Il y a 26 jours
Borderlands 4 : Durée de campagne, liste des missions et secrets d'un monde ouvert sans limites
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Avec Borderlands 4, Gearbox repousse les frontières du looter-shooter en proposant une aventure plus ambitieuse que jamais. Entre une campagne principale d’environ 20 à 25 heures et un monde ouvert foisonnant de secrets, Kairos promet des centaines d’heures d’exploration pour les chasseurs de coffres les plus acharnés. Mais au-delà des chiffres, c’est l’architecture même du jeu qui surprend : des régions interconnectées, un système de progression repensé et des mécaniques sociales inédites. Voici tout ce qu’il faut savoir pour maîtriser son temps de jeu… et survivre aux pièges du Timekeeper.
A retenir :
- 20-25 heures pour terminer la campagne principale en se concentrant sur les missions essentielles, avec des pics à 100+ heures pour les completionists.
- 4 régions majeures (Fadefields, Terminus Range, Carcadia Burn, Dominion) à explorer, chacune avec ses Vaults cachés et ses défis uniques.
- 200 Marcus Bobbleheads disséminés sans marqueurs sur la carte : un défi de chasse aux collectibles inédit dans la série.
- Ultimate Vault Hunter mode débloqué post-campagne, avec des modificateurs de difficulté dynamiques et des récompenses exclusives.
- Création de personnages niveau 30 post-campagne, permettant de sauter l’histoire pour se concentrer sur l’endgame et le farming de Firmware mods.
Kairos, un monde ouvert qui défie les lois du genre
Dès les premières minutes de Borderlands 4, une évidence s’impose : Gearbox a rompu avec la structure linéaire des opus précédents. Kairos, cette planète maudite où le temps lui-même semble se déliter, se déploie en un open-world continu, sans écrans de chargement entre ses quatre régions. Une première pour la série, qui emprunte ici aux codes des MMORPG tout en conservant l’ADN chaotique du looter-shooter. "Nous voulions que les joueurs ressentent l’urgence de la quête, mais aussi la liberté de s’égarer", confiait Randy Pitchford lors d’une interview à Game Informer, soulignant l’ambition d’un titre où chaque détour peut mener à une découverte épique… ou à une mort atroce.
Techniquement, Kairos repose sur une version profondément remaniée du Unreal Engine 5, permettant des environnements destructibles à 80% et un système de météo dynamique influençant les combats. Les Fadefields, par exemple, voient leurs marécages s’embraser sous les orages électriques, tandis que les Terminus Range abritent des tempêtes de sable capables de réduire la visibilité à quelques mètres. "Le moteur gère jusqu’à 500 ennemis simultanés en écran split-screen", précise un développeur sous couvert d’anonymat, un record pour la licence.
Mais c’est dans la philosophie de design que Borderlands 4 innove le plus. Exit les zones cloisonnées : les régions s’enchaînent naturellement, avec des points d’intérêt (POI) générés procéduralement selon le niveau du joueur. Un Safehouse conquis dans les Carcadia Burn peut ainsi servir de base arrière pour des raids dans les Dominion, où le Timekeeper a concentré ses forces. Cette porosité entre les zones encourage une exploration organique, loin des quêtes secondaires "cochables" des opus précédents. "On a supprimé les marqueurs de collectibles pour les Bobbleheads de Marcus afin de recréer la magie des premières heures de Borderlands 1, où chaque recoins cachait une surprise", explique un level designer.
La campagne principale : une course contre la montre (littérale)
Contrairement aux rumeurs pré-lancement, la trame narrative de Borderlands 4 ne se contente pas d’enchaîner les blagues potaches. Le scénario, écrit en collaboration avec Chris Avellone (ex-Obsidian), explore les paradoxe temporels avec une surprenante profondeur. Le Timekeeper, antagoniste principal, n’est pas un simple méchant caricatural : c’est une entité piégée hors du temps, dont les motivations se révèlent au fil des 18 missions principales (liste complète ci-dessous). L’arc des Fadefields, par exemple, introduit un système de choix binaires où sauver un PNJ peut débloquer une quête secrète… ou condamner une région entière à des événements mondiaux permanents (comme des invasions de Rakk Hives).
Liste des missions principales (par région) :
- Fadefields :
- Guns Blazing (tutoriel et introduction à Kairos)
- Recruitment Drive (recrutement des premiers alliés)
- Down and Outbound (premier affrontement avec les sbires du Timekeeper)
- A Lot to Process (mission charnière : débloque Terminus Range et Carcadia Burn)
- One Fell Swoop (assaut sur une forteresse temporelle)
- Rush the Gate (combats contre le lieutenant Chronos-9)
- Terminus Range :
- Shadow of the Mountain (infiltration d’une mine abandonnée)
- Crystal Brawl (affrontement contre les Crystal Golems)
- Dark Subject (enquête sur les expériences du Timekeeper)
- His Vile Sanctum (boss contre Malik the Undying)
- Carcadia Burn :
- Wrath of the Ripper Queen (alliance avec les Sanguine Raiders)
- Siege and Destroy (siège d’une citadelle volante)
- Unpaid Tab (quête liée à Moxxi et ses dettes)
- Her Flaming Vision (révélations sur le passé de Kairos)
- Dominion :
- Rising Action (préparation de l’assaut final)
- Another Day, Another Universe (voyage dans une réalité alternative)
- The Falling Wall (détruire le Barrier of Eons)
- Means of Ascent (escalade du Spire of the Timekeeper)
- Plan Z (dernière ligne droite avant le boss final)
- The Timekeeper’s Order (affrontement final)
- Secrets of the Vault (épilogue et setup pour le DLC "Echoes of the Past")
La durée moyenne de 20-25 heures cache une progressivité intelligente : les trois premières régions peuvent être abordées dans n’importe quel ordre après "A Lot to Process", tandis que Dominion reste verrouillée jusqu’à la completion des arcs secondaires. "Nous avons testé des parcours où les joueurs passaient 10 heures dans Terminus Range avant de toucher à Carcadia Burn. Le système de scaling des ennemis s’adapte en temps réel", révèle un testeur QA. Les cinématiques, bien que courtes (moins de 2 minutes chacune), utilisent un moteur de rendu temps réel pour intégrer les choix du joueur (ex : un allié sauvé apparaîtra dans les cutscenes ultérieures).
L’endgame : quand la vraie aventure commence
Terminer la campagne de Borderlands 4 ne marque pas la fin du voyage, mais bien le début de l’endgame le plus ambitieux de la série. Contrairement à Borderlands 3, où le contenu post-campagne se limitait à des raids statiques, Kairos évolue dynamiquement grâce à :
- Les Big Encore Missions : des quêtes hebdomadaires à 4 joueurs max, avec des modificateurs aléatoires (ex : "Temps inversé", où les dégâts infligés guérissent les ennemis après 3 secondes).
- Les Wildcard Missions : des défis générés procéduralement dans des zones temporelles instables, avec des récompenses uniques comme les Firmware mods légendaires (ex : "Chrono-Lock", qui fige le temps autour du joueur pendant 5 secondes).
- L’Ultimate Vault Hunter (UVH) mode : débloqué après avoir terminé la campagne en True Vault Hunter, ce mode introduit un système de corruption où les armes peuvent se retourner contre leur porteur (ex : un fusil qui tire des projectiles dans le passé, infligeant des dégâts retardés).
- Les Vaults dynamiques : contrairement aux coffres statiques des précédents opus, ceux de Borderlands 4 changent de contenu selon l’heure de la journée (basée sur le serveur). "Un Vault ouvert à minuit donnera des armes à élément Obscurité, tandis qu’à midi, ce seront des armes Solaires", détaille un datamineur.
La véritable révolution réside dans le système de création de personnages post-campagne. Une fois le niveau 30 atteint, les joueurs peuvent générer de nouveaux Vault Hunters directement au niveau max, avec accès à :
- Des arbres de compétences hybrides (ex : croiser les talents de Stabby McStab et de Claptrap pour créer un build "Tueur-Tactique").
- Des quêtes de classe exclusives (ex : la quête "Le Prix du Temps" pour les Chronomancers, débloquant l’arme légendaire "Paradoxe").
- Un mode "New Game+" intégré, où les choix narratifs de la première campagne influencent les dialogues et les ennemis rencontrés.
L’impact sur le marché est déjà visible : selon les données de SteamDB, Borderlands 4 a battu le record de joueurs simultanés de la série avec 480 000 joueurs lors de son week-end de lancement, dépassant Borderlands 3 (350 000). Les streamers comme Shroud ou DrLupo ont particulièrement salué le système de loot partagé en multijoueur, où les récompenses sont dupliquées plutôt que tirées au sort. "Enfin un looter-shooter où on ne se bat pas pour les drops !", s’enthousiasme Shroud dans une vidéo vue 2,3 millions de fois.
Les secrets de Kairos : quand la communauté dépasse les développeurs
Si Gearbox a prévu plus de 500 heures de contenu pour les completionists, la communauté a déjà découvert des mécaniques non documentées, prouvant que Borderlands 4 cache bien plus que ses créateurs ne l’avouent. Parmi les découvertes les plus folles :
- Le "Glitch de l’Écho Perdu" : en activant 7 Echo Logs spécifiques dans un ordre précis, les joueurs débloquent une zone secrète sous les Fadefields, où le temps s’écoule à l’envers. "On a trouvé des enregistrements audio de développements abandonnés, comme un mode PvP 'Time War'", révèle un membre de r/Borderlands4.
- Les "Vaults Maudits" : certains coffres, marqués d’un symbole en forme d’horloge brisée, volent les niveaux du joueur au lieu de donner du loot. "C’est probablement un easter egg lié au lore du Timekeeper, mais personne n’a encore trouvé comment les désactiver", note un théoricien.
- Le "Marché Noir de Moxxi" : en accumulant 1 million de dollars en jeu (sans tricher), un PNJ caché dans les Terminus Range propose des armes interdites, comme le "Eradicator", un lance-roquettes qui efface les ennemis de la timeline (ils disparaissent des sauvegardes).
- Les "Fantômes de Kairos" : des silhouettes translucides apparaissent parfois près des points de voyage rapides. En les suivant, on accède à des quêtes alternatives où le joueur incarne un Vault Hunter du passé (avec des armes et compétences d’anciens opus).
Ces découvertes ont poussé Gearbox à réagir via un communiqué ambigu : "Borderlands 4 est conçu pour récompenser la curiosité… même quand elle mène là où on ne l’attend pas. Certains 'bugs' sont peut-être des features." Une déclaration qui alimente les spéculations sur un mode "Legacy" caché, où les joueurs pourraient revivre des missions des précédents jeux avec des mécaniques modernes.
Du côté des moddeurs, le fichier "Timekeeper.dat" a déjà été extrait, révélant des dialogues inutilisés suggérant un DLC crossover avec Risk of Rain 2 (les deux jeux partagent le même éditeur, Gearbox Publishing). "Les lignes de code font référence à un 'Projet Chronos', avec des assets pour un ennemi nommé 'The Time Eater'", explique un moddeur sous le pseudo @VaultHunter69.
L’héritage de Borderlands 4 : un tournant pour le genre ?
Avec Borderlands 4, Gearbox ne se contente pas de perfectionner une formule éprouvée : le studio redéfinit les attentes du looter-shooter. Là où Destiny 2 mise sur des saisons éphémères et Diablo IV sur un grind compétitif, Borderlands 4 propose une expérience persistante, où chaque action a un impact sur le monde. L’introduction d’un système de temps dynamique (certaines quêtes ne sont disponibles qu’à des heures précises, comme les "Chasses Crépusculaires" entre 18h et 20h) et d’une économie joueur-contrôlée (via les Order Silos, où les ressources peuvent être échangées entre joueurs) crée une boucle de jeu sociale inédite.
Les critiques soulignent cependant deux points faibles :
- L’optimisation sur PC : malgré le DLSS 3.5, les zones densément peuplées (comme les assauts sur les Safehouses) voient le FPS chuter sous les 60 sur des configurations haut de gamme (RTX 4090). "Gearbox a privilégié l’ambition au polish", résume Digital Foundry dans son analyse technique.
- Le déséquilibre des builds : les classes Chronomancer et Gun Witch dominent clairement le métagame, avec des combinaisons de Firmware mods permettant des dégâts infinis (ex : "Temporal Loop" + "Infinite Clip"). "C’est fun, mais ça casse la difficulté en UVH mode", déplore un joueur compétitif.
Pourtant, l’impact culturel de Borderlands 4 est déjà palpable. Le jeu a inspiré une vague de mods pour Skyrim et Fallout 4, intégrant des mécaniques de voyage temporel, tandis que des cosplays du Timekeeper ont envahi les conventions (sa silhouette, mélange de Cthulhu et d’horloge à engrenages, est devenue virale). Côté industriel, les rumeurs évoquent un film Borderlands (après l’échec critique du premier opus) centré sur Kairos, avec Idris Elba en négociation pour incarner le Timekeeper. "Le script circule à Hollywood, et il est bien plus sombre que le jeu", confie une source proche de Deadline.
Enfin, Borderlands 4 pourrait bien marquer un tournant pour les jeux en tant que service (GaaS). Contrairement à Avengers ou Anthem, qui ont échoué à fidéliser leur audience, Gearbox mise sur un contenu communautaire : les joueurs peuvent soumettre des idées de Vaults via le site officiel, et les meilleures seront intégrées dans des mises à jour (avec crédit et récompenses en jeu). "On veut que Kairos grandisse avec ses habitants", déclare un producteur.
Borderlands 4 n’est pas qu’un simple nouveau chapitre dans la saga des Vault Hunters : c’est une réinvention audacieuse du looter-shooter, où l’exploration, la narration et le multijoueur s’entremêlent pour créer une expérience sans équivalent. Entre une campagne riche en rebondissements, un endgame profondément social et des secrets si bien cachés qu’ils défient encore les datamineurs, Kairos s’impose comme la destination ultime pour les amateurs de chaos armé.
Pour les joueurs pressés, 20 à 25 heures suffiront à venir à bout du Timekeeper, mais ce serait passer à côté de l’essentiel. Car c’est dans les 100 heures suivantes — celles passées à traquer les Marcus Bobbleheads, à défier les Vaults Maudits ou à optimiser son build pour l’Ultimate Vault Hunter mode — que Borderlands 4 révèle sa vraie nature : un monde vivant, imprévisible, et profondément addictif.
Reste une question : jusqu’où Gearbox ira-t-il pour maintenir Kairos en vie ? Entre les DLC annoncés (dont un crossover avec Tiny Tina’s Wonderlands), les mises à jour communautaires et les secrets encore non résolus, une chose est sûre : le voyage ne fait que commencer. Et comme le murmure un Echo Log caché dans les Carcadia Burn : "Le temps n’est qu’une illusion… surtout quand on a un bon fusil."