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Denshattack! : Quand les Shinkansen défient la gravité dans un cyberpunk social
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Il y a 50 jours

Denshattack! : Quand les Shinkansen défient la gravité dans un cyberpunk social

Un mélange explosif entre Tony Hawk et Jet Set Radio, mais sur des rails : Denshattack! ose transformer les Shinkansen en planches à roulettes géantes, le tout dans un cyberpunk japonais où la vitesse rime avec révolte. Développé par le studio espagnol Undercoders (à qui l’on doit Mail Mole), ce jeu hybride promet des figures acrobatiques à 300 km/h, une bande-son signée Tee Lopes (Sonic Mania), et une aventure narrative teintée de shonen, le tout dans un monde post-catastrophe climatique où les trains deviennent des armes de contestation. Prévu pour 2026 sur PC, PS5, Xbox Series X|S et Game Pass (dès le jour 1), avec une démo jouable lors de la Steam Next Fest, Denshattack! pourrait bien devenir l’un des indés les plus audacieux de ces prochaines années.

A retenir :

  • Un mélange inédit : Denshattack! fusionne l’ADN de Tony Hawk’s Pro Skater et l’univers des Shinkansen dans un sport extrême ferroviaire à 300 km/h, le tout enrobé d’une esthétique cyberpunk japonaise.
  • Une sortie multiplateforme : Disponible en 2026 sur PC, PS5, Xbox Series X|S et Game Pass (jour 1), avec une démo jouable lors de la Steam Next Fest pour un premier aperçu.
  • Une narration engagée : Un scénario inspiré des shonen et des subcultures japonaises (bosozoku, visual kei), où les trains deviennent des symboles de révolte sociale dans un monde post-catastrophe climatique.
  • Un gameplay hybride : Entre figures acrobatiques, courses en trois tours, duels ferroviaires et exploration libre, le jeu s’inspire de Jet Set Radio et F-Zero pour un mélange unique.
  • Personnalisation et collection : Des trains customisables (du Shinkansen futuriste au wagon rouillé), des graffitis, des stickers et des objets cachés à débloquer, le tout accompagné d’une B.O. électro signée Tee Lopes.
  • Un défi pour Undercoders : Le studio espagnol (Mail Mole, SuperEpic) doit prouver qu’il peut allier précision technique et folie créative dans ce projet ambitieux.

L’audace comme ligne de conduite : quand un jouet de train inspire un jeu vidéo

Tout commence avec un simple jouet : un train miniature japonais transformé en skate par les développeurs du studio espagnol Undercoders. Une étincelle qui, des années plus tard, donne naissance à Denshattack!, un projet aussi déraisonnable que fascinant. Imaginez : des Shinkansen customisés, lancés à 300 km/h sur des rails urbains, enchaînant loopings, grinds et sauts périlleux comme dans Tony Hawk’s Pro Skater. Sauf qu’ici, pas de skateboard, mais des wagons de plusieurs tonnes qui défient les lois de la physique. "On voulait recréer cette sensation de liberté extrême, mais avec l’inertie et le poids d’un vrai train. C’est un défi technique, mais aussi une métaphore de la résistance", explique l’un des développeurs lors d’une interview.

Le jeu s’inscrit dans une lignée de titres qui osent bousculer les codes, à l’image de Jet Set Radio (pour son côté street art rebelle) ou Densha de Go! (pour son réalisme ferroviaire, oui, vous avez bien lu). Mais Denshattack! va plus loin en y ajoutant une touche de Sonic en 3D pour la vitesse, et une esthétique cyberpunk nipponne qui rappelle Akira ou Ghost in the Shell. Le résultat ? Un mélange explosif qui pourrait bien séduire les fans de sports extrêmes comme ceux de narrations engagées.

Avec une sortie prévue en 2026 sur PC, PS5, Xbox Series X|S et Game Pass (dès le jour 1), ainsi qu’une démo jouable lors de la Steam Next Fest, le jeu a déjà tout pour attirer l’attention. Mais Undercoders sait que le vrai défi sera de concilier folie créative et gameplay précis – un équilibre délicat, même pour un studio habitué aux projets ambitieux comme Mail Mole ou SuperEpic.


"Au début, les gens nous regardaient avec des yeux ronds. Maintenant, ils veulent essayer. C’est ça, la magie des idées folles." — Un développeur d’Undercoders.

Cyberpunk social : quand les trains deviennent des armes de contestation

Denshattack! ne se contente pas d’être un jeu de figures acrobatiques sur rails. Il plonge le joueur dans un Japon futuriste fracturé, où les élites se protègent sous des dômes d’air purifié tandis que les banlieues déshéritées se réapproprient les lignes ferroviaires abandonnées. Dans ce décor post-catastrophe climatique, le Denshattack n’est pas qu’un sport : c’est un acte de résistance.

Les personnages, inspirés des subcultures japonaises comme les bosozoku (gangs de motards rebelles) ou les visual kei (mouvement musical et vestimentaire excentrique), incarnent cette révolte. Le scénario, teinté d’influences shonen, mêle combats épiques, dépassement de soi et critique sociale, le tout saupoudré d’une bande-son électro signée Tee Lopes (Sonic Mania, Streets of Rage 4). "On a voulu créer un univers où la vitesse n’est pas qu’une mécanique de jeu, mais une métaphore de la liberté. Ces kids qui grimpent sur des trains pour taguer des murs ou défier les autorités, c’est leur façon de reprendre le contrôle", confie un membre de l’équipe narrative.

L’esthétique, quant à elle, est un mélange de néons cyberpunk, de graffitis géants et de décors urbains décadents, rappelant autant Jet Set Radio que Blade Runner. Les développeurs promettent une aventure aussi stylisée qu’engagée, où chaque course ou figure accomplie contribue à libérer des quartiers ou à débloquer des histoires secondaires. Une approche qui rappelle Mirror’s Edge dans son mélange de parkour urbain et de récit politique.


"Ce n’est pas juste un jeu de train. C’est une déclaration." — Tee Lopes, compositeur de la bande-son.

Des rails au gameplay : comment Undercoders réinvente le skateboard ferroviaire

Si Denshattack! emprunte à Tony Hawk son système de figures enchaînées, il le réinvente avec une mécanique double couche : d’un côté, une conduite technique où le moindre déraillement se paie cash (l’inertie d’un train, ça ne pardonne pas) ; de l’autre, des combos aériens à déclencher sur des rampes improvisées (ponts, wagons empilés, toits d’usines…). "Un Shinkansen, ça ne se contrôle pas comme un skate. Il faut anticiper les virages, gérer la vitesse, et surtout, ne pas avoir le vertige !", s’amuse un game designer.

Les niveaux, variés, oscillent entre :

  • Exploration libre : Des objectifs non linéaires, comme taguer une ville entière à la Jet Set Radio, ou découvrir des zones secrètes cachées dans les bas-fonds de Tokyo.
  • Courses en trois tours : Avec des atajos (raccourcis) débloquables via des figures, et des pièges environnementaux (rails cassés, trains fantômes…).
  • Affrontements contre des boss : Des duels ferroviaires contre des rivaux, façon F-Zero revisité, où il faut à la fois éviter les attaques et enchaîner les combos pour l’emporter.

La cerise sur le gâteau ? Un système de personnalisation ultra-poussé, avec :

  • Des modèles de trains allants du Shinkansen futuriste au vieux wagon rouillé, chacun avec ses propres statistiques (vitesse, maniabilité, résistance).
  • Des stickers et graffitis à débloquer, inspirés des tags réels des banlieues japonaises.
  • Une bande-son dynamique qui s’adapte aux performances du joueur (plus les combos sont longs, plus la musique s’emballe).

Mais le vrai défi pour Undercoders sera d’équilibrer précision technique (indispensable pour éviter que le jeu ne devienne ingérable) et folie créative (pour garder cette sensation de liberté totale). "On ne veut pas d’un simulateur de train, ni d’un Tony Hawk avec des wagons. On veut quelque chose entre les deux : un jeu où chaque figure a du poids, mais où on a envie de recommencer encore et encore", résume le directeur du jeu.


"Le jour où j’ai réussi un 360° avec un Shinkansen à 250 km/h, j’ai su qu’on tenait quelque chose." — Un testeur interne.

Derrière les rails : l’histoire secrète d’un jeu qui aurait pu ne jamais exister

À l’origine, Denshattack! n’était qu’un prototype bâclé monté en une semaine lors d’un game jam. L’idée ? "Et si on faisait du skate, mais avec des trains ?". Le prototype, rudimentaire, a pourtant suffi à électriser les réseaux sociaux, poussant Undercoders à creuser le concept. "Les gens adoraient l’idée, mais personne ne croyait qu’on pourrait en faire un vrai jeu. Même nous, on avait des doutes", avoue un développeur.

Le tournant ? La rencontre avec Tee Lopes, le compositeur derrière Sonic Mania. "Quand il a entendu parler du projet, il a tout de suite dit : ‘Je veux faire la musique.’ Son enthousiasme nous a donné la force de continuer, même dans les moments difficiles", se souvient l’équipe. La bande-son, un mélange d’électro japonais, de punk rock et de synthwave, est devenue un pilier du jeu, renforçant son identité cyberpunk rebelle.

Autre défi : convaincre les éditeurs. "Beaucoup nous disaient : ‘C’est trop niche, ça ne marchera jamais.’ Mais on a tenu bon, et aujourd’hui, on a un partenariat avec Microsoft pour le Game Pass. Preuve que les idées folles ont leur place !" Le jeu a également bénéficié d’un soutien inattendu : celui des communautés japonaises de modélisme ferroviaire, qui ont fourni des données techniques pour rendre les trains crédibles… tout en permettant des acrobaties impossibles !

Aujourd’hui, Denshattack! est bien plus qu’un simple jeu : c’est le fruit d’une passion collective, portée par une équipe qui croit dur comme fer que les rails peuvent être un terrain de jeu révolutionnaire. Et si le pari est réussi, il pourrait bien inspirer une nouvelle génération de jeux hybrides, audacieux et profondément humains.

Comparaisons culturelles : entre Jet Set Radio, Akira et la réalité des banlieues japonaises

Denshattack! ne sort pas de nulle part. Il s’inscrit dans une longue tradition de jeux et d’œuvres qui mêlent révolte urbaine, esthétique cyberpunk et mouvements de contre-culture. Voici quelques références qui aident à comprendre son ADN :

Jet Set Radio (2000) : Le jeu de Sega qui a popularisé le roller en ville comme acte de rébellion, avec ses graffitis géants et sa bande-son électro. Denshattack! en reprend l’esprit, mais en remplaçant les rollers par des trains customisés.

Akira (1988) et Ghost in the Shell (1995) : Deux œuvres majeures du cyberpunk japonais, où la technologie cohabite avec le chaos social. Denshattack! emprunte leur imagerie néon et leur thématique de la révolte générationnelle.

Les bosozoku (années 70-90) : Ces gangs de motards japonais, connus pour leurs modifications de véhicules extrêmes et leur style vestimentaire outrancier, ont directement inspiré les personnages du jeu. "On a voulu recréer cette énergie, cette envie de se faire remarquer coûte que coûte", explique un character designer.

Densha de Go! (1996) : La série de simulation ferroviaire japonaise, ultra-réaliste, a servi de base pour… mieux la détournement. "On a étudié la physique des trains pendant des mois, pour mieux la briser ensuite !" s’amuse un programmeur.

Enfin, Denshattack! puise aussi dans la réalité des banlieues japonaises, où les jeunes utilisent parfois les trains comme toiles d’expression (graffitis, tags, ou même courses illégales sur les toits des wagons). Une dimension documentaire qui donne au jeu une authenticité rare.


"On ne veut pas juste faire un jeu fun. On veut raconter une histoire qui parle aux gens, qui les fasse réfléchir… et qui leur donne envie de monter sur un train pour de vrai !" — L’équipe de Denshattack!

Denshattack! est bien plus qu’un simple Tony Hawk sur rails : c’est une déclaration d’intention, un mélange audacieux de sport extrême, de révolte sociale et de cyberpunk japonais qui pourrait bien marquer les esprits. Entre ses figures acrobatiques à 300 km/h, son scénario engagé et sa bande-son électrisante, le jeu a tout pour devenir un incontournable des indés en 2026.

Reste une question : Undercoders parviendra-t-il à tenir ses promesses ? À équilibrer la folie créative et la rigueur technique nécessaire pour dompter des Shinkansen en pleine figure ? Une chose est sûre : avec une démo disponible lors de la Steam Next Fest et une sortie prévue sur Game Pass, les joueurs n’auront pas longtemps à attendre pour le découvrir. En attendant, une chose est certaine : dans l’univers de Denshattack!, les rails ne seront plus jamais ennuyeux.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"Un Tony Hawk avec des Shinkansen ?!* **Oui, mais en mieux.** *Denshattack!* c’est l’audace d’un studio qui ose mélanger *Jet Set Radio* et *Densha de Go!* – comme si on avait mis du *rrrrRRR!!!* dans un *Train Simulator*. **Problème ?** Le risque de finir en *Crash Bandicoot* (littéralement) à 300 km/h. Mais si c’est aussi stylé que prometteur, on signe ! *"Un train, c’est comme la famille : ça déraille parfois, mais ça reste solidaire."* – *OSS 117* (enfin, presque). 🚄🔥

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen