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DreamHack 2026 : Le Call of Duty League débarque au Royaume-Uni avec un Major historique
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Il y a 26 jours

DreamHack 2026 : Le Call of Duty League débarque au Royaume-Uni avec un Major historique

Le géant du gaming revient en force au Royaume-Uni avec un programme chargé : DreamHack pose ses valises à Birmingham en 2026, et le Call of Duty League en profite pour y organiser un Major. Entre compétition, culture geek et rassemblement communautaire, l’événement s’annonce comme un tournant pour l’esport européen.

A retenir :

  • DreamHack 2026 se tiendra du 26 au 29 mars au National Exhibition Centre (NEC) de Birmingham, marquant son retour au Royaume-Uni après des années d’absence.
  • L’événement accueillera le second Major du Call of Duty League (CDL) sur *Black Ops 7*, une première depuis l’ère *Modern Warfare*.
  • La France n’est pas en reste : Paris hébergera le Major IV, confirmant son statut de place forte de l’esport en Europe.
  • Entre tournois, concerts et LAN, DreamHack comble le vide laissé par la disparition des Insomnia Gaming Festivals et relance la scène britannique.
  • Les rumeurs évoquent aussi des étapes clés en Amérique du Nord, avec Toronto confirmée et Las Vegas dans la course pour les *Champs* 2026.

DreamHack fait son grand retour au Royaume-Uni : un événement attendu depuis des années

Après une absence remarquée, DreamHack revient enfin au Royaume-Uni pour une édition 2026 qui s’annonce déjà comme un incontournable. Du 26 au 29 mars, le National Exhibition Centre (NEC) de Birmingham accueillera des milliers de passionnés pour un mélange explosif d’esport, de concerts et de culture geek. Un retour en grande pompe qui comble un vide béant depuis la disparition des Insomnia Gaming Festivals, autrefois pilier de la scène britannique.

Ce qui rend cet événement encore plus spécial ? Son format hybride, alliant compétitions de haut niveau, espaces dédiés aux LAN parties et animations communautaires. Les organisateurs promettent une expérience immersive, où les visiteurs pourront à la fois vibrer devant des matchs professionnels et participer à des activités interactives. Une recette qui a déjà fait ses preuves lors des précédentes éditions européennes, comme à Jönköping (Suède) ou Leipzig (Allemagne), mais qui prend une dimension particulière outre-Manche.

Pour les fans britanniques, privés de grand rassemblement depuis des années, c’est une bouffée d’oxygène. Les billets devraient s’arrachent rapidement, d’autant que DreamHack mise sur une programmation variée, capable d’attirer aussi bien les hardcore gamers que les familles ou les curieux. Et avec le Call of Duty League en guest star, l’affluence pourrait bien battre des records.


« DreamHack a toujours été un lieu où la communauté se retrouve, où les souvenirs se créent. Birmingham est la ville idéale pour ce retour, avec une scène gaming dynamique et une infrastructure capable d’accueillir un événement de cette envergure. » — Un porte-parole de DreamHack, lors de l’annonce officielle.

Le Call of Duty League s’invite à la fête : Londres et Paris en première ligne

La cerise sur le gâteau ? DreamHack 2026 accueillera le second Major du Call of Duty League (CDL) sur *Black Ops 7*. Une première depuis 2020, lorsque la ligue avait fait escale à la Copper Box Arena de Londres pour un tournoi *Modern Warfare* restés dans les mémoires. Cette fois, les enjeux sont encore plus élevés : avec une tournée européenne élargie, l’Europe s’impose comme un territoire clé pour l’esport compétitif.

Mais le Royaume-Uni n’est pas le seul bénéficiaire de cette stratégie. La France, et plus précisément Paris, abritera le Major IV la même année. Une reconnaissance forte pour l’Hexagone, qui confirme son attractivité grandissante sur la scène internationale. Après des années dominées par les événements nord-américains, le centre de gravité du CDL semble enfin se déplacer vers l’Europe.

Pour les équipes, cette double étape européenne représente une opportunité stratégique. Les organisations basées en Europe, comme les London Royal Ravens ou les Paris Legion, pourraient profiter d’un avantage logistique et d’un soutien local accru. À l’inverse, les franchises américaines devront s’adapter à un public et à des conditions de jeu différentes – un défi qui promet des matchs encore plus intenses.

Reste une question : les fans britanniques, historiquement fidèles à Call of Duty, répondront-ils présent en masse ? Les organisateurs misent sur un engouement similaire à celui des années *Modern Warfare*, quand les salles étaient combles et l’ambiance électrique. Mais avec la concurrence d’autres titres comme *Valorant* ou *CS2*, le CDL devra redoubler d’efforts pour capter l’attention.

Derrière les écrans : comment DreamHack et le CDL préparent ce comeback

Ce retour du CDL en Europe n’est pas le fruit du hasard. Depuis 2023, les discussions entre Activision Blizzard, les organisateurs de DreamHack et les villes hôtes se sont multipliées. L’objectif ? Créer un calendrier équilibré, capable de satisfaire à la fois les fans américains et européens, tout en limitant la fatigue des joueurs liée aux déplacements transatlantiques.

Birmingham a été choisie pour plusieurs raisons :

  • Son emplacement central au Royaume-Uni, facile d’accès depuis Londres, Manchester ou même l’Europe continentale.
  • Le NEC, un lieu déjà rodé à l’accueil de grands événements (comme les Eurogamer Expo ou les MCM Comic Con).
  • Un écosystème gaming local dynamique, avec des universités et des associations très actives dans l’esport.

Côté logistique, les défis sont nombreux. Organiser un Major du CDL implique une coordination minutieuse : gestion des visas pour les joueurs internationaux, sécurisation des serveurs pour éviter tout lag, et mise en place d’une production audiovisuelle à la hauteur des standards de la ligue. Sans oublier l’aspect spectacle : DreamHack promet des animations inédites, comme des meet & greet avec les pros, des tournois amateurs en marge du Major, et même des concerts exclusifs.

Un détail intrigue cependant : pourquoi avoir attendu 2026 pour ce retour ? Selon nos sources, la réponse tiendrait à la fois à des contraintes contractuelles (certains accords avec des salles américaines limitaient les possibilités) et à une stratégie marketing. En alignant ce Major sur la sortie de *Black Ops 7*, Activision espère capitaliser sur l’engouement pour le nouveau titre, tout en offrant une vitrine idéale pour les nouvelles fonctionnalités compétitives du jeu.

Toronto et Las Vegas dans la course : l’Amérique du Nord contre-attaque

Si l’Europe brille en 2026, l’Amérique du Nord ne compte pas se laisser distancer. Toronto a déjà été officiellement désignée comme ville hôte pour l’un des Majors de la saison. Un choix logique : la scène canadienne est en pleine expansion, avec des équipes comme les Toronto Ultra qui attirent une base de fans de plus en plus large. De plus, la ville offre une infrastructure moderne et un accès facilité pour les équipes américaines.

Mais c’est Las Vegas qui cristallise toutes les rumeurs. Bien que rien ne soit encore confirmé, plusieurs indices laissent penser que la ville pourrait accueillir les Champs 2026 (le tournoi final du CDL) :

  • Les Atlanta FaZe, l’une des franchises les plus populaires de la ligue, seraient en pourparlers avancés pour un déménagement vers Las Vegas.
  • La ville a déjà accueilli des événements esport majeurs, comme les League of Legends Worlds 2021 ou des tournois de CS:GO.
  • Son statut de capitale du divertissement en fait un lieu idéal pour un spectacle à grande échelle, avec des salles comme la T-Mobile Arena ou le Mandalay Bay.

Si cette hypothèse se confirme, cela marquerait un tournant pour le CDL. Las Vegas deviendrait non seulement un hub compétitif, mais aussi un pôle d’attraction pour les fans, avec des hôtels, casinos et activités annexes pour transformer le voyage en expérience complète. Une stratégie qui rappelle celle de la NBA ou de la NFL, où les finales sont bien plus que des matchs : de véritables événements socioculturels.

Cependant, tous les observateurs ne sont pas convaincus. Certains craignent que cette américanisation du calendrier ne marginalise à nouveau l’Europe après 2026. « Si les Champs restent aux États-Unis, le CDL risque de perdre une partie de son audience européenne, déjà moins habituée aux horaires tardifs des streams », souligne un analyste esport sous couvert d’anonymat. Un défi de taille pour Activision, qui devra trouver le juste équilibre.

Pourquoi ce DreamHack 2026 pourrait tout changer pour l’esport européen

Au-delà de l’aspect compétitif, DreamHack 2026 pourrait bien marquer un tournant pour l’esport européen. Voici pourquoi :

  • Une vitrine pour les talents locaux : Avec deux Majors sur le continent, les joueurs européens auront plus d’opportunités de briller devant leur public. Des organisations comme Team Vitality (France) ou FNatic (Royaume-Uni) pourraient en profiter pour recruter et former la prochaine génération.
  • Un boost économique : Les villes hôtes (Birmingham, Paris) devraient bénéficier d’un afflux touristique significatif, avec des retombées pour les hôtels, restaurants et commerces locaux.
  • Une légitimation médiatique : Des chaînes comme BBC Sport ou ESPN France pourraient accorder une couverture inédite à l’esport, attirant un public plus large.
  • Un effet d’entraînement : Si cette édition est un succès, d’autres événements pourraient suivre, comme un retour des ESL One ou des Blast Premier en Europe.

Pourtant, des obstacles subsistent. Le coût des billets, l’accessibilité pour les jeunes fans, ou encore la concurrence d’autres jeux (comme *Valorant Champions* ou les *Internationaux de CS2*) pourraient limiter l’impact. Sans oublier la question cruciale : le public sera-t-il au rendez-vous ? Les organisateurs misent sur une campagne marketing agressive, avec des partenariats avec des influenceurs comme Ali-A ou Nadeshot, mais aussi des tarifs early-bird attractifs pour remplir les gradins.

Une chose est sûre : si DreamHack 2026 et le CDL parviennent à créer une dynamique durable, l’Europe pourrait enfin rivaliser avec l’Amérique du Nord en termes d’audience et d’investissements. « C’est notre chance de montrer que l’esport n’est pas qu’une affaire de NA. Les fans européens méritent des événements à leur mesure », déclare un manager d’équipe française.

Entre le retour triomphal de DreamHack au Royaume-Uni et l’arrivée du Call of Duty League avec deux Majors en Europe, 2026 s’annonce comme une année charnière pour l’esport. Birmingham et Paris deviennent les épicentres d’une scène compétitive en pleine mutation, tandis que Toronto et Las Vegas rappellent que l’Amérique du Nord reste un acteur incontournable. Pour les fans, c’est une opportunité rare de vivre l’esport en direct, dans une ambiance électrique. Pour les joueurs, une chance de briller sous les projecteurs locaux. Et pour l’industrie, un test grandeur nature : saura-t-elle transformer cet engouement en un modèle durable, ou ne sera-ce qu’un feu de paille ? Une chose est certaine : les 26 et 29 mars 2026 sont à marquer d’une pierre blanche. Les billets partiront vite, les hôtels se rempliront, et les légendes du CDL s’écriront peut-être sous les yeux de milliers de spectateurs. À vos agendas – et que le meilleur gagne.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
DreamHack au Royaume-Uni en 2026 ? Enfin une bonne nouvelle pour les fans de LAN qui en avaient marre de faire la queue pour les toilettes à l’Insomnia. Mais attention, entre le CDL qui débarque et les tarifs qui vont exploser, il y a fort à parier que ce sera plus un festival pour influenceurs que pour les vrais gamers. On verra si Birmingham tient la pression... ou si c’est juste du marketing pour Black Ops 7.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen