'élégance même. Le réalisme destructeur de BeamNG.drive, mais avec une touche d'art. C'est ça, Wreckfest 2 : l'utopie déjantée où la casse devient un style de vie.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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