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**Hollow Knight** m’a conquis, mais ces deux jeux m’ont fait tomber amoureux du genre… et ils sont (presque) gratuits !
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**Pourquoi les jeux Ori ont-ils séduit des millions de joueurs là où Hollow Knight reste un défi de niche ?**
Découvrez comment Moon Studios a révolutionné le metroidvania avec une approche visuelle époustouflante, un gameplay ultra-fluide et une accessibilité intelligente – le tout sans sacrifier la profondeur qui fait la force du genre. Avec plus de 5 millions de ventes et des notes dépassant 88/100 sur Metacritic, ces deux chefs-d’œuvre prouvent qu’un jeu peut être à la fois exigeant et immersif, sans frustrer le joueur. Et bonne nouvelle : ils sont actuellement à prix réduit, presque donnés !
A retenir :
- Des métroidvanias accessibles sans être simplistes : Contrairement à l’approche punitive de Hollow Knight, les jeux Ori offrent une courbe de difficulté progressive, des sauvegards manuelles et des mécaniques de mouvement fluides et intuitives (Bash, Spirit Edge), tout en gardant des défis intenses et cinématiques.
- Une direction artistique à couper le souffle : Inspiré par les studios Ghibli et DreamWorks, l’univers d’Ori est un voyage visuel en 4K/60 FPS, avec des environnements détaillés et une bande-son orchestrale signée Gareth Coker, primée à plusieurs reprises. Une expérience émotionnelle et immersive, loin du style gothique et rétro de Hollow Knight.
- Un succès critique et commercial fulgurant : Avec plus de 5 millions d’exemplaires vendus (contre ~3 millions pour Hollow Knight en 2023), la saga Ori a su élargir l’audience des metroidvanias sans compromettre la profondeur du genre. Preuve que accessibilité et exigence peuvent coexister – une leçon que même des titres récents comme Ender Lilies ou The Last Faith peinent à appliquer.
Quand l’art rencontre le gameplay : l’héritage visuel d’Ori
Si Hollow Knight a marqué les joueurs par son univers sombre et son pixel art méticuleux, les jeux Ori ont choisi une voie radicalement différente : celle d’un conte visuel, où chaque cadre semble sorti d’un film d’animation. Ori and the Blind Forest (2015) et Ori and the Will of the Wisps (2020), développés par Moon Studios, misent sur une esthétique flamboyante, entre lumières chatoyantes et détails organiques, rappelant les œuvres de Hayao Miyazaki ou les productions de DreamWorks.
Mais ce n’est pas qu’une question de style. Les environnements, des forêts luxuriantes aux ruines mystérieuses, sont conçus pour guider le regard et fluidifier l’exploration. À titre d’exemple, la Forêt de Nibel dans Will of the Wisps utilise des jeux de lumière dynamique pour indiquer les chemins cachés, là où Hollow Knight se contente souvent de silhouettes et d’ombres pour dissimuler ses secrets. Résultat : une immersion totale, renforcée par la bande-son orchestrale de Gareth Coker, qui oscille entre douceur mélancolique et crescendos épiques lors des combats.
Techniquement, la différence est flagrante. Alors que Hollow Knight assume un style rétro (en 2D pixelisée), les jeux Ori poussent les limites du 4K/60 FPS sur PC et Xbox Series X|S, avec des animations ultra-fluides et des effets de particules qui donnent vie à chaque mouvement. Une prouesse technique qui sert avant tout le gameplay, comme nous allons le voir.
"Moins punitif, mais tout aussi exigeant" : la philosophie gameplay de Moon Studios
Voici un paradoxe fascinant : les jeux Ori sont souvent qualifiés d’"accessibles", pourtant, ils regorgent de défis coriaces. La clé ? Une approche différente de la difficulté. Là où Hollow Knight mise sur une courbe abrupte (avec des boss comme La Fausse Chevalier ou Le Roi des Dieux qui demandent une précision chirurgicale), Moon Studios privilégie une progression organique.
Prenons les mécaniques de mouvement :
- Le Bash (dans Blind Forest) permet de rebondir sur les projectiles ennemis, une mécanique reprise et perfectionnée dans Will of the Wisps avec le Spirit Edge, une épée-lame qui offre des enchaînements aériens spectaculaires.
- Les séquences de fuite, comme celle contre Kwolok’s Hollow, sont des moments cinématiques où le joueur doit anticiper les obstacles plutôt que de subir une punition immédiate (contrairement aux pièges mortels de Hollow Knight).
- Le système de sauvegarde manuelle (via les Spirit Wells) évite la frustration des pertes de progression, un problème récurrent dans Hollow Knight avec son système de Souls perdus après une mort.
Pourtant, ne vous y trompez pas : les combats de boss dans Will of the Wisps (comme Mora the Spider ou Shriek) rivalisent en intensité avec ceux du Panthéon des Dieux dans Hollow Knight. La différence ? Une mise en scène plus théâtrale, avec des phases de transition et des attaques téléguidées qui donnent l’impression de livrer une bataille épiques, plutôt qu’un duel technique.
Derrière les coulisses : comment Ori a conquis 5 millions de joueurs (et pourquoi c’est un exploit)
Saviez-vous que Moon Studios, à l’origine de la saga Ori, est un studio 100% distant, avec des développeurs répartis aux quatre coins du monde ? Une organisation atypique qui n’a pas empêché le studio de signer deux chefs-d’œuvre acclamés par la critique (notes moyennes de 88/100 et 91/100 sur Metacritic).
Leur secret ? Une obsession du détail et une volonté de démocratiser le metroidvania sans le vulgariser. Par exemple :
- Le level design est conçu pour être intuitif : les zones sont interconnectées, mais les points de repère visuels (comme les arbres géants ou les structures lumineuses) aident à s’orienter, contrairement au labyrinthe opaque de Hallownest dans Hollow Knight.
- Les compétences (comme le Double Jump ou le Dash) sont introduites progressivement, avec des tutoriels intégrés dans l’environnement, évitant les écrans de texte statique.
- Le narration est minimaliste mais poignante : pas de dialogues interminables, juste des séquences visuelles (comme la scène d’ouverture de Will of the Wisps) qui racontent une histoire universelle sur la perte et la renaissance.
Cette approche a payé : la saga a écoulé plus de 5 millions d’exemplaires, un chiffre impressionnant pour des metroidvanias, un genre souvent considéré comme niche. À titre de comparaison, Hollow Knight a mis 6 ans à atteindre 3 millions de ventes (chiffres 2023), et des titres récents comme Ender Lilies (2021) ou The Last Faith (2023) peinent à dépasser le million.
Le constat est clair : Ori a réussi là où beaucoup échouent – élargir l’audience sans trahir l’âme du genre. Et aujourd’hui, avec des promotions régulières (les deux jeux sont souvent à -70% sur Steam ou Xbox), il n’y a jamais eu de meilleur moment pour les découvrir.
Ori vs. Hollow Knight : lequel choisir en 2024 ?
Si vous êtes un puriste du metroidvania, adepte des défis impitoyables et d’une atmosphère gothique, Hollow Knight reste un must-play. Mais si vous cherchez une expérience plus immersive, visuellement somptueuse et moins frustrante, les jeux Ori sont faits pour vous.
Voici un récapitulatif comparatif pour vous aider à trancher : Ori and the Will of the Wisps Hollow Knight Style visuel Flamboyant, inspiré de Ghibli, 4K/60 FPS Pixel art gothique, ambiance sombre Difficulté Progressive, sauvegards manuelles, défis cinématiques Abrupte, perte de progression à la mort, boss ultra-techniques Exploration Guidée mais ouverte, repères visuels clairs Labyrinthique, secrets bien cachés Bande-son Orchestrale, émotionnelle (Gareth Coker) Ambiance minimaliste, mélodies mélancoliques Public cible Joueurs occasionnels et hardcore, amateurs d’art et de narration Fans de défis, joueurs patients, nostalgiques du rétro
Notre conseil : Si vous n’avez jamais touché à un metroidvania, commencez par Ori and the Blind Forest. Si vous êtes déjà accro, Will of the Wisps pousse l’expérience encore plus loin. Et si vous voulez le meilleur des deux mondes, alternez entre les deux sagas – elles se complètent à merveille.
Petit bonus : Les deux jeux Ori sont régulièrement en promo sur Steam, Xbox Game Pass et Microsoft Store. À leur sortie, Will of the Wisps coûtait 29,99€ ; aujourd’hui, on le trouve souvent à moins de 10€. Une aubaine pour découvrir des jeux qui valent largement leur prix plein.
Un héritage qui inspire encore aujourd’hui
L’impact des jeux Ori dépasse largement leur succès commercial. Ils ont redéfini les attentes en matière de metroidvanias modernes, prouvant qu’un jeu pouvait être :
- Magnifique sans sacrifier la jouabilité,
- Accessible sans être simpliste,
- Émotionnel sans tomber dans le mélodrame.
Et puis, il y a cette magie indescriptible… Celle qui vous fait sourire quand Ori danse dans les airs au rythme de la musique, ou qui vous serre le cœur lors des moments clés de l’histoire. Hollow Knight est un chef-d’œuvre, mais Ori est une expérience – et c’est ça qui fait toute la différence.

