**The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom** – L’aventure épique à ne pas manquer sur Nintendo Switch 2

**Un Zelda comme on n’en a jamais vu : Zelda, héroïne à part entière**

Imaginez un Legend of Zelda où Link n’est pas le protagoniste. Incroyable, non ? Pourtant, c’est le pari réussi de *The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom*, un spin-off sorti il y a un an qui place la princesse Zelda au centre de l’aventure. Armée d’un sceptre magique capable de répliquer objets, ennemis, et même des éléments du décor, elle doit sauver Hyrule d’une menace ancienne. Une mécanique qui rappelle étrangement le Pinceau Céleste de *Okami* (2006), mais avec une touche 100 % Zelda.

Ce système de réplication n’est pas qu’un gadget : il transforme radicalement la façon d’aborder les énigmes et les combats. Par exemple, face à un pont brisé, pourquoi chercher une clé quand on peut dupliquer des planches pour le reconstruire ? Ou encore, en combat, répliquer un bouclier ennemi pour se protéger instantanément. Une approche qui demande créativité et stratégie, loin des schémas classiques de la série.

D’ailleurs, les puristes noteront que c’est la première fois depuis *Spirit Tracks* (2009) que Zelda endosse un rôle aussi actif. Ici, pas de Link pour voler la vedette : elle incarne l’héroïne à part entière, avec une personnalité bien trempée et des répliques qui rappellent son côté leader naturel. Un choix narratif audacieux, qui ravira ceux qui trouvent que la princesse mérite enfin sa place sous les projecteurs.

« Echoes of Wisdom prouve que Zelda peut porter une aventure seule, sans Link. Dommage que Nintendo n’ait pas osé aller plus loin avec un titre principal ! » – Julien Chièze, rédacteur en chef de Gamekult.

**Switch 2 : Une optimisation qui fait la différence**

Si le jeu était déjà jouable sur la Nintendo Switch originale, la Switch 2 lui offre une seconde jeunesse. Grâce à la rétrocompatibilité améliorée, *Echoes of Wisdom* tourne désormais en 1080p/60 FPS en mode docké, contre 720p/30 FPS sur l’ancienne console. Une différence qui se ressent particulièrement dans les phases de plateforme ou lors des combats rapides, où la fluidité devient un atout majeur.

Les textures ont également été légèrement retravaillées, avec des effets de lumière plus doux et des ombres plus précises, surtout visibles dans les donjons sombres. Rien de révolutionnaire, mais assez pour donner une impression de jeu "next-gen" sur une console hybride. Un détail qui compte pour les joueurs habitués aux standards des PS5 ou Xbox Series X.

Autre point fort : les temps de chargement ont été réduits de près de 40 %, passant de 8-10 secondes à environ 5 secondes pour les transitions entre zones. Un gain de confort non négligeable, surtout quand on enchaîne les allers-retours entre le monde ouvert et les donjons.

**Derrière les coulisses : Un Zelda né d’un défi technique**

Saviez-vous que *Echoes of Wisdom* est né d’un prototype abandonné pour *Breath of the Wild 2* ? À l’origine, les développeurs de Nintendo EPD travaillaient sur un système permettant à Link de cloner des objets via la Tablette Sheikah. Mais l’idée a été jugée trop complexe pour un jeu aussi ambitieux. Plutôt que de la jeter aux oubliettes, l’équipe a décidé d’en faire le cœur d’un spin-off centré sur Zelda.

Le choix de Zelda comme protagoniste n’est pas anodin : selon une interview de Hidemaro Fujibayashi (directeur du jeu) parue dans Famitsu, l’équipe voulait explorer « la dualité entre le destin et le libre arbitre ». Zelda, souvent cantonnée à un rôle de « princesse à sauver », devenait ainsi le symbole d’une révolte contre les conventions de la série. Un thème renforcé par le sceptre, objet qui « défie les lois de la physique d’Hyrule », d’après les mots du scénariste.

Autre anecdote savoureuse : le design des ennemis "Échos" (des clones sombres générés par le sceptre) s’inspire directement des ombres du royaume Crépuscule dans *Twilight Princess*. Une référence subtile, mais qui montre à quel point les développeurs aiment jouer avec l’héritage de la saga.

**My Nintendo Store : Quand le merchandising devient une expérience**

Nintendo l’a compris : les fans de *Zelda* ne veulent pas seulement jouer, ils veulent vivre Hyrule. C’est pourquoi My Nintendo Store a lancé une série de produits dérivés aussi beaux qu’utiles, à commencer par les packs amiibo exclusifs.

Deux éditions sont disponibles :

• Le pack Zelda *Wind Waker* (69,99 €) : Un *amiibo* de Zelda dans son design cel-shading iconique, directement inspiré du jeu de 2002. Une rareté, car très peu d’*amiibo* reprennent ce style artistique.
• Le pack Link *Link’s Awakening* (69,99 €) : Un Link en version 8-bit revisitée, hommage au jeu Game Boy de 1993. Les collectionneurs noteront les détails dorés sur l’épée et le bouclier, absents des versions classiques.

À noter : ces packs incluent une carte artisanale numérotée représentant un lieu culte d’Hyrule (le Lac Hylia pour Zelda, la Forêt de Kokiri pour Link). Un détail qui ajoute une touche premium à l’ensemble, justifiant le prix – d’autant que l’*amiibo* seul coûte 14,99 €, soit une économie de 5 €.

Mais le clou du spectacle reste sans conteste les écouteurs sans fil Hyrule (129,99 €). Voici pourquoi ils valent le détour :

• Design royal : Les coques arbore un motif Triforce dorée, tandis que le boîtier de recharge reproduit le sceau d’Hyrule en relief.
• Performances audio : Équipés de drivers 40mm et d’une réduction de bruit active, ils rivalisent avec des modèles comme les SteelSeries Arctis Nova Pro (249 €).
• Autonomie : Jusqu’à 20 heures en Bluetooth 5.0, avec une recharge rapide (2h pour 100 %).
• Compatibilité : Fonctionnent aussi bien avec la Switch 2 qu’avec un PC ou un smartphone.

Comparés aux écouteurs Razer Zelda Edition (sortis en 2021 à 199 €), ces nouveaux modèles misent sur la discrétion élégante plutôt que sur un design tape-à-l’œil. Un choix qui plaira aux joueurs recherchant l’immersion sans sacrifier le style.

**Pour qui est fait *Echoes of Wisdom* ? Le verdict**

Ce spin-off s’adresse avant tout aux :

• Fans de Zelda en quête de nouveauté : Ceux qui veulent explorer Hyrule sous un angle inédit, avec des mécaniques qui bousculent les codes de la série.
• Collectionneurs : Les packs *amiibo* et les écouteurs Hyrule sont des pièces rares, surtout pour les amateurs de designs rétro (*Wind Waker*, *Link’s Awakening*).
• Joueurs Switch 2 : L’optimisation technique (1080p/60 FPS) en fait un titre parfait pour montrer les capacités de la nouvelle console.
• Stratèges et créatifs : Le système de réplication récompense ceux qui aiment expérimenter et trouver des solutions originales aux énigmes.

En revanche, les joueurs cherchant un Zelda "classique" (avec donjons linéaires et quêtes secondaires nombreuses) pourraient être déçus. *Echoes of Wisdom* mise davantage sur l’innovation mécanique que sur l’exploration pure. De même, l’absence de voix (seuls les textes sont en français) peut frustrer ceux habitués aux doublages des jeux récents comme *Tears of the Kingdom*.

Enfin, notons que le jeu sert aussi de pont vers l’avenir. Certaines rumeurs (relayées par Eurogamer) suggèrent que le système de réplication pourrait être repris dans *Breath of the Wild 3*, mais sous une forme plus aboutie. Une raison de plus pour s’y essayer !

**Comparaisons culturelles : Quand Zelda rencontre d’autres univers**

*Echoes of Wisdom* n’est pas sans rappeler d’autres œuvres où le clonage ou la réplication jouent un rôle central :

• *Okami* (2006) : Le Pinceau Céleste permet, comme le sceptre de Zelda, de créer des éléments pour résoudre des énigmes. Une similitude qui a d’ailleurs valu au jeu des accusations de plagiat… infondées, selon Hideki Kamiya (créateur d’*Okami*).
• *Portal* (2007) : La mécanique de portails partage avec *Echoes of Wisdom* cette idée de manipuler l’espace pour progresser. Mais là où *Portal* mise sur la physique, Zelda privilégie la logique et la créativité.
• *Inscryption* (2021) : Le système de cartes clonables dans ce jeu d’horreur rappelle strangely celui des Échos dans *Echoes of Wisdom* – une coïncidence qui montre comment les mécaniques de réplication fascinent les développeurs.

Côté narratif, l’accent mis sur Zelda en leader n’est pas sans évoquer des héroïnes comme Aloy (*Horizon*) ou Kassandra (*Assassin’s Creed Odyssey*), des personnages féminins forts dans des univers dominés par des hommes. Une évolution bienvenue, même si Nintendo reste prudent sur ce terrain.