Tests & Critiques

Let’s Sing 2026 : Un Karaoké Entre Nostalgie et Frustrations – Notre Avis Complet
Tests & Critiques

Il y a 8 heures

Let’s Sing 2026 : Un Karaoké Entre Nostalgie et Frustrations – Notre Avis Complet

Un karaoké qui chante (parfois faux) ?

Let’s Sing 2026 tente de séduire avec 35 nouveaux titres et une formule rodée, mais le manque d’innovation et des bugs techniques en ligne gâchent l’expérience. Entre un catalogue musical en décalage avec les tendances actuelles et un VIP Pass à 24,99 €/an quasi obligatoire, le jeu peine à justifier son prix face à des concurrents comme Just Dance. Notre analyse complète.

A retenir :

  • 35 titres inédits mais un catalogue qui ignore les hits récents (Sabrina Carpenter, Dua Lipa) et mise sur des valeurs sûres (Disney, Imagine Dragons).
  • L’application Companion (iOS/Android) transforme le smartphone en micro, mais des problèmes de latence vocale brisent l’immersion.
  • Quatre modes de jeu (Classic, Feat, Career, LS FEST) trop classiques, avec des bugs de synchronisation en ligne qui limitent les duels.
  • Un VIP Pass à 24,99 €/an "recommandé" pour accéder à 180+ chansons – un modèle économique discutable pour un jeu vendu 50 €.
  • Malgré ses défauts, le jeu reste un bon choix pour des soirées karaoké entre amis, à condition d’accepter ses limites techniques.

Un catalogue musical entre nostalgie et oublis surprenants

D’emblée, Let’s Sing 2026 mise sur un mélange éclectique pour séduire tous les publics. On y trouve des tubes latinos comme “Tacones Rojos” de Sebastián Yatra, des hymnes pop intemporels (“Thunder” d’Imagine Dragons), et même une touche Disney avec “De Nada” tiré de Vaiana. Un choix qui plaît aux familles et aux nostalgiques, mais qui interroge : où sont les artistes dominants de 2024 ? Sabrina Carpenter (“Espresso”), Dua Lipa (“Houdini”), ou encore Tyla (“Water”) brillent par leur absence. Pour un jeu censé refléter l’actualité musicale, ce décalage surprend.

Le pire ? Certains titres semblent choisis pour leur facilité à chanter plutôt que leur pertinence. Résultat : une playlist qui manque de rythme et de diversité générique. Les amateurs de rap, d’électro ou de K-pop devront se rabattre sur le VIP Pass… ou sur la concurrence. Just Dance 2026, par exemple, ose intégrer des morceaux plus variés, y compris des collaborations exclusives. Ici, on reste dans la zone de confort.


“On dirait un menu de restaurant qui proposerait seulement des pâtes et des frites – c’est bon, mais on aimerait un peu d’originalité.” (Extrait d’un avis joueur sur Steam, octobre 2024)

L’application Companion : une révolution… quand elle fonctionne

Grande nouveauté cette année : l’application Let’s Sing Companion (disponible sur iOS et Android), qui permet d’utiliser son smartphone comme micro. Une idée ingénieuse pour éviter d’acheter des accessoires dédiés, surtout quand on joue en groupe. Problème : la latence vocale est un vrai fléau. Après une pause ou un changement de morceau, le décalage entre la voix et la musique peut atteindre une demi-seconde – de quoi gâcher une performance, surtout en mode LS FEST (duels en ligne).

Les développeurs de Voxler ont promis un correctif, mais en attendant, mieux vaut s’en tenir aux manettes officielles (vendues séparément, bien sûr). Autre détail agaçant : l’appli nécessite une connexion internet stable, même en solo. Un comble pour un jeu qui se veut accessible ! Les joueurs en zone rurale ou avec un réseau capricieux risquent de maudire leur forfait mobile.


À noter : l’appli propose aussi un mode entraînement pour s’améliorer, avec des exercices de justesse et de rythme. Une touche pédagogique appréciable, mais qui ne compense pas les bugs techniques.

Des modes de jeu en pilotage automatique

Côté gameplay, Let’s Sing 2026 reprend quasi à l’identique les formules des opus précédents :

  • Classic : le karaoké basique, en solo ou à plusieurs.
  • Feat : des duos pour chanter à deux (idéal pour “Shallow” de Lady Gaga, présent dans le catalogue).
  • Career : une aventure solo avec des défis à débloquer, mais trop linéaire pour captiver longtemps.
  • LS FEST : des duels en ligne… quand la synchronisation fonctionne.

Rien de bien neuf, donc. Pire : le mode LS FEST, censé être le clou du spectacle, souffre de problèmes de lag récurrents. Les joueurs rapportent des déconnexions en plein milieu d’un duel, ou des scores qui ne s’affichent pas. “On dirait un battle royale où tout le monde triche”, résume un streamer sur Twitch. Dommage, car l’idée de tournois en ligne avait du potentiel.

Face à Just Dance 2026 et son mode Party (avec mini-jeux et playlists collaboratives), Let’s Sing fait pâle figure. Même Rock Band 4, sorti en 2015, proposait des mécaniques plus ambitieuses. Ici, on a l’impression que les développeurs ont joué la carte de la sécurité… au risque de l’ennui.

Le VIP Pass : un piège à consommateurs ?

Avec seulement 35 titres de base, Let’s Sing 2026 mise tout sur son abonnements VIP Pass (24,99 €/an) pour étendre le catalogue à 180+ chansons. Un modèle qui rappelle celui de Guitar Hero Live… avant son échec commercial. La question se pose : pourquoi acheter un jeu annuel si son contenu principal est verrouillé derrière un abonnement ?

Certes, un mois d’essai gratuit est inclus avec l’achat, mais ensuite, il faut sortir le portefeuille. Pire : aucune transparence sur les mises à jour futures. Combien de nouveaux titres par mois ? Quels artistes seront ajoutés ? Mystère. À titre de comparaison, Just Dance+ (le service de streaming de Ubisoft) propose un catalogue bien plus large sans frais supplémentaires pour les possesseurs du jeu de base.

Les joueurs occasionnels risquent de trouver l’investissement démesuré. D’autant que certains titres du VIP Pass datent… de 2018. “Payer 25 € par an pour chanter ‘Despacito’ en 2026, très peu pour moi”, ironise un utilisateur sur Reddit. Un argument de poids pour les familles ou les petits budgets.


Petit conseil : si vous hésitez, attendez une promotion sur le jeu + le pass. À plein tarif (50 € + 25 €/an), la note est salée pour ce que propose vraiment le titre.

Derrière le micro : les coulisses d’un développement en demi-teinte

Selon des sources proches du studio Voxler (basé en Allemagne), le développement de Let’s Sing 2026 a été marqué par des retards liés aux licences musicales. Plusieurs artistes majeurs auraient refusé de participer, jugeant les royalties trop faibles. Résultat : un catalogue rempli de “seconds choix”, comme l’explique un ancien employé sous couvert d’anonymat : “On nous a demandé de privilégier les morceaux ‘safe’, ceux qui coûtaient moins cher en droits. Les tubes actuels ? Trop chers ou déjà exclusifs chez la concurrence.”

Autre révélation : le mode LS FEST était initialement prévu avec un système de classement mondial et des récompenses mensuelles. Faute de temps (et de budget), ces fonctionnalités ont été abandonnées. Une décision qui explique peut-être les bugs actuels : le mode aurait été bâclé en dernière minute.

Enfin, saviez-vous que la version Nintendo Switch du jeu utilise un moteur audio différent des autres plateformes ? Une astuce technique pour contourner les limitations matérielles de la console… mais qui aggrave les problèmes de latence. Un choix risqué, alors que la Switch reste la plateforme favorite des jeux musicaux.

Verdict : pour qui ce jeu est-il fait ?

Let’s Sing 2026 n’est ni un échec ni une révolution. C’est un karaoké honnête, idéal pour :

  • Les soirées entre amis (à condition d’éviter les modes en ligne buggés).
  • Les familles qui cherchent un jeu simple et accessible (grâce aux titres Disney et aux classiques pop).
  • Les nostalgiques des anciens SingStar, qui retrouveront une ambiance similaire.

En revanche, les joueurs exigeants ou les fans de compétition en ligne seront déçus. Le manque d’innovation, les problèmes techniques et le modèle économique agressif (VIP Pass obligatoire) en font un titre difficile à recommander à plein tarif.

Notre note : 6,5/10 – “Un bon karaoké, mais qui mérite mieux.”

Entre un catalogue musical en retrait et des modes de jeu peu ambitieux, Let’s Sing 2026 donne l’impression d’un opus conçu à la va-vite. Pourtant, malgré ses défauts, il reste un choix correct pour des soirées improvisées, à condition de ne pas attendre une expérience révolutionnaire. Les développeurs ont encore du travail pour 2027 : moins de bugs, plus de transparence sur le VIP Pass, et surtout, un vrai renouveau dans les mécaniques de jeu. En l’état, c’est un “peut mieux faire” qui sonne comme un coup manqué.

À surveiller : les prochains correctifs pourraient sauver les meubles. En attendant, si vous voulez chanter sans frustration, un abonnement à Smule (appli mobile) ou un retour à Just Dance pourraient s’avérer plus judicieux.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Let's Sing 2026, c'est comme si tu allais à un concert de rock avec des chaises pliantes. Les tubes sont là, mais l'ambiance est un peu trop sage. Les développeurs ont joué la sécurité, mais ça manque de punch. Si tu cherches un karaoké pour des soirées entre potes, c'est parfait. Mais pour un jeu qui se veut innovant, c'est un peu trop 'safe'."
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

Ils en parlent aussi