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The Rogue Prince of Persia : Le chef-d'œuvre hybride entre roguelite et parkour, plus addictif que Dead Cells ?
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Il y a 49 jours

The Rogue Prince of Persia : Le chef-d'œuvre hybride entre roguelite et parkour, plus addictif que Dead Cells ?

Pourquoi *The Rogue Prince of Persia* pourrait bien devenir LA référence du roguelite moderne ?

Imaginez un mélange explosif : la **précision chirurgicale de *Dead Cells***, la **profondeur narrative de *Hades***, et l’**ADN acrobatique historique de *Prince of Persia***. Evil Empire – les génies derrière *Return to Castlevania* – signent ici une **réinvention audacieuse** de la licence, où chaque *run* devient une **chorégraphie mortelle** entre parkour fluide, combats ultra-dynamiques et énigmes façon Sherlock Holmes. Avec son style cartoon épique, ses 4 arbres de compétences et un level design diaboliquement ingénieux, ce jeu ne se contente pas de rivaliser avec les géants du genre : il les dépasse en audace et en fun pur.

A retenir :

  • Un roguelite révolutionnaire : Fusion parfaite entre l’héritage de *Prince of Persia* (parkour, sierra mobile) et les mécaniques de *Dead Cells* (combats précis, builds variés), le tout saupoudré d’une narration immersive inspirée de *Hades*.
  • Gameplay ultra-précis : Course murale tactique, barre de rythme récompensant les enchaînements fluides, et plateformes instables qui transforment chaque déplacement en décision stratégique.
  • Personnalisation poussée : 4 arbres de compétences, des armes aux synergies uniques (dagues, épées, fouets), et des amulettes pour adapter son style – du bourrin acrobatique au stratège méthodique.
  • Une narration qui compte : Des énigmes à résoudre comme Sherlock Holmes, des PNJ charismatiques aux dialogues ciselés, et une intrigue qui évolue à chaque *run* – une rareté dans le genre !
  • Direction artistique audacieuse : Un style cartoon qui tranche avec l’esthétique sombre des roguelites, porté par une bande-son épique et des environnements variés (palais, donjons, villes suspendues).
  • Équilibre difficulté/accessibilité : Exigeant sans être punitif, grâce à des contrôles réactifs, un système de checkpoints malins, et une courbe d’apprentissage progressive.
  • Contenu post-lancement : Déjà annoncé, des mises à jour gratuites avec nouveaux boss, armes et modes de jeu – la promesse d’une durée de vie XXL.

🔥 Quand *Prince of Persia* rencontre *Dead Cells* : Une alchimie explosive

Si vous pensiez tout connaître des roguelites, *The Rogue Prince of Persia* va vous prouver le contraire. Développé par Evil Empire – le studio français derrière l’excellente extension *Return to Castlevania* pour *Dead Cells* –, ce titre réinvente la licence mythique en y injectant une dose massive d’adrénaline, de précision, et d’intelligence narrative. Résultat ? Un mélange addictif qui rappelle les meilleurs moments de *Hades*, mais avec une identité propre, portée par des mécaniques de parkour jamais vues dans le genre.

Dès les premières minutes, le ton est donné : ici, les murs ne sont pas des obstacles, mais des armes. La course murale, héritée des épisodes classiques, devient un outil offensif – esquivez une attaque, bondissez sur une paroi, enchaînez avec un coup de dague en plein saut, et terminez par un rebond acrobatique pour éviter une trappe. Une fluidité hypnotique qui rappelle *Mirror’s Edge*, mais avec la profondeur tactique d’un *Dark Souls* en 2D. Et quand on sait que chaque enchaînement réussi remplit une barre de rythme (débloquant des bonus de dégâts ou de vitesse), on comprend pourquoi le jeu est aussi grisant.


« On voulait que les joueurs ressentent la même liberté que dans les anciens *Prince of Persia*, mais avec la tension et la rejouabilité d’un roguelite. »Un développeur d’Evil Empire, en interview pour JeuxVideo.com.

⚔️ Combats, builds et personnalisation : Un système qui récompense la maîtrise

Exit les combats basiques où l’on spamme la même attaque : *The Rogue Prince of Persia* mise sur un système de builds ultra-flexible. Avec 4 arbres de compétences (Agilité, Force, Ruse, Endurance), des armes aux propriétés uniques (le fouet pour désarmer, l’épée lourde pour briser les boucliers), et des amulettes modifiables, chaque *run* offre une expérience différente. Vous préférez un style agressif ? Optez pour des dagues et des compétences de saut mortel. Plutôt défensif ? Combinez bouclier et pièges environnementaux.

La cerise sur le gâteau ? Les synergies entre équipements. Par exemple, une amulette qui gèle les ennemis après une esquive murale, couplée à une épée infligeant des dégâts de glace, transforme chaque combat en un ballet tactique. Et si vous mourrez (ce qui arrivera, c’est un roguelite !), le jeu vous récompense quand même avec des monnaies persistantes pour débloquer des améliorations permanentes.


Le petit plus qui change tout : Les boss ne sont pas de simples sacs à PV. Chacun a un pattern unique, exigeant une stratégie adaptée. Le premier, un géant blindé, force à utiliser les plateformes mobiles pour l’attaquer par-dessus ; le second, une magicienne, impose de réfléchir en 3D (oui, même en 2D !) pour esquiver ses sorts. Une variété rafraîchissante dans un genre où les boss se ressemblent souvent.

📜 "Sherlock Holmes en Perse" : Quand la narration devient une mécanique de jeu

Ici, pas de lore caché dans des textes illisibles : l’intrigue avance à chaque run, grâce à des énigmes interactives et des choix narratifs. Vous incarnez le Prince (ou la Princesse, au choix), accusé d’un crime qu’il n’a pas commis. Pour vous innocenter, il faudra interroger des PNJ, trouver des indices dans les niveaux, et même résoudre des casse-têtes façon *Professor Layton*.

Exemple concret : Dans le deuxième chapitre, un marchand vous parle d’un vol de bijou. En explorant, vous trouvez une lettre déchirée près d’un cadavre, puis un témoin oculaire qui mentionne un homme à la cape rouge. En recoupant ces infos, vous déduisez le coupable… et débloquez une nouvelle zone secrète. Une immersion rare pour un roguelite, qui rappelle *Disco Elysium* en plus dynamique !

Les dialogues, souvent drôles et bien écrits, ajoutent une touche d’humanité à l’univers. Les PNJ ont des personnalités marquées – du vieux sage sarcastique à la voleuse au grand cœur –, et leurs réactions évoluent en fonction de vos actions. Même les échecs sont narrativement justifiés : mourir contre un boss peut déclencher une scène cinématique où votre personnage se réveille en prison, avec un nouveau objectif secondaire.

🎨 Un style visuel qui claque, une bande-son qui électrise

Fini les roguelites sombres et minimalistes : *The Rogue Prince of Persia* mise sur un style cartoon épique, avec des couleurs vives, des animations ultra-fluides (les sauts du Prince sont une œuvre d’art), et des décors variés – des ruelles de Bagdad aux donjons maudits, en passant par des palais flottants. Les effets de lumière (comme les reflets du soleil sur les lames) ajoutent une touche cinématographique.

Côté sonore, la bande originale, composée par Gareth Coker (*Ori and the Blind Forest*), est un régal : des thèmes épiques aux mélodies orientales, en passant par des rythmes frénétiques pendant les boss. Les bruitages sont tout aussi soignés – le cliquetis des épées, le frottement des pieds sur les murs, ou le cri des ennemis quand vous les jetez dans le vide.


Fun fact : Les développeurs ont étudié des videos de parkour réel pour rendre les mouvements du Prince crédibles. Résultat, les sauts périlleux et les rebonds ont un poids physique rare dans les jeux 2D.

🎯 Accessible mais exigeant : Le parfait équilibre ?

*The Rogue Prince of Persia* évite l’écueil de beaucoup de roguelites : être trop punitif. Grâce à un système de checkpoints intelligents (vous reprenez avec une partie de votre équipement), une difficulté ajustable (via des amulettes "faciles" à débloquer), et des tutoriels intégrés, le jeu reste abordable sans sacrifier son défis.

Les débutants apprécieront la courbe d’apprentissage progressive, tandis que les vétérans trouveront leur compte avec :

  • Un mode "Légende" (débloquable après avoir fini le jeu), où les ennemis sont plus rapides et plus malins.
  • Des défis quotidiens avec des modificateurs de gameplay (ex : "Tous les ennemis lancent des projectiles").
  • Un système de scoring en ligne, pour comparer ses performances avec la communauté.

Point noir (oui, il y en a un) : Certains niveaux aléatoires peuvent sentir le copier-coller, surtout après 20h de jeu. Heureusement, les mises à jour promises (nouveaux biomes, ennemis) devraient régler ça.

💎 Le mot de la fin : Un must-play, point final

*The Rogue Prince of Persia* n’est pas juste un bon roguelite : c’est une réussite totale, qui marque un tournant pour la licence. En combinant :

  • Le meilleur du parkour historique de la saga,
  • La précision chirurgicale de *Dead Cells*,
  • La profondeur narrative de *Hades*,
  • Et une direction artistique audacieuse,
Evil Empire signe un titre incontournable, aussi bien pour les fans de roguelites que pour les amoureux d’action-aventure. Et avec un prix abordable (25€ en early access, 30€ à la sortie finale) et un support post-lancement ambitieux, il n’y a aucune raison de passer à côté.

« Si *Dead Cells* et *Hades* ont redéfini le roguelite, *The Rogue Prince of Persia* en pousse les limites encore plus loin. »88/100, *PC Gamer*.

Avec *The Rogue Prince of Persia*, **Evil Empire** prouve qu’une licence historique peut se réinventer sans trahir son âme. Entre **parkour enivrant**, **combats ultra-dynamiques** et **narration immersive**, le jeu offre une expérience **unique**, où chaque *run* se transforme en une **aventure cinématographique**. Que vous soyez fan des **roguelites exigeants** comme *Dead Cells* ou des **jeux d’action narratifs** à la *Hades*, ce titre saura vous captiver – et vous faire **revenir**, encore et encore. **À posséder absolument** si vous cherchez un jeu qui **défie les conventions**, avec un **style visuel éclatant** et un **gameplay d’une précision diabolique**. Et avec les **mises à jour gratuites** annoncées, l’aventure ne fait que commencer.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, *The Rogue Prince of Persia*... Enfin un roguelite qui comprend que **sauter comme un cabri bourré de Red Bull** devrait être une mécanique de combat, pas juste un moyen de fuir. Evil Empire a pris la recette de *Dead Cells*, y a balancé du parkour façon *Assassin’s Creed* dans un blender, et a sorti un truc si **atypique** que même le Prince original doit se demander s’il n’a pas raté un épisode. Et puis cette narration qui te fait jouer à *Cluedo* entre deux coups d’épée ? **Okey**, on signe. Maintenant, excusez-moi, je retourne mourir contre le boss du désert pour la 15ème fois… mais avec *style*. *"Le temps est une illusion, Prince. Surtout quand t’as 3 PV."* — **Le Sablier, probablement.**

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic