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Towa and the Guardians of the Sacred Tree : Le Roguelite qui Réinvente l’Aventure Japonaise
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Il y a 51 jours

Towa and the Guardians of the Sacred Tree : Le Roguelite qui Réinvente l’Aventure Japonaise

Pourquoi Towa and the Guardians of the Sacred Tree pourrait bien devenir le roguelite de référence en 2024 ?

Plongez dans un univers où l’art japonais traditionnel rencontre un gameplay stratégique ultra-dynamique. Contrairement à des titres comme Hades ou Dead Cells, ce jeu mise sur une narration riche, des personnages aussi charismatiques qu’un casting d’Overwatch, et un système de combat en duo (tatsugiri/kagura) qui rappelle Genshin Impact… mais en bien plus personnalisable grâce à une forge artisanale permettant de déformer ses lames.

Côté visuel, préparez-vous à un choc esthétique : un mélange audacieux entre les motifs d’Okami et des cinématiques en 2.5D dignes de Makoto Shinkai, le tout dans un monde réactif où les cerisiers s’animent sous vos sorts. Ajoutez à cela des boss coriaces mais justes, une coop à 4 joueurs en écran partagé dès le lancement, et une courbe de progression exemplaireTowa a tout pour redéfinir le genre.

A retenir :

  • Un roguelite narratif : Des personnages aussi travaillés qu’Overwatch, avec des dialogues dynamiques et des archétypes uniques, une rareté dans le genre.
  • Combat en duo tatsugiri/kagura : Un système inédit mêlant stratégie temps réel (comme Monster Hunter) et synergies personnalisables (forge de lames, compétences uniques).
  • Coop à 4 joueurs en écran partagé dès la sortie, une première depuis Children of Morta, avec des mécaniques spécialement optimisées pour le multijoueur.
  • Direction artistique révolutionnaire : Un mélange entre Okami (estampe traditionnelle) et Ghost of Tsushima (détails AAA), avec des décors dynamiques et des cinématiques en 2.5D inspirées de Makoto Shinkai.
  • Équilibre parfait : Des boss exigeants mais justes, une courbe de progression claire, et un système qui récompense l’adaptation sans frustrer, à mi-chemin entre Returnal et Risk of Rain 2.
  • 18 mois de R&D pour un rendu visuel sans compromis : Des cerisiers réagissant aux sorts, des ombres déformant l’environnement, et une animation fluide malgré la richesse des détails.
  • Rejouabilité maximale : Entre personnalisation d’armes, stratégies adaptatives, et contenu coopératif, chaque run offre une expérience unique.

Un Roguelite qui Ose Raconter une Histoire

D’emblée, Towa and the Guardians of the Sacred Tree se distingue par une ambition narrative rare dans les roguelites. Là où des titres comme Hades ou Dead Cells se contentent souvent d’un lore dispersé, ici, les développeurs ont placé les personnages au cœur de l’expérience. Inspiré par l’approche d’Overwatch, chaque gardien du Sanctuaire possède une personnalité marquée, des dialogues évolutifs, et des relations uniques qui influencent même les combats.

Prenez Kagari, la guerrière impulsive, et Shinju, le soutien méthodique : leurs échanges en plein combat ne sont pas que décoratifs. Ils modifient les synergies disponibles, offrant des bonus contextuels selon leur niveau d’affinité. Une mécanique qui rappelle les Vision Resonances de Genshin Impact, mais poussée plus loin grâce à un système de "liens émotionnels" qui se renforce au fil des runs. "On a voulu que les joueurs s’attachent à leurs duos comme à une équipe de sport, avec ses forces, ses faiblesses, et ses dynamiques internes", explique Takumi Nishijima, directeur narratif du projet.

Autre détail marquant : la forge sacrée. Bien plus qu’un simple menu de craft, elle permet de sculpter littéralement ses armes. Vous préférez une lame courbée pour des attaques en arc de cercle ? Un katana droit pour des coups précis ? Le jeu le permet, avec un impact direct sur le gameplay. Une touche artisanale qui, couplée à la gestion des ressources en combat (lames à remplacer, sorts à recharger), garantit une rejouabilité folle.


"C’est le premier roguelite où j’ai l’impression de jouer un rôle dans une série animée, pas juste un héros muet qui meurt en boucle."Extrait d’un test joueur en beta fermée

Le Combat : Entre Frénésie et Méthode

Si la narration impressionne, c’est bien le système de combat qui fait de Towa une pépite potentielle. Le jeu adopte une approche hybride : d’un côté, la frénésie d’un Risk of Rain 2, avec des vagues d’ennemis toujours plus coriaces ; de l’autre, la préparation méthodique d’un Monster Hunter, où chaque run demande une stratégie adaptée.

Le système de duo tatsugiri/kagura (combattant/soutien) est au cœur de cette philosophie. Pendant que le tatsugiri (guerrier) affronte les ennemis en première ligne, le kagura (soutien) doit gérer les buffs, les soins, et les interruptions — le tout en temps réel. Une mécanique qui exige une coordination parfaite, surtout en coopératif. "On a testé des dizaines de combinaisons, et certaines synergies sont tellement puissantes qu’elles changent radicalement la façon de jouer", confie Emiko Sato, game designer principale.

Les boss, eux, sont de véritables murs de difficulté… mais justes. Contrairement à Returnal, où la punition peut sembler arbitraire, chaque défaite dans Towa s’accompagne d’une leçon claire : "Ton équipement n’était pas optimisé pour ses attaques de zone", "Tu as gaspillé tes sorts de soutien au mauvais moment", etc. Le jeu guide sans tenir la main, un équilibre rare qui évite la frustration tout en stimulant l’amélioration.


Petit plus : les combats en écran partagé (jusqu’à 4 joueurs) ont été confirmés pour le lancement, avec des mécaniques coopératives spécifiquement conçues pour éviter le chaos. Chaque joueur peut choisir un rôle (tatsugiri ou kagura), et les compétences se combinent pour créer des attaques ultimes dévastatrices. Une première depuis Children of Morta !

"Derrière les Sakuras" : Quand l’Art Devient une Arme

Si le gameplay convainc, c’est la direction artistique qui transforme Towa en une œuvre à part. Le studio a collaboré avec des designers issus de l’animation japonaise, dont certains ont travaillé sur Your Name ou Demon Slayer. Résultat ? Un style hybride entre l’estampe traditionnelle d’Okami et le réalisme expressif de Genshin Impact.

Les décors, peints à la main, sont dynamiques : les cerisiers en fleurs de la vallée Shinju réagissent aux sorts des joueurs, tandis que les ombres des Magatsu (les antagonistes) déforment l’environnement, créant une tension visuelle inédite. "On voulait que le monde reflète l’état émotionnel des personnages. Quand Towa est en danger, les couleurs s’assombrissent, les fleurs se fanent… comme si la nature elle-même retenait son souffle", détaille Yuki Tanaka, directrice artistique.

Mais le clou du spectacle reste les cinématiques de dialogue. Tournées en 2.5D (une technique rare qui mélange 2D et 3D), elles offrent une profondeur organique aux interactions, avec des plans-séquences rappelant le travail de Makoto Shinkai. Selon les développeurs, cette approche a nécessité 18 mois de R&D pour concilier fluidité et détail — un investissement qui se ressent à l’écran.


"C’est comme jouer dans un film de Miyazaki, mais avec le rythme d’un roguelite. Je n’ai jamais vu ça ailleurs."Commentaire d’un joueur en preview

L’Équilibre Parfait : Accessible sans Être Facile

Le vrai défi pour un roguelite ? Trouver le juste milieu entre accessibilité et profondeur. Towa y parvient avec brio. Dès les premières minutes, le jeu explique ses mécaniques sans noyade de tutoriels. Les échecs, inévitables, sont toujours accompagnés de conseils précis : "Essaie de combiner le sort de glace de Shinju avec l’attaque tournoyante de Kagari pour briser les boucliers".

La courbe de difficulté est progressive mais exigeante. Les premiers boss se laissent vaincre avec un minimum de stratégie, mais les derniers paliers (comme le Démon Onryō) demandent une maîtrise parfaite des synergies, de l’équipement, et des timings d’esquive. "On a évité le piège du ‘bullet hell’ gratuit. Chaque attaque des boss est télégraphiée, mais punit l’imprécision", souligne Kenji Kobayashi, lead combat designer.

Autre point fort : la variété des builds. Entre les lames personnalisables, les compétences uniques des personnages, et les objets aléatoires (comme dans Hades), aucune run ne se ressemble. Vous préférez un style agressif avec des attaques en chaîne ? Ou une approche défensive, en misant sur les buffs de soutien ? Tout est possible.


Enfin, la coopération ajoute une couche de stratégie sociale. En écran partagé, les joueurs doivent communiquer pour synchroniser leurs compétences. Un kagura qui lance un sort de soin au mauvais moment peut condamner toute l’équipe… mais une synergie bien huilée permet de dépasser les limites du solo.

Verdict : Un Roguelite qui Marquera 2024

Towa and the Guardians of the Sacred Tree n’est pas qu’un simple roguelite. C’est une expérience complète, où l’art, la narration, et le gameplay s’entremêlent pour créer quelque chose d’unique. Entre ses personnages attachants, son système de combat innovant, et sa direction artistique à couper le souffle, le jeu a tout pour devenir un incontournable.

Bien sûr, quelques réserves subsistent. La coop en ligne (annoncée pour une mise à jour ultérieure) manque à l’appel au lancement, et certains pourraient trouver la gestion des ressources un peu trop exigeante en solo. Mais ces détails pâlissent face à l’ambition et à la qualité d’exécution du titre.

Si vous aimez les roguelites, les univers riches, ou tout simplement les jeux qui osent innover, Towa est une pépite à ne pas manquer. Préparez-vous à mourir, apprendre, et vous émerveillerencore et encore.

Avec Towa and the Guardians of the Sacred Tree, les développeurs signent bien plus qu’un simple roguelite : une ode à la culture japonaise, où chaque run se transforme en récit épique. Entre les duos de personnages aussi complémentaires qu’un couple de samouraïs, les boss qui forcent à repenser sa stratégie, et ces paysages qui semblent sortis d’un rouleau d’estampe animé, le jeu réussit un pari fou : rendre la mort excitante. À l’heure où les roguelites se multiplient, Towa se démarque par son audace — que ce soit dans son système de combat coopératif, sa forge artisanale, ou ses cinématiques en 2.5D qui donnent l’impression de feuilletter un artbook interactif. Un titre qui mérite amplement sa place parmi les grands noms du genre, et qui pourrait bien inspirer les productions à venir. À réserver d’urgence pour les amateurs de défis justes, d’univers immersifs, et de beauté pure — avec, en prime, des soirées coopératives mémorables en perspective.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
*"Towa", c’est ce pote qui débarque en soirée avec un plat maison, un vin rare et une histoire folle à raconter – alors que t’étais venu juste pour les chips. Tu veux le détester pour son *atypique* excès de talent, mais non, il te fait rire, réfléchir, et surtout, *rejouer*. Le genre de jeu qui te fait oublier que t’as un boulot demain. *"On se reverra dans l’au-delà, guerrier."* – Oui, Kagari, et j’aurai encore oublié de dodger.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic