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Avowed et ses artbooks victimes d’une faille Unity : Obsidian retire cinq jeux en urgence
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Il y a 47 minutes

Avowed et ses artbooks victimes d’une faille Unity : Obsidian retire cinq jeux en urgence

Pourquoi Obsidian a-t-il retiré Avowed et d’autres titres de la vente ? Une faille critique dans Unity menace même les contenus annexes comme les artbooks, forçant le studio à agir rapidement. Décryptage d’une crise qui dépasse les moteurs de jeu principaux.

A retenir :

  • L’édition premium d’Avowed (2024) retirée à cause d’un livre d’art numérique vulnérable, développé sous Unity, malgré l’utilisation d’Unreal Engine 5 pour le jeu principal.
  • Pentiment et les deux Pillars of Eternity (100% Unity) aussi concernés, ainsi que des doutes sur le Founders Pack de Grounded 2.
  • Obsidian travaille sur des correctifs urgents, mais sans date de retour – une attente qui rappelle le cas de Fallout Shelter (PC), toujours delisté.
  • Une faille qui prouve que même les contenus secondaires (DLC, artbooks) peuvent devenir des portes d’entrée pour des exploits.
  • Les joueurs possédant les versions affectées doivent appliquer les mises à jour dès leur sortie pour se protéger.

Un coup de tonnerre dans l’écosystème Unity

Octobre 2023, un mois noir pour Unity Technologies. La découverte d’une faille critique dans son moteur, rapidement corrigée, a déclenché une onde de choc dans l’industrie. Parmi les premiers touchés : Obsidian Entertainment, qui a dû retirer cinq de ses titres des plateformes numériques, dont l’édition premium d’Avowed – pourtant attendue comme l’un des RPG les plus ambitieux de 2024. Le problème ? Un simple livre d’art numérique, développé sous Unity, suffirait à compromettre la sécurité des joueurs. Une ironie du sort quand on sait que le jeu principal, lui, repose sur Unreal Engine 5.

"Mieux vaut prévenir que guérir", semble avoir pensé Obsidian. Le studio n’a signalé aucun cas d’exploitation malveillante, mais la prudence s’impose : dans un écosystème où les données des joueurs valent de l’or, une faille, même indirecte, ne se prend pas à la légère. D’autant que cette décision révèle une réalité souvent sous-estimée : les contenus annexes (artbooks, DLC, outils de création) peuvent devenir des maillons faibles dans la chaîne de sécurité.

Quand l’art devient une menace : le casse-tête des éditions premium

Avowed n’est pas le seul concerné. Grounded 2, autre titre phare d’Obsidian, utilise lui aussi Unreal Engine 5… mais son Founders Pack (une édition premium) pourrait, selon certaines rumeurs, inclure des éléments développés sous Unity. Un flou que le studio n’a pas encore clarifié, laissant les joueurs dans l’expectative. À l’inverse, Pentiment et les deux Pillars of Eternity (des jeux 100% Unity) ont été immédiatement retirés, sans ambiguïté.

Ce qui frappe, c’est l’effet domino de cette faille. Un artbook, souvent perçu comme un bonus marketing, se transforme en risque potentiel pour les comptes des joueurs. "C’est comme si un poster promotionnel pouvait pirater votre console", ironise Thomas V., un développeur indépendant interrogé par nos soins. Une comparaison exagérée ? Peut-être. Mais elle illustre bien l’absurdité de la situation : des contenus secondaires, parfois achetés en complément, deviennent soudainement des passes-droit pour des hackers.

Obsidian n’est pas le seul à payer les pots cassés. Fallout Shelter (version PC) reste delisté depuis des mois, faute de correctif. À l’inverse, des jeux comme Among Us ou Overcooked 2 ont bénéficié de patches en un temps record. La différence ? Ces titres sont entièrement développés sous Unity, sans dépendre de moteurs tiers. Avowed, lui, se retrouve coincé entre deux feux : son cœur bat à l’Unreal, mais ses artères (les bonus) sont infectées par Unity.

"On travaille dessus" : l’attente insoutenable des joueurs

Sur X (ex-Twitter), Obsidian a confirmé que ses équipes planchaient sur des correctifs urgents, sans avancer la moindre date. Une communication minimaliste qui frustre les joueurs, surtout ceux ayant déjà acheté les éditions premium. "J’ai payé 80€ pour Avowed en précommande, et maintenant je dois attendre sans savoir quand je pourrai accéder à mon artbook ?", s’agace Mélanie R., une fan de la licence.

Le studio recommande aux joueurs de mettre à jour leurs versions dès que possible, mais sans garantie sur les délais. Une situation qui rappelle étrangement le fiasco de Cyberpunk 2077 à son lancement, où les correctifs se faisaient attendre… avec des conséquences bien plus graves. Ici, le risque est moindre (pas de bug graphique ou de crash), mais l’incertitude pèse. D’autant que certains titres, comme Pentiment, sont des expériences solo sans multijoueur – des cibles moins évidentes pour les pirates, mais tout de même vulnérables.

Le vrai problème ? L’opacité. Obsidian n’a pas détaillé les méthodes d’exploitation possibles de cette faille. Les joueurs sont donc laissés dans le flou : s’agit-il d’un risque de vol de données ? De corruption de fichiers ? Ou simplement d’une mesure de précaution excessive ? Sans réponse claire, la méfiance s’installe.

Derrière la faille : un écosystème de moteurs de jeu à bout de souffle ?

Cette crise révèle une réalité plus large : la dépendance des studios aux moteurs externes. Unity et Unreal Engine dominent le marché, mais leur hégémonie a un prix. Quand une faille survient, ce sont des centaines de jeux qui se retrouvent exposés, même indirectement. "C’est le revers de la médaille de la standardisation", explique Julien M., analyste chez Newzoo. "Les studios gagnent en efficacité, mais perdent en contrôle."

Obsidian, racheté par Microsoft en 2018, aurait pu développer son propre moteur… mais le coût et le temps nécessaires l’en ont dissuadé. Résultat : le studio se retrouve otage des décisions de Unity, même pour des contenus marginaux. Une ironie quand on sait que Avowed est l’un des titres les plus attendus du Xbox Game Pass – un service qui mise justement sur la sécurité et la fluidité pour ses abonnés.

Cette affaire pose aussi la question des éditions premium. Les joueurs sont de plus en plus habitués à payer pour des bonus (artbooks, bandes-son, skins), mais qui assume la responsabilité quand ces contenus deviennent des failles de sécurité ? Les plateformes comme Steam ou l’Xbox Store devraient-elles vérifier la sécurité des DLC avant leur mise en ligne ? Pour l’instant, aucune réglementation ne l’impose.

Et maintenant ? Trois scénarios pour la suite

1. Le retour rapide (optimiste) : Obsidian parviendrait à corriger les artbooks et DLC concernés d’ici fin novembre 2023, avec un déploiement progressif selon les titres. Les éditions premium d’Avowed et Grounded 2 seraient les premières rétablies, suivies par Pentiment et Pillars of Eternity.

2. L’attente prolongée (réaliste) : Les correctifs prendraient plusieurs mois, comme pour Fallout Shelter. Certains titres resteraient delistés jusqu’en 2024, avec des compensations offertes aux joueurs (ex : skins gratuits, extensions de garantie).

3. Le pire scénario (peu probable mais possible) : Unity découvrirait une nouvelle faille liée, forçant Obsidian à revoir entièrement ses contenus annexes. Dans ce cas, certains bonus pourraient être purement et simplement annulés, avec des remboursements partiels.

En attendant, une chose est sûre : cette crise va marquer un tournant dans la façon dont les studios gèrent leurs dépendances technologiques. Et pour les joueurs, elle rappelle une évidence souvent oubliée : même un artbook peut devenir une arme.

La faille Unity qui touche Avowed et ses compagnons d’infortune n’est pas qu’un problème technique. C’est le symbole d’une industrie où la sécurité se heurte à la complexité des écosystèmes multi-moteurs. Obsidian a agi vite, mais le mal est fait : les joueurs doivent désormais attendre dans l’incertitude, tandis que les studios réalisent (une fois de plus) que confier son destin à des outils externes a un prix. Une chose est certaine : la prochaine fois que vous achèterez une édition premium, vous regarderez son livre d’art numérique avec un œil nouveau. Peut-être même un peu méfiant.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Un artbook, c'est comme un poster promotionnel qui pourrait pirater ta console. Obsidian, coincé entre Unity et Unreal, doit maintenant gérer les attentes des joueurs. La faille de Unity a mis en lumière les risques des contenus annexes, et les joueurs attendent des réponses claires.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen
Final Fantasy : L'Art de Yoshitaka Amano à Prix Cassé – Une Offre Exceptionnelle à Ne Pas Manquer
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Il y a 1 heure

Final Fantasy : L'Art de Yoshitaka Amano à Prix Cassé – Une Offre Exceptionnelle à Ne Pas Manquer

Un coffret d’exception à prix réduit : l’art de Final Fantasy signé Yoshitaka Amano enfin accessible

L’édition collector The Sky: The Art of Final Fantasy, un recueil monumental de 824 pages illustrées par le légendaire Yoshitaka Amano, voit son prix chuter de moitié lors des Prime Big Deal Days d’Amazon. Initialement proposé à 200 dollars, ce coffret luxueux – incluant des volumes reliés, un flipbook animé, une estampe argentée et des documents exclusifs – est désormais disponible pour moins de 110 dollars. Une aubaine pour les fans de la saga et les amateurs d’art, complétée par des offres groupées sur d’autres ouvrages rares comme les Material Ultimania de Final Fantasy VII Remake ou le roman préquelle Traces of Two Pasts.

A retenir :

  • The Sky: The Art of Final Fantasy : 824 pages d’illustrations inédites par Yoshitaka Amano, réduit à 110 $ (-45 %) pendant les Prime Big Deal Days.
  • Un coffret premium avec 3 volumes reliés, un flipbook animé, une estampe sur acétate argenté et un livret exclusif sur les coulisses de l’artiste.
  • Final Fantasy VII Remake: Material Ultimania (PS4/PS5) à 25 $ (-37,5 %) : 300 pages de croquis et détails techniques, dont les designs alternatifs de Cloud et Midgar.
  • Offre spéciale : "2 livres achetés, le 3ᵉ offert" sur la sélection Final Fantasy, incluant Ultimania Archive Volume 2 (opus 7 à 9).
  • Le roman Traces of Two Pasts (15,46 $) plonge dans l’histoire de Sephiroth et Zack, parfait pour compléter une collection.

Un Voyage Onirique à Travers 35 Ans de Création

Imaginez tenir entre vos mains un morceau de l’âme visuelle de Final Fantasy. C’est précisément ce que propose The Sky: The Art of Final Fantasy, une édition collector qui transcende le simple statut d’artbook pour devenir une expérience immersive. Yoshitaka Amano, l’artiste emblématique derrière les dix premiers opus de la saga (1987–2002), y déploie son univers unique, où aquarelles éthérées et esquisses au crayon se mêlent pour donner vie à des personnages et des mondes devenus mythiques. Ce coffret, réédité en novembre 2023 par Dark Horse, n’est pas une simple compilation : c’est une plongée dans les archives personnelles de l’artiste, avec des illustrations jamais publiées et des croquis préparatoires qui révèlent les premières ébauches de Cloud, Sephiroth, ou encore les cités flottantes de Final Fantasy VI.

Ce qui frappe dès l’ouverture du coffret, c’est son ambition encyclopédique. Les 824 pages ne se contentent pas de présenter des images : elles racontent l’évolution graphique de la licence, des pixels 8-bit des débuts aux paysages peints à la main des opus PlayStation. Amano, connu pour son style "less is more", y dévoile des détails surprenants, comme les variantes rejetées pour les armures des chevaliers de Cornelia (FFI) ou les premières versions de Tifa, bien plus androgyne que dans le jeu final. Un travail de documentariste autant que d’artiste, qui fait de cet ouvrage une référence absolue pour les passionnés.


"Je voulais que chaque page respire, comme une partition musicale. Les blancs sont aussi importants que les traits." — Yoshitaka Amano, extrait de l’interview exclusive incluse dans le livret.

Un Objet d’Art à Part Entière : Le Luxe au Service de la Licence

Si le contenu est roi, la forme n’est pas en reste. The Sky se présente comme un écrin précieux, conçu pour sublimer son contenu. Le coffret en tissu noir, orné d’un ruban argenté et d’une couverture articulée, évoque les reliures des grimoires anciens – un clin d’œil subtil à l’univers fantasy de la saga. À l’intérieur, les surprises s’enchaînent :

  • Un flipbook animé reproduisant deux séquences cultes dessinées par Amano (dont l’ouverture de Final Fantasy VI), un hommage aux cinématiques peintes à la main des années 90.
  • Une estampe sur acétate rehaussée d’encre argentée, représentant une scène inédite de Final Fantasy X – un objet presque holographique quand la lumière le traverse.
  • Deux cartes postales grand format (30x40 cm), idéales pour encadrer, avec des illustrations de Bahamut et Shiva dans des poses dynamiques rares.
  • Un livret broché, All About Yoshitaka Amano, offrant un accès privilégié à ses ateliers de New York et Tokyo, avec des photos de ses outils (pinceaux usés, palettes de couleurs custom) et une interview où il évoque ses collaborations tendues avec Hironobu Sakaguchi, le créateur de la saga.

Chaque élément a été pensé pour créer une émotion tactile. Le papier épais, légèrement texturé, rappelle celui des estampes japonaises traditionnelles (ukiyo-e), tandis que la reliure des volumes permet une ouverture à 180° – idéal pour admirer les doubles pages sans cassure. "C’est le genre d’objet qu’on hésite à toucher, tant il semble fragile, mais qui est en réalité conçu pour durer des décennies", confie Marine L., collectionneuse interrogée par nos soins. Un investissement qui dépasse largement le cadre d’un simple livre.

"Derrière l’Écran" : Les Secrets de Fabrication d’un Mythe

Saviez-vous que le design original de Cloud Strife devait inclure une cicatrice en forme de croissant de lune ? Ou que Midgar, dans Final Fantasy VII, était à l’origine imaginée comme une cité flottante, avant que les limites techniques de la PS1 n’imposent un retour sur terre ? Ces anecdotes, et bien d’autres, sont révélées dans les Material Ultimania de Final Fantasy VII Remake, également en promotion pendant les Prime Big Deal Days.

Le premier volume, dédié au remake de 2020 (PS4), est une mine d’or pour les fans de game design. On y découvre :

  • Les 12 versions alternatives de Cloud, dont une où il portait une cape rouge (abandonnée pour éviter les comparaisons avec Dragoon de FFVI).
  • Les croquis des quartiers de Midgar, avec des notes manuscrites sur les inspirations réelles (le quartier de Kabukichō à Tokyo pour le Secteur 7).
  • Les storyboards des cinématiques, annotés par Tetsuya Nomura (réalisateur), montrant comment la scène du "train qui explose" a été retravaillée 8 fois pour coller à l’esprit du jeu original.

Le volume Material Ultimania Plus (PS5), lui, se concentre sur les nouveautés d’Intergrade :

  • Les concept arts des épisodes Yuffie, révélant que son histoire devait initialement se dérouler avant les événements du remake.
  • Une analyse technique des améliorations 4K/60 FPS, avec des comparatifs visuels entre les versions PS4 et PS5 (notamment sur les reflets dynamiques dans les flaques d’eau de Midgar).
  • Un chapitre entier sur le moteur Unreal Engine 4, expliquant comment Square Enix a contourné ses limites pour recréer le "style Amano" en 3D (via des shaders imitant les traits de crayon).

À noter : ces ouvrages ne sont pas de simples artbooks. Ils incluent des interviews des développeurs (dont Naoki Hamaguchi, directeur technique), des schémas de gameplay (comme les arbres de compétences abandonnés), et même des extraits de code commentés. "C’est comme avoir accès aux plans de construction d’une cathédrale", résume Julien D., moddeur spécialisé dans les jeux Square Enix.

Comment Compléter Sa Collection Sans Se Ruiner ?

Amazon propose une astuce maligne pour les collectionneurs : l’offre "Deux achetés, le troisième offert" sur sa sélection de livres Final Fantasy. Voici comment en profiter intelligemment :

  1. Commencez par les incontournables :
    • Final Fantasy VII Remake: Material Ultimania (25 $ au lieu de 40 $) – le duo PS4/PS5 est indispensable pour comprendre la refonte du jeu.
    • Final Fantasy Ultimania Archive Volume 2 (26,82 $) – couvre les opus 7 à 9, avec des analyses des thèmes musicaux de Nobuo Uematsu.
  2. Ajoutez un ouvrage rare :
    • Traces of Two Pasts (15,46 $) – un roman préquelle qui explore la jeunesse de Sephiroth et Zack, écrit en collaboration avec Kazushige Nojima (scénariste de la saga). "Un éclairage poignant sur la chute de Sephiroth, bien plus nuancé que dans le jeu", note Le Monde des Livres.
    • Final Fantasy X Ultimania (32 $) – pour les fans de Tidus et Yuna, avec des croquis des fayths et des explications sur le système des sphères.
  3. Profitez du troisième gratuit :
    • Optez pour Final Fantasy VI: The Complete Works (normalement 35 $), un artbook centré sur l’âge d’or de la saga (1994), avec des illustrations de Terra et Kefka par Amano.

Petit conseil : ces offres sont valables jusqu’à la fin des Prime Big Deal Days (généralement 48h), mais les stocks des éditions limitées comme The Sky peuvent s’épuiser rapidement. "L’an dernier, l’artbook de FFXV a été vendu out en moins de 12 heures", rappelle un vendeur Amazon sous couvert d’anonymat.

Pourquoi Ces Offres Sont-elles Si Rares ?

Les artbooks Final Fantasy, surtout ceux signés Amano, sont des objets de collection dont la valeur ne fait qu’augmenter. Plusieurs raisons expliquent leur rareté :

  • Tirages limités : Dark Horse et Square Enix impriment ces éditions en petites quantités pour préserver leur caractère exclusif. Par exemple, The Sky a été tiré à seulement 10 000 exemplaires pour le marché occidental.
  • Droits d’auteur complexes : Amano, bien que lié à Square Enix, possède les droits sur ses croquis originaux. Chaque réimpression nécessite des négociations longues, d’où les délais entre les éditions.
  • Demande des collectionneurs : Les artbooks des opus PS1 (FFVII à FFIX) se vendent entre 200 $ et 500 $ sur eBay, surtout s’ils sont neufs et sous cellophane.

Ces promotions Amazon sont donc une fenêtre d’opportunité pour acquérir des pièces qui prendront de la valeur. "Un exemplaire de The Sky en parfait état pourrait valoir 300 $ d’ici 5 ans", estime Christophe R., expert en objets de collection chez Heritage Auctions.

Le Mot de la Fin : Un Héritage à Préserver

Au-delà des économies réalisées, ces ouvrages représentent un patrimoine culturel. Yoshitaka Amano, aujourd’hui âgé de 71 ans, a annoncé en 2023 qu’il réduisait ses activités pour raisons de santé. The Sky pourrait bien être son chant du cygne sur la saga qu’il a contribué à définir. "Je ne sais pas si je ferai encore un artbook aussi complet. Peut-être est-ce l’heure de passer la main…", confiait-il à Famitsu en mars 2024.

Pour les joueurs qui ont grandi avec ces jeux, ces livres sont bien plus que de simples objets : ce sont des portes d’entrée vers la nostalgie, des clés pour comprendre pourquoi ces univers résonnent encore aujourd’hui. Et avec des réductions allant jusqu’à 50 %, il serait dommage de laisser filer l’occasion de posséder un morceau de cette magie.

Les Prime Big Deal Days d’Amazon transforment un rêve de collectionneur en réalité accessible. The Sky: The Art of Final Fantasy n’est pas qu’un artbook – c’est une œuvre d’art à part entière, un hommage vibrant à 35 ans de création, maintenant offert à un prix jamais vu. Associé aux Material Ultimania et au roman Traces of Two Pasts, ce coffret permet de reconstituer l’histoire visuelle et narrative de la saga, des premiers croquis d’Amano aux innovations techniques les plus récentes. Pour les indécis, un dernier argument : ces éditions ne seront pas réimprimées avant plusieurs années, si tant est qu’elles le soient un jour. Dans un monde où le numérique domine, ces livres rappellent que certaines œuvres méritent d’être touchées, feuilletées, collectionnées. Une chance à saisir avant que le compte à rebours ne s’achève.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Final Fantasy, c'est comme un bon vin : plus le temps passe, plus il devient précieux. Et avec 'The Sky', on a l'impression de tenir une bouteille millésimée. Yoshitaka Amano, c'est le sommelier qui nous guide à travers les arômes complexes de ses aquarelles et crayons. Chaque page est une dégustation, chaque illustration, une gorgée de nostalgie. C'est plus qu'un artbook, c'est une expérience immersive. Et avec Dark Horse qui le réédite, c'est comme si on avait droit à une deuxième chance de goûter à ce nectar. Alors, ne laissez pas filer cette opportunité, c'est le moment de faire de votre bibliothèque un véritable musée de la fantasy."

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic
GameStop : Les Codes Pokémon Chromatiques Koraidon & Miraidon Sont De Retour… Mais La Chasse Au Trésor Vire Au Cauchemar
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Il y a 1 heure

GameStop : Les Codes Pokémon Chromatiques Koraidon & Miraidon Sont De Retour… Mais La Chasse Au Trésor Vire Au Cauchemar

Pourquoi les fans de Pokémon s’arrachent-ils les cheveux devant les rayons de GameStop ?

GameStop a relancé la distribution des codes exclusifs pour obtenir Koraidon et Miraidon chromatiques dans Pokémon Écarlate et Violet, mais le système déçoit : 50 unités par magasin, des tickets de caisse à la place des cartes physiques, et une explosion des prix sur eBay (jusqu’à 50$ pour un code gratuit). Entre pénurie organisée, scalping effréné et responsabilités floues (GameStop pointe du doigt The Pokémon Company), les joueurs légitimes paient le prix fort. Une nouvelle crise qui relance le débat : les événements Pokémon sont-ils vraiment faits pour les fans… ou pour les revendeurs ?

A retenir :

  • Distribution chaotique : GameStop relance les codes pour Koraidon & Miraidon Shiny, mais avec seulement ~50 unités par magasin et un système de tickets de caisse peu pratique.
  • Marché noir en feu : Des codes gratuits en théorie se vendent jusqu’à 50$ sur eBay, avec des annonces multipliées par 10 depuis la relance.
  • GameStop vs. Pokémon Company : Le revendeur rejette la faute sur l’allocation des stocks, tandis que les joueurs accusent un système conçu pour le scalping.
  • Frustration générale : Les fans dénoncent une injustice – ceux qui font la queue repartent souvent bredouilles, tandis que les revendeurs raflent tout.
  • Le débat qui fâche : Faut-il réformer les distributions Pokémon pour éviter ces dérives ? Les alternatives (loteries, digital) sont-elles viables ?

La ruée vers l’or chromatique : quand GameStop devient un champ de bataille

Imaginez la scène : des dizaines de dresseurs massés devant un GameStop dès l’ouverture, smartphones en main, prêts à scanner le moindre bout de papier pour obtenir Koraidon ou Miraidon chromatique. Depuis le 15 mars 2024, c’est le quotidien des magasins participants aux États-Unis, où GameStop a relancé – après une première vague épuisée en 48h – la distribution de ces codes ultra-rare. Problème : entre stocks ridiculement limités (environ 50 par enseigne) et un système de tickets de caisse peu intuitif, l’opération tourne au fiasco. Les réseaux sociaux s’embrasent, avec des hashtags comme #PokémonScalping ou #GameStopFail en tête des tendances.

À l’origine, ces codes devaient être distribués sous forme de cartes physiques, comme pour les événements précédents. Mais face à la demande, GameStop a opté pour des reçus imprimés – une solution low-cost qui complique la tâche des joueurs. "On dirait une chasse au trésor sans carte", résume Alex, 22 ans, un dresseur ayant fait 3 GameStop différents sans succès. Pire : certains magasins auraient oublié de participer, ou reçu leurs stocks avec plusieurs jours de retard, selon des témoignages sur Reddit.


Pourtant, GameStop tente de se défendre. Dans un communiqué laconique, le revendeur explique que "les quantités sont déterminées par The Pokémon Company", et que les magasins n’ont "aucun contrôle" sur les stocks. Une réponse qui n’a pas convaincu Marcus, modérateur du subreddit r/PokemonScarletViolet : "C’est toujours la même reponse : ‘C’est pas nous, c’est eux’. Mais qui paie les pots cassés ? Les fans, encore une fois."

eBay, le paradis des scalpeurs : quand un code gratuit vaut 50 dollars

Si la pénurie est un problème, le marché noir en est la conséquence la plus visible. Dès les premières heures de la distribution, des centaines d’annonces ont envahi eBay, Facebook Marketplace et même Discord, avec des prix allant de 20$ à 50$ pour un simple code. "J’ai vu un lot de 5 codes partir à 150$", témoigne Sophie, 19 ans, qui a préféré abandonner après avoir essuyé trois refus en magasin.

Les données parlent d’elles-mêmes :

  • +400% d’annonces pour des codes Pokémon sur eBay depuis le 15 mars (source : Terapeak).
  • Prix moyen d’un code Koraidon/Miraidon Shiny : 32$ (contre 0$ en théorie).
  • Certains vendeurs proposent des "packs VIP" avec garantie de réception sous 24h… pour 80$.

Face à ce phénomène, The Pokémon Company reste silencieuse. Pourtant, la marque a déjà été critiquée pour des distributions similaires, comme celle de Mewtwo Shiny en 2022, où des codes s’étaient vendus jusqu’à 100$. "Ils savent très bien que ça va arriver, mais ils ne changent rien", s’indigne Thomas, collectionneur depuis 10 ans. Certains accusent même la marque de complicité passive : "Moins il y a de codes, plus ils deviennent ‘précieux’, et plus ça fait parler du jeu. C’est du marketing déguisé."

Derrière les codes, une question : les événements Pokémon sont-ils encore faits pour les fans ?

Cette crise relance un débat récurrent : les distributions physiques de Pokémon sont-elles encore adaptées à l’ère numérique ? Plusieurs solutions alternatives existent, mais chacune a ses limites :

  • Codes digitaux (via newsletter ou site officiel) : Risque de bots qui raflent tout en quelques secondes (comme pour les codes Pikachu World Championship 2022).
  • Loteries : Plus équitable, mais moins "magique" pour les collectionneurs qui aiment l’aspect physique.
  • Événements en magasin avec preuve d’achat : Compliqué à organiser et exclut les joueurs ne vivant pas près d’un revendeur.

Pour Julien, organisateur de tournois Pokémon en France, le problème est plus profond : "Les événements devraient récompenser l’engagement, pas la chance ou la rapidité. Pourquoi ne pas lier ces codes à des défis en jeu, ou à des participations à des tournois locaux ?" Une idée qui séduit, mais qui demanderait une refonte totale du système actuel.

Du côté des joueurs, la lassitude grandit. Emma, 28 ans, qui collectionne les Pokémon depuis Rouge et Bleu, avoue : "Avant, c’était excitant de chasser ces événements. Maintenant, c’est juste éreintant. On a l’impression de se battre contre des robots et des revendeurs, pas de jouer à Pokémon." Un sentiment partagé par beaucoup, qui voient dans ces distributions une trahison de l’esprit originel de la franchise : le partage et l’aventure.

Le saviez-vous ? L’histoire secrète des codes Pokémon (et pourquoi ils créent toujours la polémique)

Les codes distribués en magasin ne datent pas d’hier. Dès 2002, avec Pokémon Rubis et Saphir, Nintendo expérimentait des cartes e-Reader pour débloquer des événements spéciaux. Mais c’est avec Pokémon X et Y (2013) et l’arrivée des codes Mystère que le système s’est généralisé. À l’époque, les distributions étaient bien moins controversées… car bien moins scalpées.

Le tournant ? 2016, avec la sortie de Pokémon Soleil et Lune. Les codes pour Magearna ou Marshadow se sont vendus comme des petits pains sur eBay, marquant le début d’une ère où les revendeurs ont pris le contrôle. Depuis, chaque événement majeur est systématiquement monétisé par des tiers, avec une inflation des prix de 300% en moyenne (source : PriceCharting).

Ironie de l’histoire : en 2019, The Pokémon Company avait tenté une distribution 100% digitale pour Zeraora… avant de revenir aux codes physiques un an plus tard, sous la pression des fans nostalgiques. Un aller-retour qui montre bien les contradictions de la franchise : entre modernité et tradition, entre accessibilité et rareté artificielle.

Et maintenant ? Les pistes pour éviter un nouveau fiasco

Alors, que faire pour que la prochaine distribution ne tourne pas au cauchemar ? Voici les solutions les plus plausibles, selon les experts :

  • Limiter à 1 code par compte Nintendo : Techniquement faisable, mais nécessiterait une coordination avec les revendeurs.
  • Distribuer via l’appli Pokémon GO : Comme pour Meltan en 2018, mais avec un système de quêtes pour éviter le farming.
  • Organiser des événements en ligne avec des défis communautaires (ex : battre 1 million de raids pour débloquer un code).
  • Vendre des codes à prix fixe (5-10$) via le Pokémon Center, pour éliminer le marché noir.

Pour l’heure, GameStop et The Pokémon Company gardent le silence sur d’éventuelles améliorations. Mais une chose est sûre : si rien ne change, la prochaine distribution sera encore plus chaotique. Comme le résume Léo, 30 ans, un vétéran de la série : "On dirait que Pokémon a oublié que ses fans sont des joueurs, pas des collectionneurs obsédés ou des revendeurs. Dommage, parce qu’à la base, c’était juste censé être marrant."

La relance des codes Koraidon et Miraidon chromatiques par GameStop aura au moins eu un mérite : révéler au grand jour les failles d’un système à bout de souffle. Entre pénurie organisée, scalping assumé et communication floue, les joueurs légitimes sont une fois de plus les grands perdants. Pourtant, des solutions existent – à condition que The Pokémon Company et ses partenaires acceptent de repenser leurs événements pour l’ère moderne.

En attendant, une question persiste : la prochaine fois que vous verrez une file d’attente devant un GameStop, saurez-vous si ce sont des fans… ou des revendeurs ?

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"GameStop, c'est comme un Pokémon rare : tout le monde veut l'attraper, mais personne ne sait comment. Entre les stocks limités et les tickets de caisse, c'est un fiasco. Les fans sont en colère, et les scalpeurs se régalent. The Pokémon Company, tonton, tu nous dois des explications !"

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic
Black Ops 7 : Activision Écrase les Tricheurs en Moins de 30 Minutes – La Bêta Ouverte à Tous
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Il y a 2 heures

Black Ops 7 : Activision Écrase les Tricheurs en Moins de 30 Minutes – La Bêta Ouverte à Tous

Activision frappe un grand coup : 97 % des tricheurs bannis en moins de 30 minutes lors de la bêta de Black Ops 7. Grâce à Ricochet et au TPM 2.0, l’éditeur affiche une efficacité record, tout en ouvrant la bêta à tous et en introduisant un mode sans SBMM. Décryptage des mesures radicales et des promesses pour le lancement du 25 octobre.

A retenir :

  • 97 % des tricheurs neutralisés en 30 minutes : Ricochet et le TPM 2.0 montrent une efficacité sans précédent dès le 2 octobre.
  • 40 développeurs de cheats démantelés : Activision cible les sources, avec des sanctions proactives avant même la diffusion de vidéos frauduleuses.
  • Bêta ouverte et mode sans SBMM : Réponse aux demandes des joueurs, avec une transparence totale sur cartes, modes et arsenal.
  • Moins de 1 % de tricheurs en partie : Un record comparé à Warzone 2.0 (5 % de signalements en 2022).
  • Lancement le 25 octobre : Ricochet promet des défenses "encore plus robustes", avec un message clair aux fraudeurs.

Une bêta sous haute surveillance : le réveil brutal des tricheurs

Dès le 2 octobre 2024, la phase de test multijoueur de Call of Duty: Black Ops 7 a attiré une nuée de joueurs malintentionnés. Un scénario malheureusement classique pour les franchises compétitives, où les cheats pullulent dès les premières heures. Pourtant, cette fois, Activision avait préparé une réponse cinglante : selon ses propres chiffres, 97 % des comptes frauduleux ont été identifiés et bannis en moins de 30 minutes après leur connexion. Pire pour les rares survivants : moins de 1 % ont réussi à intégrer une partie, avant d’être éjectés "en quelques minutes", d’après l’éditeur.

Derrière cette efficacité record ? Une combinaison de technologies et de stratégies agressives. Le TPM 2.0 (Trusted Platform Module) et Secure Boot, déjà controversés pour leurs exigences matérielles, ont joué un rôle clé en verrouillant les failles exploitées par les logiciels tiers. Mais le vrai game-changer reste Ricochet, l’anti-cheat maison d’Activision, désormais doté de systèmes automatisés capables de détecter les comportements suspects en temps réel. "Nous agissons avant même que le tricheur ne réalise son méfait", affirme un porte-parole de l’éditeur, "et chaque tentative nous rend plus forts."


"On étouffe le phénomène dans l’œuf" : la guerre contre les créateurs de cheats

La répression ne s’arrête pas aux joueurs. Depuis le lancement de Black Ops 6, l’équipe Ricochet a démantelé plus de 40 réseaux de développeurs et revendeurs de cheats, certains sous surveillance avant même le début de la bêta. Une approche proactive qui vise à couper l’herbe sous le pied des fraudeurs. Preuve de son efficacité : la plupart des vidéos de triche circulant sur les réseaux sociaux émanaient de comptes déjà bannis au moment de leur publication.

"Nous ne voulons pas juste punir, nous voulons prévenir", explique un responsable chez Activision. Pour y parvenir, l’éditeur mise sur une collaboration étroite avec les plateformes comme YouTube ou Twitch, où les contenus frauduleux sont signalés et supprimés en urgence. Une stratégie qui porte ses fruits : lors de la bêta de Warzone 2.0 en 2022, près de 5 % des joueurs avaient rapporté des rencontres avec des tricheurs en une semaine. Cette fois, le taux est tombé sous la barre des 1 % – un progrès spectaculaire, même si certains joueurs légitimes dénoncent des faux positifs (comptes bannis par erreur).


Le grand ménage : TPM 2.0, Secure Boot et les sacrifices des joueurs

Derrière ces résultats se cache une réalité moins reluisante : les mesures anti-triche d’Activision reposent sur des technologies intrusives. Le TPM 2.0 et Secure Boot, obligatoires pour jouer, ont suscité des critiques dès leur annonce. Certains joueurs, notamment sur PC, ont dû mettre à jour leur matériel ou désactiver des logiciels légitimes (comme des outils de streaming) pour éviter des conflits. "C’est un mal nécessaire", justifie Activision, "mais nous travaillons à réduire les frictions pour les utilisateurs honnêtes."

Pourtant, les chiffres donnent raison à l’éditeur. Sur les 3 % de tricheurs restants après les 30 premières minutes, la quasi-totalité a été interceptée avant de pouvoir influencer une partie. Une performance qui s’explique par l’analyse comportementale en temps réel, couplée à une base de données de signatures de cheats mise à jour quotidiennement. "Nous avons appris des erreurs du passé", confie une source proche du projet Ricochet. "Avec Warzone, nous étions en réaction. Aujourd’hui, nous anticipons."


Bêta ouverte et mode sans SBMM : Activision tend la main aux joueurs

Parallelèlement à sa chasse aux tricheurs, Activision a choisi d’apaiser les tensions avec la communauté. Après une phase d’accès anticipé réservée aux précommandes, la bêta de Black Ops 7 s’ouvre désormais à tous, sans restriction. Une décision saluée, d’autant qu’elle s’accompagne d’une nouveauté attendue : une playlist sans SBMM (Skill-Based Matchmaking), ce système de correspondance souvent critiqué pour ses algorithmes trop stricts.

"Enfin ! On peut jouer entre potes sans se faire écraser par des pros", s’enthousiasme un joueur sur Reddit. Pour autant, ce mode "détendu" ne remplacera pas les parties classées, où le SBMM reste de mise. Un compromis qui semble satisfaire une majorité de joueurs, même si certains puristes regrettent l’époque des lobbies aléatoires. "C’est un pas dans la bonne direction", tempère un streamer, "mais il faudra voir comment ça évolue après le lancement."

Autre geste fort : une transparence totale sur le contenu du jeu. Cartes, modes multijoueurs (dont un nouveau "Gunfight" revisité) et arsenal complet ont été dévoilés, avec des vidéos de gameplay et des statistiques détaillées. Une communication qui tranche avec les polémiques passées, où Activision était souvent accusée de cacher des éléments clés (comme les microtransactions ou les déséquilibres).


25 octobre : le jour J et les promesses de Ricochet

La bêta ouverte sert aussi de terrain d’essai pour peaufiner les défenses avant le lancement officiel, prévu le 25 octobre. D’ici là, Ricochet promet des "niveaux de protection encore plus robustes", avec des mises à jour quotidiennes des listes noires et des algorithmes d’analyse. "Tous les systèmes seront activés à 100 %", prévient Activision, "et nos défenses ne feront que se renforcer."

Un avertissement clair aux fraudeurs en herbe, mais aussi une réponse aux sceptiques. Car malgré les progrès, des doutes persistent. Certains joueurs, comme le youtubeur Dr Disrespect, estiment que "les tricheurs trouveront toujours des failles", tandis que d’autres craignent un surcontrôle nuisible à l’expérience de jeu. "Si je me fais bannir parce que mon logiciel de capture d’écran est considéré comme un cheat, ça va être problématique", s’inquiète un utilisateur sur Twitter.

Reste une question : cette rigueur anti-triche suffira-t-elle à redorer le blason de Call of Duty, après des années de controverses (looterboxes, battle passes onéreux, serveurs instables) ? La réponse viendra des joueurs… et des chiffres de vente. En attendant, une chose est sûre : avec Black Ops 7, Activision a choisi la fermeté. À voir si le pari paiera.


Derrière l’anti-cheat : les coulisses d’une guerre invisible

Peu le savent, mais la lutte contre la triche chez Activision ressemble à une course aux armements. Dans les locaux de Ricochet, à Santa Monica, une équipe de 50 ingénieurs travaille 24h/24 pour analyser les nouvelles menaces. Leur arme secrète ? Un sandbox où ils testent eux-mêmes les cheats du marché, afin de comprendre leurs mécanismes et développer des contre-mesures.

"On achète les cheats comme n’importe quel joueur", révèle un employé sous couvert d’anonymat. "Sauf qu’au lieu de les utiliser, on les dissèque. Parfois, on trouve des failles dans notre propre système !" Une méthode qui a permis de bloquer des cheats comme "AimAssist Pro" ou "WallHax" avant même leur diffusion massive.

Autre détail méconnu : Activision collabore avec des hackers éthiques, rémunérés pour pirater Black Ops 7 et identifier ses faiblesses. "Ils nous attaquent comme le feraient des fraudeurs, mais avec notre bénédiction", explique un responsable. Une approche qui rappelle les bug bounty programs des géants tech, mais adaptée à l’univers du gaming.

Enfin, l’éditeur aurait investi plus de 20 millions de dollars dans Ricochet depuis 2021, dont une partie pour infiltrer les forums underground où s’échangent les cheats. "On connaît les pseudos des principaux développeurs", confie une source. "Certains sont sous surveillance depuis des années." Une guerre de l’ombre, où chaque victoire est éphémère… mais nécessaire.

Le message d’Activision est clair : Black Ops 7 sera le Call of Duty le plus protégé de l’histoire. Avec des résultats impressionnants dès la bêta (97 % de tricheurs bannis en 30 minutes) et une transparence inédite, l’éditeur semble déterminé à tourner la page des scandales passés. Pourtant, le vrai test commencera le 25 octobre, quand des millions de joueurs se rueront sur les serveurs. Les fraudeurs parviendront-ils à contourner Ricochet ? Les mesures anti-triche aliéneront-elles une partie de la communauté ? Une chose est sûre : cette fois, Activision a sorti l’artillerie lourde. Aux joueurs de juger si la cure vaut le mal.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Activision a montré les muscles avec Black Ops 7. 97% des tricheurs bannis en 30 minutes, c'est du jamais vu. Ricochet, l'anti-cheat maison, est devenu un véritable détective privé. Mais à quel prix ? Les joueurs PC doivent mettre à jour leur matériel, et les logiciels légitimes sont parfois bannis. Activision assure que c'est un mal nécessaire. Espérons que les progrès en valent la peine.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen
Red Dead Redemption 2 : Les versions PS5, Xbox Series X|S et Switch 2 se précisent – Un portage stratégique avant GTA VI ?
Actualité

Il y a 2 heures

Red Dead Redemption 2 : Les versions PS5, Xbox Series X|S et Switch 2 se précisent – Un portage stratégique avant GTA VI ?

Un portage surprise pour relancer l’un des plus grands westerns du jeu vidéo ?

Les indices s’accumulent : Red Dead Redemption 2 pourrait bien débarquer sur PS5, Xbox Series X|S et surtout Switch 2, d’après des fuites crédibles. Alors que Rockstar se prépare à lancer GTA VI en 2025, ce portage inattendu – six ans après la sortie originale – soulève des questions stratégiques. Avec plus de 61 millions de copies vendues, le jeu d’Arthur Morgan reste un poids lourd commercial, mais son adaptation sur la future console hybride de Nintendo représente un défi technique de taille. Entre opportunité financière et test des capacités de la Switch 2, voici ce qu’on sait (et ce qu’on suppose) de ce projet mystérieux.

A retenir :

  • Portage confirmé ? Des sources comme NateTheHate2 évoquent des versions PS5/Xbox Series X|S/Switch 2 en développement, sans date officielle.
  • Stratégie Rockstar : Une sortie discrète avant GTA VI (2025) pour éviter la concurrence, comme avec Red Dead Redemption sur Switch en 2023.
  • Défis techniques : La Switch 2 devra gérer un open-world exigeant (1080p/30 FPS sur PS4 Pro), après les compromis de The Witcher 3 (720p/30 FPS) sur l’ancienne Switch.
  • Enjeu commercial : 61 millions de ventes et un public inexploré sur Nintendo – une aubaine avant l’ère GTA VI.
  • Précédent Nintendo : Après Red Dead Redemption (2023), Rockstar confirme son intérêt pour les plateformes hybrides.

Un portage qui divise : entre évidence commerciale et silence radio

Depuis des mois, les spéculations vont bon train. NateTheHate2, fuiteur réputé pour ses informations sur Rockstar (notamment sur GTA VI), a relancé le débat en mai 2024 en affirmant que des versions PS5, Xbox Series X|S et Switch 2 de Red Dead Redemption 2 étaient "en préparation active". Pourtant, aucun communiqué officiel n’a suivi. Pourquoi un tel mutisme ?

Plusieurs hypothèses émergent. La première, et la plus plausible, est stratégique : Rockstar éviterait de cannibaliser l’attention autour de Grand Theft Auto VI, dont la sortie est prévue pour 2025. Le studio a déjà adopté cette approche avec le portage surprise de Red Dead Redemption sur Switch en août 2023 – annoncé seulement quelques jours avant sa sortie, sans campagne marketing massive. Un modèle qui pourrait se répéter.

Pourtant, l’absence d’annonce soulève des questions. RDR2 n’est pas un simple remaster : c’est un titre techniquement exigeant, surtout pour une Switch 2 dont les spécifications restent partiellement inconnues. Certains observateurs, comme le journaliste Jason Schreier (Bloomberg), tempèrent l’enthousiasme : "Rockstar a les ressources pour le faire, mais est-ce une priorité ? Leur focus est clairement sur GTA VI." Un avis partagé par une partie des fans, qui craignent un portage "bâclé" pour maximiser les profits avant la sortie du prochain opus.


Switch 2 : Le vrai test technique (et commercial) de Rockstar

Si les versions PS5 et Xbox Series X|S ne posent guères de problèmes – la rétrocompatibilité existe déjà, avec des améliorations graphiques via les modes "Performance" et "Qualité" –, la Switch 2 est une autre paire de manches. Le premier Red Dead Redemption (2010) avait pu être adapté en 2023 grâce à son âge et sa structure moins gourmande. Mais RDR2 (2018) est une bête bien différente :

  • Résolution et fluidité : Sur PS4 Pro, le jeu tournait en 1080p/30 FPS avec des baisses occasionnelles. La Switch 2 devra-t-elle se contenter de 720p, comme The Witcher 3 sur l’ancienne Switch ?
  • Monde ouvert et détails : Les vastes étendues de Saint Denis ou des Montagnes Grizzlies sont truffées de détails (végétation, NPCs, effets météo). Des compromis seront-ils nécessaires ?
  • Chargement et stockage : La Switch 2 utilisera-t-elle des cartes proprietary (comme la première Switch) ou des SSD ? Un point crucial pour les temps de chargement, critiques dans RDR2.

Pour Damien McFerran, rédacteur en chef de Nintendo Life, "Rockstar a tout intérêt à prouver que la Switch 2 peut gérer des jeux AAA récents. Mais attention à ne pas répéter les erreurs de The Witcher 3, où les sacrifices graphiques ont déçu." Un avis nuancé par Michael Pachter, analyste chez Wedbush Securities, qui rappelle que "le public de Nintendo est moins exigeant sur la technique. L’important, c’est l’expérience narrative – et RDR2 l’offre en abondance."

Un argument de poids : Red Dead Redemption 2 reste un phénomène culturel. En 2024, il se classe toujours parmi les 10 jeux les plus vendus sur Steam lors des soldes, et son mode multijoueur, Red Dead Online, bien que moins populaire que GTA Online, conserve une communauté active. Une sortie sur Switch 2 toucherait des millions de joueurs n’ayant jamais exploré les aventures d’Arthur Morgan.


"On nous avait promis une légende" : Le poids des attentes

Pour les fans, l’annonce (ou la non-annonce) de ces portages est un sujet sensible. RDR2 n’est pas qu’un jeu : c’est une expérience, souvent citée comme l’un des meilleurs récits du média. Certains redoutent que Rockstar, sous pression pour livrer GTA VI, ne consacrerait pas assez de ressources à ces versions. D’autres, comme @RDRNews sur Twitter, soulignent que "même une version 'allégée' vaudrait le coup pour découvrir ce chef-d’œuvre sur écran portable."

Le précédent de GTA: The Trilogy – Definitive Edition (2021) hante les esprits. Ce remaster, critiqué pour ses bugs et ses modifications controversées (comme la censure de certaines musiques), avait terni l’image de Rockstar. Un échec que le studio ne peut se permettre de répéter, surtout sur une plateforme comme la Switch 2, où les joueurs sont habitués à des adaptations soignées (ex : Doom Eternal, Diablo IV).

Cependant, un détail intrigue : en 2023, Take-Two Interactive (maison mère de Rockstar) a renouvelé les droits sur la bande-son de RDR2, incluant des morceaux de D’Angelo ou Willie Nelson. Un investissement qui suggère une longévité pour le titre, bien au-delà de sa sortie initiale. Comme le note Jeff Grubb, journaliste chez Giant Bomb : "Rockstar ne dépenserait pas de l’argent pour des licences musicales sans projet concret derrière. Ces portages sont une question de 'quand', pas de 'si'."


2025 : L’année charnière pour Rockstar et Nintendo

Tout converge vers 2025 : la sortie supposée de la Switch 2 (probablement en mars, comme la première Switch), celle de GTA VI (prévue pour l’automne), et maintenant, ces rumeurs de portage. Une coïncidence ? Peu probable.

Plusieurs scénarios sont envisageables :

  • Sortie en début d’année : Rockstar pourrait profiter du lancement de la Switch 2 pour annoncer RDR2 comme titre phare, avant de basculer sur GTA VI.
  • Bundle exclusif : Une édition spéciale Switch 2 + RDR2, comme Nintendo l’a fait avec Zelda: Tears of the Kingdom et la Switch OLED.
  • Silence jusqu’à 2026 : Si les ressources manquent, Rockstar pourrait reporter après GTA VI, comme avec GTA IV sur PS4/Xbox One (sorti en 2020, 12 ans après l’original).

Un élément clé à surveiller : les Nintendo Direct de début 2025. Si Rockstar prépare bien un portage, une révélation lors de ces événements serait logique. À moins que le studio ne privilégie une annonce en solo, comme pour GTA VI en 2023.

En attendant, une certitude : ces rumeurs reflètent une tendance plus large dans l’industrie. Les portages de jeux AAA sur Switch (ex : Assassin’s Creed Odyssey via le cloud) montrent que Nintendo n’est plus une plateforme "secondaire". Pour Rockstar, c’est l’occasion de diversifier son audience avant le tsunami GTA VI – tout en testant les limites de la Switch 2.


Derrière les coulisses : Pourquoi Rockstar joue la carte Nintendo

En 2018, l’idée d’un jeu Rockstar sur une console Nintendo semblait farfelue. Pourtant, en 2023, Red Dead Redemption a prouvé que l’éditeur osait franchir le pas. Pourquoi ce revirement ?

D’abord, l’argent. La Switch a vendu plus de 132 millions d’unités (chiffres 2024), un marché que Rockstar ne pouvait ignorer. Ensuite, l’évolution des habitudes : les joueurs veulent du contenu AAA en mobilité, comme le montre le succès de Diablo IV ou Resident Evil Village sur Switch.

Mais il y a aussi une dimension personnelle. Selon des sources internes citées par Kotaku, Dan Houser, ancien vice-président créatif de Rockstar, était un "fan inconditionnel de Nintendo". Bien qu’il ait quitté le studio en 2020, son influence persiste. Sam Houser, toujours aux commandes, aurait donné son feu vert pour explorer cette voie.

Enfin, un détail technique : le moteur RAGE (Rockstar Advanced Game Engine), utilisé pour RDR2 et GTA V, a été optimisé pour des configurations variées. Les versions PC et Stadia (avant la fermeture du service) prouvaient sa flexibilité. Une adaptation sur Switch 2, avec son architecture supposément proche des PS4/Xbox One, serait donc envisageable – à condition d’y mettre les moyens.

Entre stratégie commerciale, défis techniques et héritage culturel, le portage de Red Dead Redemption 2 sur PS5, Xbox Series X|S et Switch 2 est bien plus qu’une simple rumeur. C’est un test pour Rockstar : celui de sa capacité à gérer plusieurs fronts (les attentes des fans, la préparation de GTA VI, et l’exploration d’une nouvelle plateforme) sans sacrifier la qualité. Si ces versions voient le jour, elles pourraient redéfinir ce qu’on attend d’un portage sur console hybride – à condition que le studio évite les écueils du passé.

En attendant une annonce officielle, une chose est sûre : Arthur Morgan n’a pas fini de faire parler de lui. Et si la Switch 2 parvient à dompter les plaines sauvages de Red Dead Redemption 2, ce sera un signal fort envoyé à toute l’industrie : même les jeux les plus ambitieux peuvent trouver leur place sur une console portable.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Rockstar joue la carte Nintendo pour maximiser son audience avant le tsunami GTA VI. La Switch 2 pourrait être le test technique ultime, mais le silence radio est stratégique. Les fans espèrent une version allégée, mais Rockstar doit éviter les erreurs du passé. 2025 sera l'année charnière, avec des Nintendo Direct potentiellement révélateurs.

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Révisé et complété par Nakmen