Shadow Labyrinth : quand Pac-Man ose l’aventure métroidvania à prix cassé

Pac-Man dans l’ombre : quand l’icône jaune ose le métroidvania

Imaginez Pac-Man, ce symbole pop des années 80, perdu dans un labyrinthe gothique où chaque recoin cache des énigmes basées sur la lumière et les ombres. C’est le pari fou de Shadow Labyrinth: Pac-Man’s Labyrinth, sorti le 18 juillet 2024 sur PS5 et Switch. Ici, pas de fantômes à avaler, mais une aventure métroidvania où l’exploration prime, agrémentée de mécaniques inédites pour la licence. Le jeu s’inspire de l’UGSF (Unified Game Story Framework), l’univers partagé de Bandai Namco qui relie des franchises comme Galaga, Dig-Dug, ou même Ace Combat 3. Un mélange détonant qui a de quoi surprendre, même les joueurs les plus aguerris.

Le titre se distingue par son gameplay hybride : d’un côté, une structure classique de métroidvania avec des compétences à débloquer pour progresser ; de l’autre, des énigmes environnementales exploitant les contrastes lumineux, une première pour la série. Les développeurs ont osé sortir Pac-Man de sa zone de confort, et le résultat est aussi déroutant qu’ambitieux. Certains critiques saluent cette audace, comme GameSpot, qui souligne son "design inventif et son hommage malin à l’ère arcade", tandis que d’autres regrettent un manque de fluidité dans les contrôles, notamment lors des phases de plateforme. Un jeu qui divise, donc, mais qui ne laisse personne indifférent.

Côté direction artistique, Shadow Labyrinth mise sur une ambiance sombre et mystérieuse, loin des couleurs criardes des origines. Les décors, inspirés des bornes d’arcade vintage, fourmillent de détails et de easter eggs pour les fans de Bandai Namco. On y croise des références à Galaxian, des motifs rappelant Mr. Driller, ou encore des graffitis évoquant Tekken. Une véritable chasse au trésor pour les nostalgiques, qui récompense l’exploration minutieuse. Et avec un prix plancher à 20$ pendant les Prime Big Deal Days, c’est le moment idéal pour tenter l’expérience.

L’Édition Secrète : un coffret culte pour les collectionneurs

Pour les inconditionnels de Pac-Man ou les chasseurs de goodies, l’Édition Secrète de Shadow Labyrinth est une pépite. Proposée à 40$ (au lieu de 60$), elle inclut une montagne de collectibles soigneusement pensés :

• Un set de 5 épinglettes émaillées représentant Pac-Man et des personnages de l’UGSF (dont un fantôme stylisé façon Galaga).
• Des autocollants irisés et phosphorescents, parfaits pour customiser une manette ou un PC.
• Un étui à livrets en velours, avec un porte-clés à lumière noire qui révèle des motifs cachés.
• Une affiche recto-verso : un côté artwork officiel, l’autre une carte du labyrinthe annotée.
• Un artbook numérique de 50 pages et la bande-son complète, composée par des vétérans des musiques de Tekken et Soulcalibur.

Mais le vrai trésor, ce sont les références cachées disséminées dans le packaging et les objets. Les fans de l’UGSF y découvriront des clins d’œil à Mr. Driller, Galaxian, ou même Ridge Racer, via des codes QR menant à des contenus exclusifs. À ce prix, c’est une aubaine pour les collectionneurs, d’autant que l’édition reste compatible PS5 et Switch. Attention cependant : les stocks sont limités, et l’offre expire le 8 octobre.

Hollow Knight: Silksong : l’alternative hardcore pour les puristes

Si Shadow Labyrinth vous intrigue mais que son côté expérimental vous freine, les Prime Big Deal Days proposent aussi une valeur sûre : Hollow Knight: Silksong. Ce métroidvania, attendu comme le messie depuis des années, confirme sa réputation de chef-d’œuvre exigeant. Là où Pac-Man mise sur l’innovation, Silksong perfectionne une formule éprouvée : des combats de boss épiques, un level design diabolique, et une atmosphère envoûtante.

Les retours des joueurs sont unanimes : Silksong est "magnifique, mais impitoyable". Les pièges environnementaux y sont légion, et les patterns des boss demandent une précision chirurgicale. Un jeu qui s’adresse aux puristes du genre, ceux qui recherchent un défi corsé et une narration immersive. À noter que la version digitale est en promotion pendant l’événement Amazon, une occasion à saisir pour ceux qui hésitaient encore.

Pourtant, tous les joueurs ne sont pas convaincus. Certains regrettent une difficulté mal dosée, notamment dans les phases de plateforme où un faux pas peut signifier une chute de plusieurs minutes. D’autres pointent un manque d’innovation par rapport au premier opus. Mais globalement, Silksong reste une référence, et son prix réduit en fait une alternative de choix à Shadow Labyrinth pour les amateurs de métroidvanias classiques mais exigeants.

40 ans de Pac-Man : de la borne XXL à la mini-arcade nomade

Les Prime Big Deal Days ne se limitent pas aux jeux vidéo : c’est aussi l’occasion de célébrer 40 ans de Pac-Man avec des produits dérivés qui raviront les nostalgiques. Deux options s’offrent aux fans :

• L’Arcade1Up Pac-Man Deluxe Arcade Machine (299$) : une borne d’arcade à taille réelle (1,20 m de haut) avec 12 jeux cultes préinstallés, dont Dig Dug, Galaga, Mappy, et bien sûr Pac-Man dans sa version originale. Le meuble rétro, éclairé par des néons LED, reproduit fidèlement le look des salles d’arcade des années 80. Un objet de collection qui fera sensation dans un salon… à condition d’avoir la place !
• L’Arcade Classics: Pac-Man Edition (25$) : une mini-borne portable avec écran couleur LCD (2,8 pouces) et manette intégrée. Compacte et légère, elle permet d’emporter Pac-Man partout, avec 3 jeux inclus (Pac-Man, Pac-Man Plus, et Pac-Mania). Parfaite pour les petits budgets ou les espaces réduits.

Ces deux produits illustrent la dualité de Pac-Man : entre nostalgie XXL et modernité nomade. La borne Arcade1Up séduit les collectionneurs et les joueurs en quête d’authenticité rétro, tandis que la mini-borne s’adresse aux casuals ou aux parents souhaitant initier leurs enfants à un classique du gaming. Dans les deux cas, les Prime Big Deal Days offrent des réductions intéressantes, avec des livraisons garanties avant le 8 octobre.

Derrière l’ombre : les coulisses d’un Pac-Man inattendu

Saviez-vous que Shadow Labyrinth est né d’un défis interne chez Bandai Namco ? En 2021, une équipe de développeurs a proposé un prototype lors d’un game jam (un hackathon de création de jeux) organisé par le studio. Leur idée : "Et si Pac-Man devait affronter ses peurs dans un labyrinthe hanté par ses propres ombres ?". Le concept a séduit la direction, qui y a vu un moyen de rajeunir la licence tout en célébrant l’UGSF.

Le développement a duré 2 ans et demi, avec une contrainte majeure : ne pas toucher à l’essence de Pac-Man. "On voulait que les joueurs reconnaissent immédiatement le personnage, mais dans un contexte totalement nouveau", explique Takeshi Tezuka, producteur historique de la série. Pour les énigmes d’ombre et lumière, l’équipe s’est inspirée de jeux comme Limbo ou Inside, tout en intégrant des mécaniques propres à l’univers Bandai Namco. Par exemple, certains puzzles nécessitent d’utiliser des fantômes comme projecteurs, un clin d’œil malicieux aux origines du héros.

Autre anecdote : les musiques du jeu ont été composées en partie avec des sons de bornes d’arcade retravaillés. Les bruitages de Galaga ou les bleeps de Dig Dug ont été samplés et intégrés aux pistes, créant une bande-son à la fois moderne et rétro. Un détail qui renforce l’immersion, surtout pour les joueurs ayant grandi avec ces classiques.

Enfin, saviez-vous que le design des ombres a été inspiré par des estampe japonaises du XIXe siècle ? Les développeurs ont étudié les jeux de contrastes dans les œuvres de Katsushika Hokusai pour donner aux environnements leur style unique. Une touche artistique qui ajoute une dimension culturelle au jeu, bien loin des pixels colorés des débuts de Pac-Man.