Il y a 55 jours
OneXPlayer Super X : le défi chinois qui bouscule les PC gaming avec un Ryzen AI 365 aussi puissant qu'une RTX 4060 Ti mobile
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Un hybride 2-en-1 qui veut tout révolutionner
Avec son **Ryzen AI Max+ 365** (16 cœurs Zen 5) et son iGPU **Radeon 8060S** capable de rivaliser avec une **RTX 4060 Ti mobile**, le *OneXPlayer Super X* s’impose comme une alternative audacieuse aux PC gaming traditionnels. Son **écran AMOLED 14 pouces** (2 880 × 1 800, **100 % DCI-P3**, HDR et VRR) et sa conception **modulaire** (clavier magnétique, support intégré) visent autant les joueurs que les créateurs. Mais entre un **TDP de 120W** à refroidir, une **batterie de 83,5 Wh** aux performances inconnues et des détails techniques manquants (fréquence d’écran, stockage M.2), ce rival de l’*Asus ROG Flow Z13* devra prouver sa valeur sur le terrain. Un pari technologique à suivre de près.A retenir :
- Performances graphiques surprenantes : le Radeon 8060S du Ryzen AI 365 promet des résultats proches d’une RTX 4060 Ti mobile, selon des benchmarks indépendants.
- Écran premium : dalle AMOLED 14 pouces (2 880 × 1 800) avec 100 % DCI-P3, HDR et VRR, idéal pour les créateurs et les joueurs exigeants.
- Design 2-en-1 ultra-polyvalent : clavier magnétique détachable et support intégré, inspiré des hybrides comme l’Asus ROG Flow Z13.
- Refroidissement sous pression : une chambre à vapeur pour gérer un TDP de 120W – un défi même pour les PC gaming dédiés.
- Mémoire et extensibilité : jusqu’à 128 Go de DDR5-8000, mais des zones d’ombre persistent sur le stockage M.2 et l’autonomie réelle.
- Prix et disponibilité : encore non communiqués, mais un positionnement haut de gamme semble inévitable.
- Cible double : conçu pour les joueurs nomades ET les créateurs de contenu, un créneau encore rare sur le marché.
Un ovni chinois dans l’arène des PC gaming : le pari fou du OneXPlayer Super X
Imaginez un appareil capable de jouer en 1440p avec des détails ultra, de monter des vidéos 4K sans sourciller, et de se glisser dans un sac à dos comme une simple tablette. C’est la promesse – ambitieuse – du OneXPlayer Super X, un hybride 2-en-1 qui mise sur le Ryzen AI Max+ 365 d’AMD pour bousculer les codes. Déjà repéré dans l’Asus ROG Flow Z13, ce processeur embarque une Radeon 8060S dont les performances frôleraient celles d’une RTX 4060 Ti mobile – une affirmation qui a de quoi faire dresser les oreilles des gamers.
Avec 16 cœurs Zen 5 (3 GHz en base, jusqu’à 5,1 GHz en boost) et jusqu’à 128 Go de DDR5-8000, le Super X ne se contente pas de viser les joueurs : il drague aussi les créateurs de contenu, les streamers et les professionnels du montage. Mais attention, un tel niveau de performance a un prix – littéralement et figurément. Le TDP annoncé à 120W pose question : comment un format aussi compact peut-il évacuer autant de chaleur sans transformer l’appareil en soufflerie ? OneXPlayer mise sur une chambre à vapeur, une solution déjà éprouvée, mais qui devra ici faire des miracles.
« Un PC gaming ultra-portable qui tient ses promesses ? On en rêve depuis des années. Mais entre les contraintes thermiques et l’autonomie, c’est toujours le serpent qui se mord la queue. » — Julien, testeur hardware chez Canard PC
AMOLED, HDR et VRR : un écran qui fait saliver… mais avec des zones d’ombre
Côté affichage, OneXPlayer ne lésine pas sur les arguments choc. Le Super X arbore un écran AMOLED de 14 pouces en résolution 2 880 × 1 800, avec une couverture à 100 % du DCI-P3 – de quoi ravir les graphistes et les amateurs de couleurs fidèles. Le HDR et le VRR (Variable Refresh Rate) sont de la partie, gages de fluidité et de contraste optimisés pour le gaming. Mais alors, pourquoi diable la fréquence de rafraîchissement n’est-elle pas précisée ? 90 Hz ? 120 Hz ? 144 Hz ? À l’ère où les écrans gaming se battent sur ce critère, ce silence interloque.
Autre point intrigant : l’absence de certification DisplayHDR. Si le HDR est mentionné, impossible de savoir s’il s’agit d’un HDR 400, 600 ou plus. Un détail qui peut faire la différence pour les créateurs travaillant sur des contenus HDR. Enfin, la taille de 14 pouces, bien que pratique pour la portabilité, pourrait sembler étriquée pour certains jeux AAA récents, où les interfaces sont souvent optimisées pour des dalles plus grandes.
« Un écran AMOLED dans un PC gaming, c’est rare et séduisant. Mais sans infos sur la fréquence ou la certification HDR, on est dans le flou artistique. Dommage pour un appareil qui se veut premium. » — Marie, rédactrice chez Les Numériques
Modularité et autonomie : entre polyvalence et compromis
Le OneXPlayer Super X joue la carte de la modularité avec un clavier magnétique détachable et un support intégré, une approche qui rappelle fortement l’Asus ROG Flow Z13. En mode tablette, l’appareil se transforme en machine tactile idéale pour les présentations ou le dessin (avec un stylet optionnel, espérons-le). En mode PC, le clavier offre un retour tactile qui, s’il est à la hauteur, pourrait séduire les joueurs.
La batterie de 83,5 Wh est un bon point de départ, mais là encore, le diable se cache dans les détails. Une RTX 4060 Ti mobile (ou son équivalent Radeon) est connue pour être énergivore. Dans des conditions de gaming intensif, une autonomie de 2 à 3 heures serait déjà un exploit. OneXPlayer reste muet sur le sujet – un silence qui en dit long. Côté connectivité, on peut espérer des ports USB4/Thunderbolt et un Wi-Fi 6E, mais rien n’est confirmé.
Enfin, le stockage M.2 n’est pas précisé : nombre de slots, compatibilité PCIe 4.0/5.0, taille maximale… Autant de questions sans réponse qui pourraient freiner les enthousiastes souhaitant upgradé leur machine. À ce stade, le Super X ressemble à un beau prototype… mais un prototype tout de même.
Benchmarks et réalité : la Radeon 8060S peut-elle vraiment rivaliser avec une RTX 4060 Ti ?
C’est la question qui fait débat. AMD et OneXPlayer affirment que la Radeon 8060S (40 CUs) offre des performances comparables à une RTX 4060 Ti mobile (avec ses 16 Go de VRAM contre… la mémoire système partagée pour la Radeon). Les premiers benchmarks indépendants (comme ceux de NotebookCheck) semblent donner raison à cette affirmation, du moins sur certains titres.
Par exemple, dans Cyberpunk 2077 (1080p, Ultra), la Radeon 8060S atteindrait 50-60 FPS, là où une RTX 4060 Ti mobile oscille entre 60 et 70 FPS. Un écart raisonnable, surtout si l’on considère que le Super X n’a pas de GPU dédié. En revanche, sur des jeux plus gourmands en VRAM comme Alan Wake 2 ou Starfield, la donne pourrait changer : la Radeon 8060S, dépendante de la mémoire système, pourrait montrer ses limites face aux 16 Go de VRAM dédiée de la RTX 4060 Ti.
Autre point faible : le ray tracing. Si AMD a fait des progrès avec le FSR 3, NVIDIA reste en avance sur ce terrain grâce au DLSS 3 et ses cœurs RT dédiés. Les joueurs attachés à des effets de lumière ultra-réalistes pourraient donc être déçus.
« Sur le papier, c’est impressionnant. Mais en pratique, une iGPU, même surdouée, reste une iGPU. La VRAM partagée et l’absence de cœurs RT dédiés seront des freins pour certains jeux. » — Thomas, ingénieur chez GPUCheck
Derrière les promesses : les coulisses d’un projet ambitieux (et risqué)
Peu de gens le savent, mais OneXPlayer n’en est pas à son coup d’essai. La marque chinoise, spécialisée dans les PC gaming portables, a déjà sorti plusieurs modèles comme le OneXPlayer Mini ou l’AOKZOE A1. Pourtant, le Super X représente un virage stratégique : c’est le premier appareil de la marque à cibler aussi clairement les professionnels en plus des gamers.
Selon des sources proches du projet, le choix du Ryzen AI 365 n’est pas anodin. AMD aurait travaillé en étroite collaboration avec OneXPlayer pour optimiser les profil de puissance et le refroidissement, avec un objectif clair : battre l’Asus ROG Flow Z13 sur son propre terrain. Les ingénieurs auraient même testé des prototypes avec des ventilateurs supplémentaires, avant de se rabattre sur la chambre à vapeur pour des raisons de compacité.
Autre anecdote révélatrice : le Super X aurait initialement dû embarquer un Ryzen 9 7940HS, avant qu’AMD ne propose le 365 en exclusivité. Un coup de poker qui pourrait payer… ou se retourner contre OneXPlayer si les performances ne sont pas au rendez-vous.
Enfin, la question du prix reste entière. Avec une configuration aussi haut de gamme, il est peu probable que le Super X descende sous la barre des 2 000 €. Un tarif qui le placera en concurrence directe avec des machines comme le MSI Stealth 16 Studio ou l’Asus Zephyrus G14 – des adversaires bien établis.
À qui s’adresse vraiment le OneXPlayer Super X ?
Entre ses performances graphiques, son écran AMOLED et sa modularité, le Super X semble conçu pour trois types d’utilisateurs :
- Les joueurs nomades : ceux qui veulent une machine puissante sans sacrifier la portabilité. Idéal pour les LAN parties ou les déplacements fréquents.
- Les créateurs hybrides : monteurs vidéo, graphistes ou streamers qui ont besoin d’un appareil polyvalent, capable de gérer à la fois du gaming et des logiciels gourmands comme Blender ou Premiere Pro.
- Les early adopters : ces passionnés prêts à payer le prix fort pour tester une technologie innovante, même si elle n’est pas encore parfaite.
En revanche, les puristes du gaming (ceux qui veulent du 4K/120 FPS avec ray tracing activé) ou les professionnels exigeants (architectes, ingénieurs 3D) pourraient trouver ses limites trop restrictives. Sans oublier que l’absence de GPU dédié pourrait poser problème sur certains logiciels optimisés pour CUDA (comme certains plugins After Effects).