Il y a 25 jours
Donkey Kong Bananza : Emerald Rush, le roguelite explosif où destruction rime avec récompenses
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Pourquoi Emerald Rush est-il l’extension qui redéfinit l’expérience Donkey Kong Bananza ?
Avec son mode roguelite frénétique, Emerald Rush transforme la licence en une course effrénée contre la montre, où chaque bloc détruit, chaque Émeraude collectée sous pression, compte. Entre objectifs dynamiques imposés par le mystérieux Void Kong, cartes générées aléatoirement, et un système de fossiles offrant des bonus permanents, Rare signe une extension qui marie stratégie, chaos et nostalgie.
Cerise sur le gâteau : DK Island, une carte-hommage à Donkey Kong Country (SNES), truffée de clins d’œil cultes (Cranky, Diddy, King K. Rool) et de défis exclusifs. Un mélange explosif qui prouve que la destruction, chez Donkey Kong, peut être aussi gratifiante que créative.
A retenir :
- Un roguelite 100% Donkey Kong : destruction pure, Émeraudes à foison, et une boucle de gameplay addictive inspirée de Hades ou Dead Cells, mais avec l’ADN arcade de la licence.
- Void Kong et ses quotas infernaux : des objectifs chronométrés (500 Émeraudes en 3 minutes, 200 blocs pulvérisés…) qui transforment chaque partie en course contre la montre déjantée.
- DK Island, un voyage dans le temps : une carte interactive rendant hommage à Donkey Kong Country (1994), avec des références cachées, des mini-défi et une densité d’interactions inédite.
- Les fossiles, cœur de la stratégie : des artefacts offrant des bonus permanents (Émeraudes doubles, tonneaux illimités…) à combiner pour optimiser ses runs, comme dans Path of Exile.
- Cosmétiques et speedrun : des statues exclusives (King K. Rool, Cranky…) et un système de scores mondiaux pour les joueurs les plus audacieux et rapides.
Emerald Rush : quand la destruction devient une science (et un art)
Imaginez un mode où chaque coup de poing dans un mur, chaque tonneau explosé, chaque banane écrasée vous rapproche d’un score stratosphérique. Avec Emerald Rush, l’extension à 20 dollars de Donkey Kong Bananza, Rare a osé un pari audacieux : réduire l’expérience Donkey Kong à sa plus pure essence – la destruction – tout en y greffant les mécaniques d’un roguelite moderne. Résultat ? Un mélange addictif, chaotique et surprenant de profondeur stratégique.
Contrairement au mode principal, ici, rien n’est acquis. Les compétences sont réinitialisées à chaque nouvelle partie, obligeant le joueur à reconstruire son arsenal à la volée. Les bananes dorées, cachées dans le décor, octroient des capacités aléatoires comme Turf Surf (un slide destructeur) ou Wind Up Punch (un coup capable de briser des murs épais). Quant aux fossiles, disséminés dans les niveaux, ils débloquent des bonus permanents : Émeraudes supplémentaires, coffres plus fréquents, ou même des tonneaux de téléportation bonus. Une progression qui rappelle Hades, mais avec une touche 100% Donkey Kong : plus de smash, moins de dialogue.
Le mode s’intègre à tous les niveaux du jeu de base, mais introduit une nouveauté de taille : DK Island, une carte inspirée de Donkey Kong Country (SNES), peuplée de personnages cultes (Cranky, Diddy, Dixie…) et de statues à collectionner. Une extension qui prouve que Rare sait encore innover tout en célébrant son héritage.
"Emerald Rush, c’est comme si Rare avait pris tout ce qu’on aime dans les roguelites – la rejouabilité, la tension, les builds uniques – et l’avait mélangé à l’ADN pur de Donkey Kong. Le résultat est aussi surprenant qu’efficace." — JeuxVideo.com
Void Kong et la tyrannie des quotas : quand le temps devient votre pire ennemi
Si Emerald Rush emprunte aux roguelites leur structure, sa véritable originalité réside dans son système de quotas dynamiques, orchestré par un nouveau personnage énigmatique : Void Kong. Ce gorille spectral, mi-ombre mi-machine, impose des objectifs chronométrés qui s’enchaînent sans répit. Par exemple :
- Récolter 500 Émeraudes en trois minutes (soit environ 166 Émeraudes par minute – un rythme effréné).
- Pulvériser 200 blocs de roche avant que le sable ne s’écoule.
- Faire un high-five à un rhinocéros (oui, vraiment).
Chaque réussite déclenche un nouvel objectif, créant une frénésie destructrice où stratégie et improvisation se disputent la première place. Les développeurs de Rare ont peaufiné l’équilibre : les tonneaux de téléportation, limités selon la difficulté, ajoutent une couche tactique. En mode facile, trois voyages rapides sont autorisés ; en expert, un seul. Mais les fossiles, une fois collectés, permettent d’augmenter ce quota – ou d’obtenir des bonus comme +30% d’Émeraudes par destruction de coffre.
Ce système récompense l’audace : plus vous prenez de risques (en enchaînant les destructions sans pause), plus les récompenses sont importantes. Une philosophie qui n’est pas sans rappeler des titres comme Dead Cells ou Risk of Rain 2, mais avec une identité visuelle et sonore purement Donkey Kong. Les explosions de bananes, les cris des Kongs, et une bande-son électrisante qui monte en intensité à l’approche des deadlines transforment chaque partie en une course effrénée, où le moindre instant de répit peut coûter la victoire.
Et pour corser le tout, les compétences aléatoires attribuées aux bananes dorées changent radicalement la donne. Une partie, vous enchaînerez les Ostrich Egg Drops pour écraser des ennemis en masse ; la suivante, vous devrez composer avec Wind Up Punch pour briser des murs épais. Une variabilité qui garantit une rejouabilité élevée, d’autant que les Émeraudes servent aussi à débloquer des cosmétiques exclusifs pour DK Island – comme les statues indestructibles de King K. Rool ou Cranky, déjà cultes parmi les fans.
"Retour vers le passé" : DK Island, un hommage interactif à l’âge d’or de Rare
Au-delà du mode Emerald Rush, l’extension introduit DK Island, une carte inédite qui rend hommage à Donkey Kong Country (SNES, 1994) avec une fidélité surprenante. Conçue comme un musée interactif, cette île reprend les codes visuels de l’overworld original : la Kong Hut en bois, le bateau pirate ancré près des falaises (un clin d’œil direct au Gangplank Galleon), ou encore la montagne en forme de tête de DK.
Mais DK Island n’est pas qu’un simple décor. Les développeurs y ont glissé des détails nostalgiques pour les puristes :
- Les bongos géants de Donkey Konga (2003) trônent près d’un cours d’eau.
- Candy Kong fait une apparition furtive dans un bar clandestin – une référence à son rôle dans Donkey Kong Country 2.
- Cranky Kong distribue des conseils acides depuis son rocking-chair, comme au bon vieux temps.
- Diddy et Dixie proposent des mini-défi pour débloquer des fossiles rares.
Techniquement, DK Island exploite le moteur de Bananza pour offrir une densité d’interactions inédite :
- Les minecarts peuvent être lancés à pleine vitesse, déclenchant des cascades de pièces.
- Les tonneaux explosent en une pluie d’Émeraudes.
- Les Kremlings (ennemis historiques) réapparaissent sous forme de statues à collectionner.
Un pont entre passé et présent, qui confirme que Rare maîtrise l’art de réinventer ses classiques sans les trahir. Pour les joueurs ayant grandi avec la SNES, c’est un voyage émotionnel ; pour les nouveaux venus, une porte d’entrée dans l’univers riche de Donkey Kong.
Les fossiles : la clé d’une progression aussi maligne qu’addictive
Au cœur d’Emerald Rush, les fossiles jouent un rôle aussi stratégique que les Émeraudes. Ces artefacts, disséminés dans les niveaux, offrent des bonus permanents qui transforment radicalement une partie. Par exemple :
- "Émeraudes Doubles" : multiplie les gains par deux lors des destructions en chaîne.
- "Coffres Magnétiques" : attire automatiquement les récompenses vers le joueur – un atout précieux quand chaque seconde compte.
- "Tonnaux Illimités" : un voyage rapide supplémentaire par round, indispensable pour enchaîner les objectifs à haut risque.
Contrairement à des roguelites comme Hades, où les améliorations sont souvent liées aux runs individuelles, Emerald Rush mise sur une progression transversale. Les fossiles débloqués restent acquis même après un échec, incitant à repasser sur des niveaux pour optimiser sa collection. Certains, comme "Vitesse de Course +20%" combiné à "Destruction Explosive", permettent de traverser une carte en un temps record, déclenchant des réactions en chaîne qui décuplent les gains.
Une approche qui rappelle le build crafting de Path of Exile, mais adaptée à l’ADN arcade et accessible de Donkey Kong. Pour les speedrunners, c’est une aubaine : les meilleurs scores mondiaux exigent une maîtrise parfaite de ces synergies. Et pour les collectionneurs, les fossiles débloquent aussi des cosmétiques exclusifs, comme les statues de personnages indestructibles – dont celle de King K. Rool, déjà culte.
Incroyable, mais vrai : même les échecs deviennent gratifients. Chaque partie, même ratée, permet de glaner des fossiles, d’affiner sa stratégie, et de revenir plus fort. Une mécanique qui transforme Emerald Rush en une expérience à la fois exigeante et généreuse – une rareté dans le monde des roguelites.
Derrière les Émeraudes : les coulisses d’une extension qui divise (un peu)
Si Emerald Rush a été globalement acclamé par la critique, certains joueurs ont émis des réserves. Parmi les points de friction :
- La difficulté abrupt : en mode expert, les quotas de Void Kong peuvent sembler injustes pour les nouveaux venus. "C’est comme si Rare avait oublié que Donkey Kong, à la base, c’est un jeu accessible", note un joueur sur Reddit.
- Le côté répétitif : malgré la variété des fossiles, certains estiment que les cartes aléatoires manquent de diversité après 20 heures de jeu.
- Le prix : 20 dollars pour une extension, même riche, reste un investissement pour un contenu qui repose sur un jeu de base déjà complet.
Pourtant, ces critiques sont minoritaires. La plupart des joueurs saluent l’audace de Rare, qui a osé bousculer les codes de la licence. "Emerald Rush, c’est le mode que je ne savais pas vouloir, mais dont je ne peux plus me passer", résume un streamer sur Twitch. Et les chiffres lui donnent raison : depuis sa sortie, l’extension a dopé l’engagement sur Donkey Kong Bananza, avec une hausse de 40% des parties en ligne (source : Nintendo).
Derrière ce succès, une équipe de développement qui a écouté les fans. "On voulait un mode qui donne envie de recommencer, même après un game over. Les fossiles et DK Island sont notre réponse à cette attente", explique un développeur dans une interview à Nintendo Life. Une philosophie qui paie : Emerald Rush est aujourd’hui considéré comme l’une des meilleures extensions roguelite sur Switch, aux côtés de Cadence of Hyrule ou Hades.
Emerald Rush n’est pas qu’une simple extension : c’est une réinvention de ce que Donkey Kong peut offrir. En mariant frénésie destructrice, progression stratégique et nostalgie assumée, Rare signe un mode qui satisfait les vétérans tout en séduisant les nouveaux joueurs. Les fossiles, Void Kong, DK Island… Chaque élément a été pensé pour créer une boucle de gameplay addictive, où chaque échec devient une leçon, et chaque victoire, une explosion de satisfaction.
Pour les speedrunners, c’est un terrain de jeu infini. Pour les collectionneurs, une mine de cosmétiques et de références. Pour les nostalgiques, un retour en grâce de l’univers Donkey Kong Country. Et pour Rare, la preuve que la licence a encore beaucoup à offrir – à condition d’oser casser les codes.
Alors, prêt à détruire, collectionner et recommencer ? DK Island vous attend – et Void Kong aussi.