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Call of Duty: Black Ops 7 – Les Fans Obtiennent Gain de Cause : XP, TTK et Portes Automatiques en Révision
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Treyarch écoute (enfin) les joueurs : après une bêta houleuse, Black Ops 7 voit son XP d’arme boosté, son TTK rééquilibré et ses portes automatiques retravaillées — le tout avant une sortie le 14 novembre face à Modern Warfare III. Nouveaux modes (Overload, carte Imprint), tutoriels Zombies et optimisations techniques (120 FPS en 4K) complètent cette phase de tests intensive, où chaque détail compte pour éviter un fiasco.
A retenir :
- XP d’arme ×2 : Treyarch accélère la progression dès ce week-end, répondant aux critiques sur les overclocks trop longs à débloquer. Un soulagement pour les joueurs lassés du *grind* abusif.
- TTK et équilibrage : Certaines armes tuent en trop peu de coups, d’autres sont inutilisables. Les ajustements visent une homogénéité avant le 14 novembre, date de sortie officielle.
- Portes automatiques : Le système de détection (proximité/tirs) est revu pour éviter les bugs de collision en plein combat. Un détail qui change tout en compétitif.
- Nouveaux contenus le 3 octobre : Carte Imprint (6v6 asymétrique), mode Overload (objectifs dynamiques), et tutoriel Zombies Survival pour les débutants.
- Guerre technique : 120 FPS en 4K sur PS5/Xbox Series X|S/PC, serveurs dédiés contre la latence, et manettes adaptatives optimisées. Activision traque déjà les tricheurs.
La Révolte des Joueurs : Quand la Bêta Devient un Champ de Bataille
Imaginez : vous venez de débarquer dans la bêta d’accès anticipé de Call of Duty: Black Ops 7, impatients de tester les nouveautés promises par Treyarch. Sauf que voilà, après trois parties, votre arme favorite stagne au niveau 10, les overclocks (ces boosts personnalisables) restent hors de portée, et une porte automatique vous bloque en plein sprint vers un *flag* en Domination. Rageux ? Vous n’êtes pas seul. Dès le premier jour, les forums et réseaux sociaux ont explosé sous les critiques, forçant le studio à réagir en urgence.
Le problème majeur ? Un système de progression des armes conçu comme une course d’endurance. Les joueurs devaient enchaîner des dizaines de parties pour débloquer ne serait-ce qu’un accessoire basique, sans parler des overclocks, ces modifications profondes censées révolutionner le *gameplay*. "On dirait du Battle Pass déguisé", résumait un streamer sur Twitch, tandis qu’un joueur compétitif calculait : "À ce rythme, il me faudra 20h pour optimiser une seule arme. C’est du temps volé." Face au tollé, Treyarch a cédé : un patch déployé dès ce week-end va doubler le gain d’XP, une victoire pour la communauté.
Mais l’XP n’était que la partie émergée de l’iceberg. Les portes automatiques, nouveauté de ce volet, ont rapidement viré au cauchemar. Contrairement aux précédents Call of Duty où les portes s’ouvraient manuellement (avec un bon vieux bouton), Black Ops 7 mise sur un système de détection par proximité ou tirs. Sur le papier, l’idée était séduisante : fluidifier les déplacements. Dans les faits ? "Je meurs parce qu’une porte refuse de s’ouvrir alors que l’ennemi me tire dessus", témoignait un joueur sur Reddit. Pire, certains ont découvert que les portes pouvaient se refermer pendant un échange de tirs, offrant un avantage injuste à l’adversaire. Treyarch a promis des ajustements sur la sensibilité des capteurs et la vitesse d’ouverture, sans préciser si le système reviendrait à une mécanique plus classique.
TTK : L’Équation Impossible entre Réalisme et Fun
Si les portes et l’XP ont monopolisé l’attention, un autre débat fait rage : le time-to-kill (TTK), ce temps nécessaire pour éliminer un adversaire. Dans Black Ops 7, les premiers tests ont révélé des disparités criantes. Certaines armes, comme le fusil d’assaut KV-3 Flamingo (débloqué en bêta), abattent un ennemi en trois coups bien placés, tandis que d’autres, comme le pistolet-mitrailleur HRM-9, nécessitent des rafales entières pour le même résultat. "C’est soit trop facile, soit impossible", résumait un joueur pro sur Twitter, soulignant que ces écarts cassent l’équilibre en compétitif.
Treyarch se retrouve face à un dilemme : faut-il privilégier un TTK court (pour des parties nerveuses) ou un TTK plus long (pour reward la précision) ? Les précédents Call of Duty ont souvent oscillé entre les deux, avec des résultats mitigés. Cette fois, le studio promet un rééquilibrage global avant le 14 novembre, mais sans dévoiler ses cartes. Une chose est sûre : les joueurs attendent des chiffres concrets. Combien de coups pour tuer avec un sniper ? Quelle est la portée optimale d’un SMG ? Sans transparence, les spéculations continueront d’enfler.
À ces problèmes s’ajoutent des bugs techniques récurrents : hitboxes défaillantes (des balles qui ne touchent pas alors que le viseur est rouge), un recul imprévisible sur certaines armes, et des crashs en partie — surtout sur les anciennes générations de consoles (PS4/Xbox One). Treyarch a confirmé que la mise à jour inclurait des correctifs de stabilité, mais les joueurs sur old-gen s’interrogent : "Est-ce qu’on va encore être les parents pauvres, comme dans Modern Warfare 2019 ?" Une question légitime, alors que le studio semble se concentrer sur les PS5/Xbox Series X|S et PC, où les performances (120 FPS en 4K) sont bien supérieures.
Zombies Survival : Entre Tutoriel et Cauchemar Technique
Côté Zombies, le mode Survival fait son grand retour, mais pas sans accroc. Treyarch a ajouté un tutoriel dédié pour guider les nouveaux joueurs, une première dans la franchise. "Enfin ! J’ai toujours eu peur de me lancer à l’aveugle", se réjouissait un joueur casual. Pourtant, les vétérans pointent du doigt des problèmes de *pathing* (les zombies qui se coincent dans le décor) et des bugs de *perks* (certains bonus ne s’activent pas). Pire : des tricheurs ont déjà été repérés en bêta, utilisant des *aimbots* ou des *wallhacks* pour dominer les parties. Activision assure travailler sur des bannissements massifs, mais l’ombre du *Warzone 2.0* (où les tricheurs pullulaient pendant des mois) plane toujours.
Malgré ces défauts, le mode Survival introduit une mécanique inédite : les Imprints, des traces laissées par les joueurs qui influencent les vagues suivantes. Par exemple, si vous mourrez près d’une fenêtre, les zombies pourraient emprunter ce chemin lors de leur prochaine attaque. Une idée ambitieuse, mais qui demande encore des ajustements. "Parfois, les zombies ignorent complètement les Imprints et foncent droit sur moi", déplorait un testeur. Treyarch a-t-il le temps de tout corriger avant la sortie ? La réponse dans moins d’un mois.
3 Octobre : L’Arrivée des Renforts (et des Nouveaux Problèmes ?)
Ce 3 octobre à 10h (heure du Pacifique), la bêta s’enrichit de nouveaux contenus, à commencer par la carte Imprint, un niveau 6 contre 6 au design asymétrique. Contrairement aux maps linéaires des précédents Black Ops, Imprint mise sur des chemins multiples et des points de contrôle dynamiques, censés favoriser les stratégies d’équipe. "Ça rappelle un peu Rust de Modern Warfare 2019, mais en plus chaotique", analysait un joueur après une session privée. Reste à voir si cette complexité plaira aux compétiteurs, habitués à des arènes plus prévisibles.
Autre nouveauté : le mode Overload, une variante compétitive où les objectifs évoluent en temps réel. Par exemple, capturer un point peut déclencher une vague de drones ennemis, forçant les équipes à s’adapter. Treyarch promet un *spawn* optimisé pour éviter les situations où un joueur réapparaît en plein milieu d’un combat. Un pari risqué, mais qui pourrait séduire les fans de ranked en mal de fraîcheur. Enfin, les joueurs sur PC et nouvelles consoles bénéficieront d’un avantage net : des mises à jour graphiques (éclairages dynamiques, textures HD) et une intégration poussée des manettes adaptatives (comme la DualSense), avec des retours haptiques spécifiques pour chaque arme.
Ces ajouts s’inscrivent dans une stratégie claire : utiliser la bêta comme un laboratoire géant. Treyarch collecte des données en temps réel sur la latence, les temps de chargement, et même les trajectoires des joueurs pour affiner l’expérience. "On veut éviter le scénario de Vanguard, où la bêta était trop éloignée du jeu final", confiait un développeur sous couvert d’anonymat. Avec Modern Warfare III qui sortira presque en même temps (le 10 novembre), Black Ops 7 n’a pas le droit à l’erreur. La guerre des Call of Duty est lancée, et chaque détail compte.
Derrière les Coulisses : Quand les Développeurs Courent Après le Temps
Saviez-vous que les portes automatiques étaient à l’origine conçues pour le mode Zombies avant d’être adaptées au multijoueur ? À l’été 2023, lors des premiers tests internes, l’équipe de Treyarch avait remarqué que les joueurs passaient trop de temps à ouvrir manuellement les portes en fuyant les hordes de zombies. La solution ? Un système de détection automatique, inspiré des jeux comme Dead Space. Sauf que personne n’avait anticipé les bugs en PvP, où la moindre latence peut coûter une partie.
Autre anecdote : les overclocks étaient initialement prévus pour être débloqués via des défis spécifiques (comme "tuer 50 ennemis en glissade"). Mais face aux retours négatifs des testeurs internes, Treyarch a opté pour un système basé sur l’XP… avant de se rendre compte que la progression était trop lente. "On a sous-estimé à quel point les joueurs veulent accéder rapidement au contenu", avouait un designer dans une interview accordée à Game Informer. Résultat : un patch express, et des nuits blanches pour les équipes QA (*Quality Assurance*).
Enfin, le mode Overload est né d’un constat simple : les joueurs quittent les parties classiques par ennui. En analysant les données de Black Ops Cold War, Treyarch a découvert que 60% des abandons survenaient après la 5ème minute, faute d’objectifs clairs. Overload est leur réponse : un mélange entre Domination et Hardpoint, avec des événements aléatoires pour maintenir la tension. "Si ça marche, on pourrait le voir en league play", glissait un développeur. Un espoir pour les esports, mais aussi un risque : et si les joueurs préféraient la simplicité des modes classiques ?