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Tides of Annihilation : L’Affrontement Épique Contre Tyronoe et la Magie de la Brume Grise
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Il y a 1 heure

Tides of Annihilation : L’Affrontement Épique Contre Tyronoe et la Magie de la Brume Grise

Un duel spectaculaire entre mythes et modernité

A retenir :

  • Un combat contre Tyronoe, boss emblématique mêlant puissance brute et mécaniques tactiques, dans un Avalon onirique.
  • Un monde dual entre une Londres réaliste et un Avalon légendaire, uni par une brume aux pouvoirs mystérieux.
  • Un système de combat hybride : 4 armes, des invocations spectrales et une brume grise manipulable, inspiré des défis de Sekiro et Devil May Cry.
  • Plus de 30 boss uniques, chacun exigeant une stratégie adaptée, pour une expérience exigeante et variée.
  • Une ambiance visuelle entre réalisme sombre et fantastique lumineux, renforcée par une narration immersive.

Tyronoe : Quand le Mythe Devient un Cauchemar Tactique

Le dernier extrait de gameplay présenté lors du Xbox Partner Showcase a révélé ce qui promet d’être l’un des affrontements les plus mémorables de 2025 : le combat contre Tyronoe, un colosse spectral aux allures de cauchemar arthurien. Dès les premières secondes, le ton est donné : une arène miroité, où les reflets d’Avalon se brisent sous les coups de la protagoniste, Gwendolyn. Armée de sa lame courbée et entourée d’une brume grise tourbillonnante, elle affronte ce titan avec une agilité qui rappelle les duels les plus intenses de Devil May Cry 5, mais avec une touche bien plus stratégique.

Ce qui frappe immédiatement, c’est la fluidité du système de combat. Gwendolyn enchaîne les attaques au corps-à-corps avec une précision chirurgicale, tout en utilisant sa brume pour invoquer des chevaliers spectraux ou altérer l’environnement. Tyronoe, lui, répond par des assauts dévastateurs, obligeant le joueur à esquiver, parer et contre-attaquer avec un timing millimétré. Une mécanique qui n’est pas sans évoquer les boss de Sekiro: Shadows Die Twice, où chaque erreur se paie cash. Mais ici, la brume ajoute une couche supplémentaire : elle peut ralentir le temps, créer des leurres, ou même absorber les projectiles ennemis. Un outil polyvalent qui transforme chaque affrontement en un puzzle dynamique.

« Tyronoe incarne la dualité du jeu : une force brute enveloppée dans une esthétique poétique. C’est un boss qui teste à la fois les réflexes et l’intelligence du joueur. »Thomas V., game designer chez Eclipse Glow Games, lors d’une interview accordée à GameInformer.

Et c’est là que Tides of Annihilation se distingue : contrairement à beaucoup de hack and slash modernes, où les combats de boss se résument souvent à des patterns répétitifs, ici, chaque phase exige une réévaluation constante de sa stratégie. Tyronoe, par exemple, alterne entre des attaques lourdes qui écrasent le sol et des assauts rapides nécessitant des esquives latérales. La brume, elle, peut être utilisée pour créer des ouvertures ou neutraliser ses capacités. Un équilibre parfait entre action frénétique et réflexion tactique.


Londres et Avalon : Un Voyage Entre Deux Mondes

Si le combat contre Tyronoe est impressionnant, c’est aussi parce qu’il s’inscrit dans un univers visuellement stupéfiant. Tides of Annihilation joue sur un contraste saisissant entre une Londres contemporaine, plongée dans une brume persistante, et un Avalon mythique, où les couleurs éclatent comme dans un rêve fiévreux. Les développeurs d’Eclipse Glow Games ont puisé leur inspiration dans les légendes arthuriennes, mais aussi dans des œuvres comme Hellblade: Senua’s Sacrifice pour la transition entre les deux mondes.

La brume grise n’est pas qu’un simple effet visuel : c’est le lien mécanique entre ces deux réalités. En jeu, elle permet à Gwendolyn de basculer instantanément d’un Londres sombre et réaliste à un Avalon lumineux et surréaliste. Mais elle sert aussi de mécanique de gameplay : en l’utilisant, le joueur peut découvrir des passages secrets, activer des pièges, ou même modifier le comportement des ennemis. Une idée qui rappelle le "Dark World" de The Legend of Zelda: A Link to the Past, mais avec une approche bien plus dynamique et intégrée au combat.

« Nous voulions que le joueur ressente physiquement la frontière entre ces deux mondes. La brume n’est pas juste un filtre graphique : c’est une entité vivante, presque un personnage à part entière. »Clara M., directrice artistique du jeu, dans une présentation technique.

Cette dualité se retrouve aussi dans le design des ennemis. À Londres, Gwendolyn affronte des créatures corrompues par la brume, mi-humaines mi-spectrales, tandis qu’à Avalon, les adversaires prennent des formes plus éroïques ou monstrueuses, comme des chevaliers maudits ou des bêtes légendaires. Un choix qui renforce l’immersion et donne au jeu une identité visuelle forte, entre horreur lovecraftienne et fantaisie héroïque.


La Brume Grise : Bien Plus Qu’un Simple Pouvoir

Au cœur de Tides of Annihilation, il y a cette fameuse brume grise. Et elle est bien plus qu’un simple outil : c’est une mécanique centrale qui influence à la fois le combat, l’exploration et même la narration. Contrairement à d’autres jeux où les pouvoirs magiques servent surtout à frapper plus fort, ici, la brume offre une palette d’options stratégiques :

  • Invocations spectrales : Gwendolyn peut convoquer des chevaliers morts pour la seconder, chacun avec des compétences uniques (un tank, un soigneur, un tireur à distance).
  • Manipulation du temps : Ralentir les projectiles ennemis ou accélérer ses propres mouvements pour esquiver des attaques autrement mortelles.
  • Altération de l’environnement : Créer des plateformes éphémères, activer des pièges anciens, ou même corrompre temporairement les ennemis pour les retourner contre leurs alliés.
  • Vision spectrale : Révéler des objets cachés ou des faiblesses ennemies invisibles à l’œil nu.

Cette polyvalence en fait un outil aussi créatif que puissant. Par exemple, lors du combat contre Tyronoe, un joueur peut choisir de :

  • Utiliser la brume pour invoquer un chevalier-tank et distraire le boss pendant qu’il prépare une attaque lourde.
  • Ralentir le temps pour esquiver une salve de projectiles et contre-attaquer avec une combinaison d’armes.
  • Corrompre un pilier de l’arène pour le faire s’effondrer sur Tyronoe, infligeant des dégâts massifs.

« La brume, c’est comme si on avait mélangé la magie de Dishonored avec le système de parade de Sekiro. Ça donne une liberté incroyable, mais ça demande aussi une vraie maîtrise. »Julien L., testeur pour JeuxVideo.com.

Bien sûr, cette complexité a un prix : la courbe d’apprentissage est abrupte. Les premiers combats peuvent sembler décourageants, surtout pour les joueurs habitués à des hack and slash plus accessibles comme Bayonetta. Mais une fois maîtrisée, la brume transforme chaque affrontement en une chorégraphie mortelle, où chaque décision compte.


30 Boss et une Promesse : Réinventer le Hack and Slash

Avec plus de 30 boss uniques annoncés, Tides of Annihilation ne lâche rien en matière de variété. Chaque adversaire promet d’apporter son lot de mécaniques inédites, obligeant le joueur à remettre en question ses stratégies à chaque nouveau duel. Parmi les noms déjà évoqués par les développeurs :

  • Morgane la Fée : Une sorcière capable de manipuler la gravité, forçant Gwendolyn à combattre au plafond ou sur des murs mouvants.
  • Le Chevalier Noir : Un duel en miroir, où l’ennemi copie les mouvements du joueur avec un léger décalage.
  • Le Léviathan des Brumes : Un combat aquatique où la brume grise devient un océan à traverser, avec des vagues qui altèrent la physique.

Une approche qui rappelle les boss de Blasphemous ou Salt and Sanctuary, où chaque victoire se mérite après une phase d’observation et d’adaptation. Mais là où ces jeux misent sur une difficulté punitive, Tides of Annihilation semble chercher un équilibre entre exigence et accessibilité, avec des checkpoints généreux et un système de grades de performance (comme dans Devil May Cry) pour encourager la maîtrise.

« On ne veut pas d’un jeu où seuls les hardcore gamers peuvent progresser. Mais on veut que même les joueurs occasionnels ressentent cette satisfaction quand ils vainquent un boss après plusieurs tentatives. »Mark R., producteur exécutif.

Reste une question : comment le jeu gérera-t-il la narration autour de ces affrontements ? Les légendes arthuriennes regorgent de tragédies et de trahisons, et Eclipse Glow Games a promis une histoire mature et complexe, où Gwendolyn n’est pas une simple héroïne, mais une figure ambiguë, tiraillée entre son devoir et ses démons. Si le gameplay tient ses promesses, une narration à la hauteur pourrait faire de Tides of Annihilation bien plus qu’un simple hack and slash : une expérience complète, à mi-chemin entre God of War (2018) et Dark Souls.


Derrière les Coulisses : L’Inspiration Inattendue de la Brume

Saviez-vous que l’idée de la brume grise est née d’une erreur de rendu pendant le développement ? Lors des premiers tests, une anomalie graphique faisait apparaître des traînées floues autour des personnages. Au lieu de corriger le bug, l’équipe a décidé de l’exploiter, en faisant un élément clé du lore et du gameplay.

« On a réalisé que cette brume donnait une atmosphère unique, comme si le monde était en train de se déchirer. Ça collait parfaitement avec notre vision d’un Avalon en train de disparaître, englouti par le temps. »Alexandre K., programmeur principal.

Autre détail surprenant : les chevaliers spectraux invoqués par Gwendolyn sont inspirés de figures historiques réelles. Par exemple, l’un d’eux, Bedevere, porte une armure basée sur des croquis de la Tapisserie de Bayeux, tandis qu’un autre, Lancelot, a des mouvements calqués sur ceux d’un escrimeur du XIXe siècle. Une touche d’authenticité qui contraste avec le côté fantastique du jeu.

Enfin, la bande-son, composée par Sarah Schachter (connue pour son travail sur Assassin’s Creed Valhalla), mélange des chants grégoriens et des synthétiseurs modernes, créant une ambiance à la fois médiévale et futuriste. Un choix audacieux qui renforce l’idée d’un monde à cheval entre deux époques.


Verdict : Un Potentiel Énorme, à Condition de Tenir Ses Promesses

À en juger par ce gameplay, Tides of Annihilation a tout pour devenir l’un des meilleurs hack and slash de ces dernières années. Entre :

  • Un système de combat profond, où la brume grise offre une liberté stratégique rare.
  • Un design visuel époustouflant, avec une dualité Londres/Avalon magnifiquement exploitée.
  • Une promesse narrative ambitieuse, ancrée dans le mythe arthurien mais avec une touche moderne.
  • Une variété de boss qui pourrait rivaliser avec les meilleurs titres du genre.

Pourtant, des points d’interrogation subsistent :

  • La courbe de difficulté : Le jeu parviendra-t-il à satisfaire à la fois les vétérans et les nouveaux venus ?
  • L’équilibre des mécaniques : La brume grise sera-t-elle assez intuitive pour ne pas frustrer les joueurs ?
  • La durée de vie : Avec un focus si fort sur les boss, le reste du contenu (quêtes secondaires, exploration) sera-t-il à la hauteur ?

Une chose est sûre : si Eclipse Glow Games parvient à concrétiser ne serait-ce que 80% de ses ambitions, Tides of Annihilation pourrait bien devenir une référence du genre. En attendant, une seule solution : rester à l’affût des prochaines démonstrations, et croiser les doigts pour que la magie de la brume grise opère aussi bien en jeu que sur le papier.

Entre duels épiques, mécaniques innovantes et un univers visuellement envoûtant, Tides of Annihilation se profile comme un titre à suivre de près. Son mélange audacieux de légende arthurienne et de gameplay moderne, porté par une héroïne aussi mystérieuse que puissante, pourrait bien redéfinir ce qu’on attend d’un hack and slash en 2025. Tyronoe n’est qu’un avant-goût — et si le reste du jeu tient ses promesses, les joueurs pourraient bien se retrouver face à une œuvre majeure, où chaque combat raconte une histoire, et où chaque victoire se mérite par l’adresse comme par l’intelligence.

À marquer d’une pierre blanche dans les agendas : la sortie prévue pour l’automne 2025. D’ici là, une seule question persiste : parviendrez-vous à dompter la brume grise ?

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Tyronoe, c'est comme si on avait mélangé un boss de Devil May Cry avec un puzzle de Portal. Chaque coup est une décision stratégique, et la brume, c'est notre Dishonored en mode Sekiro. Si ça marche, on aura un hack and slash qui va faire des étincelles."
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

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