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Yakuza Kiwami 1-3 & Yakuza 0 Director’s Cut : La saga renaît sur PS5, Xbox et Switch 2 – Précommandes ouvertes
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Il y a 9 jours

Yakuza Kiwami 1-3 & Yakuza 0 Director’s Cut : La saga renaît sur PS5, Xbox et Switch 2 – Précommandes ouvertes

La légende de Kamurocho s’écrit à nouveau

Ryu Ga Gotoku Studio frappe un grand coup en proposant Yakuza Kiwami 1-3 et Yakuza 0 Director’s Cut sur PS5, Xbox Series X et Nintendo Switch 2, avec des remakes profondément retravaillés. Graphismes modernisés, systèmes de combat repensés, contenus inédits comme le spin-off Dark Ties ou le mode coopératif Red Light Raid : cette vague de sorties promet de séduire aussi bien les néophytes que les fans historiques. Kiwami 3, prévu pour février 2026, s’annonce comme le plus ambitieux, tandis que les versions physiques de Kiwami 1 & 2 débarquent dès décembre. Une occasion unique de revivre – ou découvrir – l’épopée de Kazuma Kiryu et Goro Majima avec un niveau de détail inégalé.

A retenir :

  • Une refonte complète : Les trois Kiwami bénéficient de graphismes next-gen, de mécaniques de combat affinées et de contenus exclusifs, comme le spin-off Dark Ties dans Kiwami 3.
  • Dates clés :
    • 13 novembre 2024 : Sortie de Kiwami 1 & 2 sur Nintendo Switch 2 (versions séparées).
    • 8 décembre 2024 : Bundle physique Kiwami 1 & 2 sur PS5 et Xbox Series X.
    • 12 février 2026 : Lancement de Kiwami 3, le remake le plus ambitieux de la saga.
  • Yakuza 0 Director’s Cut déjà disponible : Doublage anglais, mode coopératif Red Light Raid et mini-jeux cultes (gestion de club, spéculations immobilières) pour 37 € sur Switch 2.
  • Innovations majeures :
    • Kiwami 3 : Nouveau système de combat inspiré des arts martiaux okinawais et simulation de vie à l’orphelinat Morning Glory.
    • Kiwami 1 : Le défi "Majima Everywhere", où Goro Majima surgit aléatoirement pour des combats ou mini-jeux.
    • Kiwami 2 : Rivalité intensifiée avec Ryuji Goda, le "Dragon de Kansai".

Les remakes Kiwami : Quand le passé rencontre la next-gen

Imaginez un Kamurocho plus vivant que jamais, où chaque néon clignote avec une intensité inédite, où les ruelles étroites fourmillent de détails, et où chaque coup de poing de Kazuma Kiryu résonne avec une puissance cinématographique. C’est la promesse tenue par Yakuza Kiwami 1-3, une trilogie de remakes qui ne se contente pas de rafraîchir des classiques, mais les réinvente pour les consoles PS5, Xbox Series X et Nintendo Switch 2. Ryu Ga Gotoku Studio, fort de son expertise acquise avec Yakuza: Like a Dragon et Lost Judgment, signe ici une œuvre de réhabilitation technique et narrative, où chaque titre gagne en profondeur sans perdre son âme.

Pour les joueurs qui ont connu les originaux sur PS2, ces remakes sont une révélation : les visages des personnages, autrefois anguleux, affichent désormais des expressions d’une précision saisissante, les combats gagnent en fluidité grâce à un système revisité, et les temps de chargement – autrefois légendaires – sont réduits à presque néant. Mais au-delà de l’aspect technique, c’est l’expérience globale qui est repensée. Les dialogues sont enrichis, certaines scènes clés sont étendues, et des mécaniques inédites, comme le système de style de combat dynamique dans Kiwami 2, offrent une rejouabilité accrue.


Pour les nouveaux venus, cette trilogie représente une porte d’entrée idéale dans l’univers de Yakuza. Contrairement à la série principale, qui a évolué vers un style plus RPG avec Like a Dragon, les Kiwami conservent l’ADN beat’ them all des origines, tout en intégrant des éléments modernes comme des quêtes secondaires plus variées ou des mini-jeux approfondis. Et avec Yakuza 0 Director’s Cut déjà disponible, les joueurs peuvent désormais explorer toute la chronologie de la saga, des années 1980 à l’ère contemporaine, avec un niveau de finition jamais vu.

Kiwami 3 : Le remake qui dépasse l’original

Si Kiwami 1 et 2 étaient déjà des remakes ambitieux, Kiwami 3 – prévu pour le 12 février 2026 – s’annonce comme une révolution à part entière. Ryu Ga Gotoku Studio ne s’est pas contenté d’un simple lifting graphique : le jeu intègre un nouveau système de combat directement inspiré des arts martiaux okinawais, une première dans la saga. Ce style, plus technique et moins brutal que le traditionel "Brawler" de Kiryu, permet des enchaînements fluides et des contre-attaques précises, ajoutant une dimension stratégique aux affrontements.

Mais la vraie surprise réside dans le contenu supplémentaire. Dark Ties, un spin-off narratif centré sur Yoshitaka Mine, l’un des antagonistes les plus charismatiques de la série, offre une plongée dans les coulisses du clan Tojo et les rivalités internes qui ont façonné l’histoire de Kamurocho. Ce récit parallèle, joué en alternance avec l’histoire principale, apporte un éclairage nouveau sur les motivations des personnages et les enjeux politiques de l’univers.


Autre innovation majeure : le mini-jeu de simulation de vie à l’orphelinat Morning Glory. Ici, Kiryu doit gérer les besoins des enfants, organiser des activités et même enseigner des techniques de combat, le tout dans un cadre émouvant et décalé, typique de la tonalité de la saga. Ce mode, bien plus qu’un simple divertissement, renforce le lien émotionnel avec le personnage et rappelle que Yakuza a toujours su mêler drame et humour avec brio.

Enfin, Kiwami 3 profite des capacités des nouvelles consoles pour offrir des environnements plus vastes, des effets de foule dynamiques et une bande-son remasterisée. Les combats de rue, déjà intenses dans les versions originales, gagnent en spectacle avec des destructions d’environnement et des animations plus réalistes. Un bond en avant qui place ce remake au niveau des meilleurs titres next-gen.

Kiwami 1 & 2 : Le duo qui a tout déclenché

Sortis initialement en 2016 et 2017, Yakuza Kiwami 1 & 2 avaient déjà marqué les esprits en modernisant les deux premiers opus de la saga. Aujourd’hui, leur arrivée sur PS5, Xbox Series X et Switch 2 – en bundle physique le 8 décembre ou en versions séparées dès le 13 novembre sur Switch 2 – confirme leur statut de piliers intemporels.

Kiwami 1 reste fidèle à l’histoire originale, où Kiryu, accusé à tort d’un meurtre, doit prouver son innocence tout en protégeant Haruka, une jeune fille liée à un complot bien plus vaste. Mais la vraie star du jeu, c’est sans conteste le défis "Majima Everywhere". Ce système, où Goro Majima apparaît de manière aléatoire pour provoquer Kiryu en combat ou en mini-jeux (comme le karaoké ou le baseball), est devenu culte parmi les fans. Non seulement il ajoute une dose de folie contrôlée à l’expérience, mais il renforce aussi le lien entre les deux protagonistes, dont la relation complexe est au cœur de la saga.


Kiwami 2, quant à lui, approfondit la rivalité légendaire entre Kiryu et Ryuji Goda, surnommé le "Dragon de Kansai". Les combats contre ce dernier, déjà épiques dans la version originale, bénéficient ici d’une mise en scène cinématographique, avec des phases de Quick Time Events (QTE) retravaillées et des dialogues supplémentaires qui accentuent la tension dramatique. Le jeu introduit aussi un système de styles de combat interchangeables, permettant de passer du "Brawler" classique au "Rush" (rapidité) ou au "Beast" (puissance brute) en un clin d’œil.

Côté technique, les deux jeux profitent des 60 FPS en 4K sur PS5 et Xbox Series X, tandis que la Switch 2 offre une expérience optimisée avec des temps de chargement quasi instantanés. Les scènes cinématiques, autrefois en 4:3, sont désormais en 16:9 avec des plans retravaillés pour coller aux standards actuels. Même les mini-jeux, comme le golf, le bowling ou les courses de voitures, ont été repensés pour offrir une jouabilité plus intuitive.

Pour les collectionneurs, le bundle physique sur PS5 et Xbox Series X inclut des artworks exclusifs et un steelbook, tandis que les versions numériques proposent des bonus inédits, comme des costumes inspirés d’autres jeux SEGA. Une façon de célébrer 20 ans de Yakuza en beauté.

Yakuza 0 Director’s Cut : Le chef-d’œuvre qui a tout changé

Si Yakuza 0 est souvent considéré comme le meilleur épisode de la saga, sa Director’s Cut – désormais disponible sur PS5, Xbox Series X et Switch 2 – en fait une expérience encore plus aboutie. Sorti à l’origine en 2015, ce prequel plonge les joueurs dans le Japon des années 1980, une époque où les guerres des clans et les spéculations immobilières façonnaient le destin de Kamurocho. Avec ses deux protagonistes Kazuma Kiryu (jeune yakuza en devenir) et Goro Majima (alors en disgrâce), le jeu offre une double perspective sur les événements qui mèneront à la saga principale.

Cette édition Director’s Cut ajoute plusieurs éléments majeurs :

  • Un doublage anglais complet, réalisé par le studio Bang Zoom!, qui permet aux joueurs non-japonophones de découvrir l’histoire avec une immersion totale.
  • Le mode Red Light Raid, un contenu coopératif où jusqu’à quatre joueurs s’allient pour nettoyer des quartiers contrôlés par des gangs rivaux. Ce mode, à mi-chemin entre le beat’ them all et le looter-shooter, offre des récompenses exclusives utilisables en solo.
  • Des scènes supplémentaires, notamment des interactions entre Kiryu et son mentor Sohei Dojima, qui éclairent sous un nouveau jour les origines de sa chute.
  • Des améliorations techniques : éclairage dynamique, effets de pluie plus réalistes, et une reconstruction partielle de certains quartiers pour plus de cohérence historique.


Mais ce qui fait toujours de Yakuza 0 un titre à part, ce sont ses mini-jeux cultes. Que ce soit la gestion d’un club d’hôtesse pour Majima (où il faut séduire les clients tout en gérant les finances) ou les spéculations immobilières pour Kiryu (un mélange de Monopoly et de stratégie économique), ces activités secondaires sont bien plus que de simples diversions. Elles renforcent l’immersion, offrent des revenus passifs pour améliorer ses équipements, et surtout, elles racontent des histoires à part entière, souvent hilarantes ou touchantes.

Avec un prix revu à la baisse sur Switch 2 (37 € au lieu de 50 €), cette Director’s Cut est une aubaine pour ceux qui n’ont pas encore vécu cette aventure. Et pour les vétérans, c’est l’occasion de redécouvrir un classique avec un niveau de détail inégalé.

Pourquoi ces remakes sont-ils si importants ?

La sortie de ces remakes n’est pas qu’une simple opération commerciale. Elle marque un tournant pour la saga Yakuza, à un moment où SEGA semble déterminer à unifier son univers. Avec Like a Dragon: Infinite Wealth qui a introduit des crossovers avec d’autres franchises (comme Virtua Fighter ou Jet Set Radio), et l’annonce d’un nouveau jeu Judgment, il est clair que Ryu Ga Gotoku Studio prépare quelque chose de plus grand.

Ces remakes servent aussi de pont entre les générations. Les joueurs qui ont découvert la saga avec Yakuza: Like a Dragon (2020) ou Lost Judgment (2021) peuvent enfin explorer les origines de Kiryu et Majima avec une qualité visuelle et technique à la hauteur des attentes modernes. Et pour les fans de la première heure, c’est l’occasion de revivre des moments cultes avec un regard neuf, grâce aux ajouts narratifs et aux améliorations gameplay.


Enfin, ces sorties confirment que Yakuza n’est plus une licence de niche. Avec des ventes dépassant les 14 millions d’exemplaires pour Like a Dragon: Infinite Wealth, la saga a su conquérir un public mondial. Ces remakes, en proposant une expérience accessible et modernisée, pourraient bien attirer encore plus de joueurs vers un univers où l’honneur, la trahison et la rédemption se mêlent dans des récits aussi violents que poétiques.

Derrière les coulisses : Comment Ryu Ga Gotoku Studio a relevé le défi

Remasteriser un jeu est une chose. Le réinventer en est une autre. Pour les équipes de Ryu Ga Gotoku Studio, le défi était de taille : comment moderniser des titres culte sans trahir leur essence ? La réponse réside dans un travail d’orfèvre, où chaque détail a été repensé avec un respect scrupuleux pour l’original.

Prenez les combats, par exemple. Dans Kiwami 1, le système de "Heat Actions" (mouvements spéciaux déclenchés après une série de coups) a été entièrement retravaillé pour offrir plus de variété et de spectacle. Les animations, autrefois quelque peu rigides, sont désormais fluides et dynamiques, avec des transitions naturelles entre les enchaînements. Pour Kiwami 3, l’équipe a même fait appel à des experts en arts martiaux okinawais pour concevoir les nouvelles techniques, afin de garantir un réalisme absolu.


Côté scénario, les ajouts ne sont pas anodins. Les scènes supplémentaires dans Kiwami 2, comme les dialogues entre Kiryu et Kaoru Sayama (une figure clé de l’intrigue), ont été écrites en collaboration avec Masayoshi Yokoyama, le scénariste historique de la saga. L’objectif ? Approfondir les relations entre les personnages sans alourdir le rythme. Même chose pour Dark Ties, dont le scénario a été supervisé par Hase Seishu, connu pour son travail sur Judgment.

Enfin, la direction artistique mérite une mention spéciale. Les décors de Kamurocho et Sotenbori ont été reconstruits à partir des plans originaux, mais avec une attention maniaque pour les détails. Les enseignes des bars, les affiches des années 1980 dans Yakuza 0, ou même les graffitis sur les murs : tout a été reproduit à l’identique, puis amélioré pour coller aux standards next-gen. Résultat : une immersion totale, où chaque rue, chaque bâtiment, chaque visage a son importance.

Comme l’explique Toshihiro Nagoshi, le créateur de la saga, dans une interview récente : "Un remake, ce n’est pas juste une question de graphismes. C’est une opportunité de raconter à nouveau une histoire, avec les outils et la sensibilité d’aujourd’hui. Mais il faut garder l’âme du jeu original, cette étincelle qui a fait vibrer les joueurs à l’époque." Mission accomplie, semble-t-il.

Avec Yakuza Kiwami 1-3 et Yakuza 0 Director’s Cut, Ryu Ga Gotoku Studio ne se contente pas de relancer une saga culte : il lui offre une seconde jeunesse, plus brillante et plus ambitieuse que jamais. Que vous soyez un vétéran nostalgique des origines ou un nouveau venu attiré par l’univers foisonnant de Kamurocho, ces remakes sont une expérience incontournable.

Kiwami 3, avec son système de combat inédit et son spin-off Dark Ties, s’annonce comme le clou du spectacle, tandis que Kiwami 1 & 2 confirment leur statut de classiques intemporels, désormais sublimés par la next-gen. Quant à Yakuza 0 Director’s Cut, il reste tout simplement l’un des meilleurs RPG d’action jamais créés, désormais accessible à tous avec ses améliorations techniques et son doublage anglais.

Les précommandes sont ouvertes, et une chose est sûre : avec ces titres, l’héritage de Kiryu et Majima est entre de bonnes mains. Alors, prêt à replonger dans les ruelles de Kamurocho ? Le dojo vous attend.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Ces remakes, c'est comme si Ryu Ga Gotoku Studio avait pris un vieux manga et l'avait redessiné avec des crayons de couleur. Chaque coup de pinceau est une amélioration, chaque page tournée est une révélation. Les combats sont plus fluides, les dialogues plus riches, et les mini-jeux plus immersifs. C'est un retour aux sources avec un regard moderne, et ça fait du bien au cœur des fans. Pour les nouveaux, c'est une porte d'entrée idéale dans un univers où l'honneur et la trahison se mélangent avec une poésie brute. C'est plus qu'un remake, c'est une renaissance."

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic