Il y a 34 jours
Anno 117: Pax Romana – La démo gratuite qui relance les RTS historiques avec brio
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Pourquoi Anno 117: Pax Romana pourrait bien devenir le RTS historique de l’année 2024 ?
Ubisoft frappe fort avec ce nouveau volet de la saga Anno, qui plonge les joueurs dans l’Antiquité romaine pour une expérience inédite mêlant stratégie en temps réel, city-builder et intrigues politiques. La démo gratuite, disponible jusqu’au 16 septembre sur Steam, Epic Games et Ubisoft Store, offre un avant-goût captivant de ses mécaniques profondes : gestion des ressources, diplomatie impitoyable et factions dynamiques (Sénat, légionnaires, marchands). Avec une sortie prévue le 13 novembre 2024, le jeu se positionne comme un sérieux concurrent face à des titres comme Pompeii: The Legacy ou Mars Attacks, prouvant que le genre RTS a encore de belles surprises à offrir.
A retenir :
- Une plongée historique immersive : Anno 117: Pax Romana ramène les RTS dans l’Antiquité romaine, avec une reconstitution minutieuse des mécanismes politiques et économiques de l’époque.
- Diplomatie et factions dynamiques : Un système inédit où alliances, corruption et révoltes influencent directement votre empire, à mi-chemin entre Crusader Kings et Age of Empires IV.
- Démo gratuite jusqu’au 16 septembre : Testable sur Steam, Epic Games et Ubisoft Store, elle permet de découvrir la gestion des ressources et les premières intrigues politiques.
- Sortie le 13 novembre 2024 : Avec l’ambition de redéfinir les standards du genre, entre profondeur stratégique et accessibilité.
- Une concurrence stimulante : Pompeii: The Legacy (survie historique), Town to City (accessible) et Mars Attacks (SF) prouvent que les RTS sont de retour en force.
- Un public élargi : Entre fans de Paradox (pour la complexité politique) et néophytes (grâce à son approche visuelle et pédagogique).
- Un équilibre risqué mais maîtrisé : Ubisoft mise sur un mélange entre rigueur historique et liberté créative, avec des choix narratifs aux conséquences tangibles.
Ubisoft relance les RTS avec une touche antique : pourquoi Anno 117: Pax Romana pourrait tout changer
Imaginez un mélange entre la profondeur stratégique de Crusader Kings, l’esthétique léchée des Anno et les intrigues politiques d’un péplum hollywoodien. C’est exactement ce que propose Anno 117: Pax Romana, le nouveau bijou d’Ubisoft qui débarque le 13 novembre 2024. Après des années où les RTS historiques ont été éclipsés par des cadres futuristes ou fantastiques, la saga Anno revient à ses racines avec une ambition claire : redonner ses lettres de noblesse au genre, tout en attirant un public plus large.
La démo gratuite, disponible jusqu’au 16 septembre sur Steam, Epic Games et Ubisoft Store, est une occasion en or pour plonger dans cet univers. Dès les premières minutes, on est frappé par le souci du détail : les rues pavées de Rome, les toges des Sénateurs, les marchés animés… Mais derrière cette façade immersive se cache un système de jeu d’une complexité rare, où chaque décision compte. Gérer son empire, c’est bien. Le faire survivre aux complots du Sénat, c’est une autre paire de manches.
Ce qui frappe surtout, c’est l’équilibre entre accessibilité et profondeur. Contrairement à des titres comme Age of Empires IV, où la guerre est souvent la solution par défaut, Pax Romana mise sur la diplomatie et la gestion économique comme piliers du gameplay. Une approche qui rappelle Crusader Kings, mais avec une courbe d’apprentissage plus douce et un cadre visuel bien plus engageant. « Nous voulions créer un jeu où la politique est aussi importante que la construction de routes », explique un développeur d’Ubisoft Mainz dans une interview récente. Mission accomplie ? La démo donne en tout cas envie d’en savoir plus.
Septembre 2024 : le grand retour des RTS, entre histoire, survie et science-fiction
Si Anno 117: Pax Romana est sans doute le titre le plus attendu du moment, il n’est pas seul à vouloir réinventer le genre. Septembre 2024 s’annonce comme un mois historique pour les amateurs de stratégie, avec une offre aussi variée qu’inattendue.
Du côté des reconstitutions historiques, Pompeii: The Legacy promet une expérience unique : incarnez un survivant de l’éruption du Vésuve en 79 ap. J.-C., et tentez de reconstruire la cité tout en gérant les ressources et les tensions sociales. Un mélange entre survie et city-builder qui pourrait séduire les fans de Frostpunk, avec une touche d’archéologie interactive.
À l’opposé du spectre, Mars Attacks mise sur un ton décalé et une esthétique rétro pour revisiter le genre. Ici, pas de Rome antique, mais une colonie martienne à gérer sous la menace d’une invasion extraterrestre. Le jeu, inspiré des films de série B des années 1950, promet un mélange de stratégie, humour et chaos – une bouffée d’oxygène dans un paysage souvent pris au sérieux.
Enfin, Town to City se positionne comme la porte d’entrée idéale pour les néophytes. Avec ses mécaniques simplifiées mais efficaces, il rappelle les grands classiques du genre sans en reproduire la complexité. Un titre à suivre pour ceux qui veulent découvrir les RTS sans se décourager.
Face à cette concurrence, Anno 117: Pax Romana a un atout majeur : son identité forte. Là où ses concurrents misent sur la niche (survie, SF, accessibilité), Ubisoft propose une expérience à la fois exigeante et grand public, avec une direction artistique irréprochable et un gameplay riche en possibilités. « C’est le genre de jeu qui peut plaire autant aux hardcore gamers qu’aux amateurs d’histoire », note un journaliste de JeuxVideo.com après avoir testé la démo.
Quand la diplomatie devient une arme : le système de factions qui change tout
Si Anno 117: Pax Romana se distingue, c’est avant tout grâce à son système de factions dynamiques. Exit les alliances statiques et les guerres prévisibles : ici, chaque décision a des conséquences, et les équilibres de pouvoir peuvent basculer en un clin d’œil.
Trois groupes principaux s’affrontent pour le contrôle de Rome :
- Les Sénateurs : Maîtres des lois et des ressources, ils peuvent vous offrir des avantages économiques… ou vous imposer des embargos dévastateurs si vous les mécontentez.
- Les légionnaires : Garants de l’ordre, ils assurent la stabilité militaire, mais leur loyauté a un prix. Les négliger, c’est risquer des révoltes ou des coups d’État.
- Les marchands : Ils contrôlent les routes commerciales et peuvent vous donner accès à des ressources rares… à condition de les payer grassement (ou de fermer les yeux sur leur corruption).
La démo permet de goûter à ce système, et le résultat est bluffant. Par exemple, refuser un pot-de-vin à un marchand peut sembler vertueux, mais cela risque de priver votre ville de blé, déclenchant une famine. À l’inverse, céder à la corruption peut vous enrichir à court terme, mais affaiblir votre légitimité politique et attirer les foudres du Sénat. « C’est un peu comme jouer aux échecs, mais avec des pièces qui changent de camp en cours de partie », résume un streamer après sa session.
Ce qui est fascinant, c’est que ces mécaniques ne sont pas là pour punir le joueur, mais pour créer des récits émergents. Une révolte populaire peut naître d’un simple manque de pain, et se transformer en guerre civile si mal gérée. À l’inverse, une alliance bien négociée avec les légionnaires peut vous permettre de écraser vos rivaux sans tirer un seul glaive. Une liberté rare dans un RTS, qui rappelle les meilleurs moments de Crusader Kings ou Europa Universalis.
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Certains joueurs de la démo ont pointé un manque de clarté dans les quêtes politiques, et les tutoriels pourraient être plus détaillés pour les débutants. Mais ces défauts semblent mineurs face à l’ambition du projet : faire de la diplomatie un gameplay à part entière, et non un simple à-côté.
Derrière les coulisses : comment Ubisoft a recréé la Rome antique
Pour donner vie à Anno 117: Pax Romana, Ubisoft Mainz n’a pas lésiné sur les moyens. L’équipe a collaboré avec des historiens spécialistes de la Rome impériale pour s’assurer que chaque détail – des vêtements des personnages aux mécanismes économiques – soit fidèle à la réalité… tout en laissant une place à la créativité.
Par exemple, le système de corruption s’inspire directement des pratiques réelles de l’époque. « Les Sénateurs romains utilisaient souvent des pots-de-vin pour influencer les décisions, explique un conseiller historique du projet. Nous avons voulu transposer cela dans le jeu, mais en en faisant un mécanisme ludique, pas une simple pénalité. »
Autre détail marquant : les bâtiments. Chaque structure, du modeste atelier de potier au palais impérial, a été modélisée à partir de plans archéologiques. Même les rues suivent les tracés réels des villes romaines, avec leurs égouts, leurs thermes et leurs forums. Une attention au détail qui se ressent à l’écran, et qui donne au jeu une immersion rare.
Mais Ubisoft n’a pas voulu faire un simulateur historique pur. « Nous avons pris des libertés pour le gameplay, reconnaît un designer. Par exemple, les révoltes populaires étaient moins fréquentes à Rome qu’on ne le pense, mais elles rendent le jeu plus dynamique. » Un équilibre délicat entre réalisme et divertissement, mais qui semble payant.
Enfin, la bande-son mérite une mention spéciale. Composée en collaboration avec des musicologues, elle utilise des instruments anciens (comme la lyre romaine ou le tibia) pour créer une ambiance à la fois épique et authentique. Un détail qui achève de plonger le joueur dans l’Antiquité.
Le mot de la fin : un RTS qui pourrait marquer son époque
Avec Anno 117: Pax Romana, Ubisoft prend un risque calculé : mélanger la rigueur d’un city-builder avec la complexité d’un jeu de stratégie politique, le tout dans un cadre historique exigeant. La démo prouve que le pari est en bonne voie d’être réussi, même si quelques ajustements (notamment sur la clarté des quêtes) seront nécessaires pour la version finale.
Ce qui est sûr, c’est que le jeu arrive à point nommé. Dans un paysage où les RTS se raréfient, surtout dans les cadres historiques, Pax Romana offre une bouffée d’air frais. Entre profondeur stratégique, narrations émergentes et direction artistique somptueuse, il a tout pour devenir une référence – à condition que la version complète tienne ses promesses.
En attendant, une chose est certaine : si vous aimez les jeux de stratégie, les univers historiques ou simplement les défis intellectuels, cette démo est à essayer absolument. Et si vous êtes conquis, marquez d’ores et déjà le 13 novembre dans votre agenda. Rome ne s’est pas faite en un jour… mais elle pourrait bien renaître en un jeu.
En parallèle, l’essor de titres comme Pompeii: The Legacy ou Mars Attacks prouve que les RTS sont de retour en force, avec une diversité qui devrait ravir tous les joueurs. Une seule question subsiste : parviendra-t-on à gérer un empire romain sans sombrer dans la corruption… ou la folie ?