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Escape From Dukov : Le Shooter Solo Cartoonesque Qui Veut Réinventer l'Extraction
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Il y a 14 jours

Escape From Dukov : Le Shooter Solo Cartoonesque Qui Veut Réinventer l'Extraction

Un *extraction shooter* solo qui mise sur l'originalité

Escape from Dukov débarque le 16 octobre sur PC avec une proposition audacieuse : un mélange de tir tactique, de survie solo et de construction de base, le tout enveloppé dans un style cartoon qui contraste avec le réalisme sombre des titres comme Escape from Tarkov. Développé par une petite équipe, ce jeu mise sur une expérience 100 % solo, sans microtransactions, où chaque expédition peut se terminer en catastrophe... ou en victoire éclatante. Avec un système de craft poussé, une IA ennemie réactive et une génération procédurale des cartes, il promet une rejouabilité rare dans le genre. Et avec un prix de lancement réduit à 15,83 $ pendant deux semaines, il pourrait bien séduire les joueurs en quête d’un défi à la fois mignon et impitoyable.

A retenir :

  • Un *extraction shooter* solo inédit : mélange de stealth, de tir tactique et de gestion de base, avec un style cartoon qui détonne.
  • Construction d’un vaisseau spatial : optimisez vos ressources pour fuir la planète avant qu’il ne soit trop tard.
  • Génération procédurale et fog-of-war : chaque partie est unique, avec des ennemis et des ressources aléatoires.
  • 15,83 $ en early-adopter discount (au lieu de 18 $) pendant deux semaines – une occasion à ne pas manquer.
  • 100 % solo, sans microtransactions : une expérience pure, sans pression multijoueur ni achats intégrés.
  • Un défi à la fois accessible et exigeant : entre Risk of Rain 2 et The Cycle: Frontier, mais avec une identité visuelle unique.

Un *Extraction Shooter* Qui Ose le Dérisoire

Imaginez un mélange entre Metal Gear Solid et un dessin animé des années 90, le tout saupoudré d’une bonne dose de survie impitoyable. C’est exactement ce que propose Escape from Dukov, un extraction shooter solo qui débarque le 16 octobre sur Steam et l’Epic Games Store. Dans un genre souvent dominé par des ambiances sombres et réalistes – pensez à Escape from Tarkov ou Hunt: Showdown –, ce titre mise sur un style cartoon décalé pour attirer les joueurs. Mais attention : derrière ses airs de comédie se cache un gameplay exigeant, où chaque erreur peut coûter cher.

Le principe est simple : vous incarnez un survivant piégé sur une planète hostile, peuplée d’ennemis aussi ridicules que dangereux. Votre objectif ? Récupérer un maximum de loot, améliorer votre équipement, et surtout, construire un vaisseau spatial pour vous échapper. Mais pour y parvenir, il faudra survivre à des expéditions de plus en plus risquées, où le fog-of-war (brouillard de guerre) limite votre visibilité et où chaque bruit peut attirer des hordes d’ennemis. Un mélange de stealth, de tir tactique et de gestion de ressources qui rappelle par moments The Cycle: Frontier, mais dans un cadre bien plus décalé et solo.

Et pour couronner le tout, le jeu propose une phase de construction de base entre chaque mission. Ici, pas de multijoueur ni de pression sociale : vous gérez votre progression à votre rythme, en optimisant vos stocks, en améliorant vos armes et en préparant votre échappée. Une approche qui n’est pas sans rappeler Valheim, mais avec une touche de science-fiction arcade.


Avec un prix de lancement réduit à 15,83 $ (au lieu de 18 $) pendant les deux premières semaines, Escape from Dukov mise sur son originalité pour se faire une place. Mais attention : derrière son apparence mignonne et colorée se cache un défi coriace, où la perte de votre butin en cas de défaite n’est jamais bien loin.

Un Univers Mignon, une Difficulté Sans Pitié

Ne vous fiez pas à son design cartoon : Escape from Dukov est un jeu impitoyable. Ici, pas de seconde chance : si vous mourrez, vous perdez tout votre loot, et il faudra repartir de (presque) zéro. Une mécanique héritée des extraction shooters classiques, mais transposée dans un univers où les ennemis ressemblent à des personnages sortis d’un dessins animé des années 80.

La génération procédurale joue un rôle clé dans cette difficulté. Chaque expédition est unique : les ressources sont placées aléatoirement, tout comme les ennemis, dont l’IA réagit dynamiquement à vos actions. Faites trop de bruit, et vous vous retrouverez rapidement encerclé. Trop lent ? Les autres survivants (contrôlés par l’IA) pourraient bien vous devancer. Une tension constante, renforcée par le fog-of-war, qui limite votre champ de vision et vous force à avancer avec prudence.

Heureusement, le jeu offre plusieurs façons d’aborder les missions. Vous préférez l’infiltration discrète ? Utilisez des silencieux et évitez les combats. Vous êtes plutôt du genre bourrin ? Chargez à l’arme lourde, mais préparez-vous à affronter des vagues d’ennemis. Et entre chaque sortie, la construction de votre base vous permet de stocker vos ressources, d’améliorer votre équipement et de progresser vers l’objectif ultime : assembler votre vaisseau spatial pour quitter la planète.


Le système de craft est particulièrement poussé. Vous pouvez modifier vos armes en profondeur, ajouter des accessoires, et même fabriquer des pièges pour prendre l’avantage sur vos adversaires. Une liberté qui rappelle Risk of Rain 2, mais avec une dimension stratégique plus marquée.

Un Mélange de Genres Qui Détonne

Escape from Dukov se distingue par sa fusion inédite de mécaniques. D’un côté, on retrouve les codes de l’extraction shooter : loot aléatoire, perte totale en cas de mort, et une tension constante. De l’autre, des éléments de survival et de base-building, avec une progression persistante entre les parties. Un mélange rare, surtout dans un titre 100 % solo.

Contrairement à des jeux comme DMZ (le mode extraction de Call of Duty) ou Marauders, qui misent sur le multijoueur, Escape from Dukov offre une expérience individuelle et immersive. Pas de teammates pour vous couvrir, pas d’ennemis humains pour vous embêter : juste vous, votre équipement, et une planète hostile à dominer. Une approche qui pourrait séduire les joueurs en quête d’un défi solo, sans la pression des interactions sociales.


La génération procédurale des cartes ajoute une couche supplémentaire de rejouabilité. Contrairement à des titres comme The Finals, où les arènes sont fixes, ici, chaque partie est une nouvelle aventure. Les ressources changent, les ennemis aussi, et même les objectifs peuvent varier. Une variété qui, combinée au système de craft et à la construction de base, promet des dizaines d’heures de jeu sans jamais tomber dans la routine.

Enfin, le jeu mise sur un modèle économique transparent : pas de microtransactions, pas de battle pass, juste une expérience pure et sans pression. Un choix audacieux dans un marché où les jeux en early access ou en live service pullulent.

Derrière les Canards, une Équipe Passionnée

Ce qui rend Escape from Dukov encore plus intéressant, c’est son histoire. Développé par une petite équipe indépendante, le jeu est né d’une volonté de réinventer l’extraction shooter en le rendant plus accessible, mais sans sacrifier la profondeur stratégique. Les développeurs, fans de Escape from Tarkov et de Hunt: Showdown, voulaient créer un titre qui garde l’adrénaline et la tension du genre, mais avec une approche plus légère et solo.

Le choix du style cartoon n’est pas anodin. Selon les créateurs, il s’agissait de casser les codes du genre, souvent associé à des univers sombres et réalistes. Ici, les ennemis sont des canards anthropomorphes, les armes ont des designs délirants, et les environnements regorgent de détails humoristiques. Mais ne vous y trompez pas : derrière cette façade se cache un gameplay exigeant, où chaque décision compte.


Les premiers retours des testeurs sont prometteurs. Beaucoup soulignent la qualité du level design, la réactivité de l’IA, et surtout, la sensation de progression entre chaque partie. Certains regrettent cependant un manque de variété dans les ennemis à haut niveau, et une difficulté parfois trop abrupte pour les nouveaux joueurs. Des points que les développeurs promettent d’adresser via des mises à jour post-lancement.

Pour Qui est Fait *Escape from Dukov* ?

Ce jeu s’adresse avant tout aux amateurs de défi solo. Si vous aimez les rogue-lites comme Hades ou Risk of Rain 2, mais avec une touche de gestion stratégique, vous devriez y trouver votre compte. Les fans d’extraction shooters à la recherche d’une alternative moins punitive que Escape from Tarkov pourraient aussi être séduits, même si la difficulté reste bien présente.

En revanche, si vous cherchez un jeu multijoueur ou une expérience 100 % action sans gestion de ressources, passez votre chemin. Ici, la stratégie et la préparation sont aussi importantes que les réflexes. Et si le style cartoon peut en rebuter certains, il donne au jeu une identité visuelle forte, loin des clichés du genre.


Enfin, avec son prix abordable et son absence de microtransactions, Escape from Dukov se positionne comme un jeu honnête, conçu pour le plaisir des joueurs plutôt que pour maximiser les profits. Une rareté dans l’industrie actuelle, qui mérite d’être soulignée.

Escape from Dukov arrive à point nommé pour bousculer les codes de l’extraction shooter. Avec son mélange de tir tactique, de survie solo et de construction de base, il offre une expérience unique, à mi-chemin entre Risk of Rain 2 et The Cycle: Frontier, mais avec une identité visuelle résolument décalée. Son style cartoon ne doit pas tromper : derrière ses airs de comédie se cache un gameplay exigeant, où chaque décision a des conséquences.

Disponible le 16 octobre sur Steam et l’Epic Games Store au prix réduit de 15,83 $ pendant deux semaines, il a tout pour séduire les joueurs en quête d’un défi solo stimulant et original. À suivre de près, donc, surtout si vous êtes fan de rogue-lites ou de shooters tactiques avec une touche de gestion stratégique.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Escape from Dukov, c'est comme si Metal Gear Solid avait décidé de faire un break et de se mettre à la peinture à l'eau. Un cartoon qui cache un gameplay exigeant, où chaque erreur est fatale. Si vous aimez les défis solo et les environnements procéduraux, c'est votre jeu. Sinon, passez votre chemin, les canards ne sont pas là pour rigoler."

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic