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Loulan: The Cursed Sand – Un RPG Diablo-like où vous incarnez un guerrier squelette entre légendes chinoises et combats épiques
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Il y a 2 jours

Loulan: The Cursed Sand – Un RPG Diablo-like où vous incarnez un guerrier squelette entre légendes chinoises et combats épiques

Pourquoi Loulan: The Cursed Sand pourrait bien devenir le coup de cœur des fans de RPG hybrides ?

Imaginez un mélange audacieux entre Diablo et Hollow Knight, saupoudré d’une touche de Prince of Persia et plongé dans un univers inspiré des légendes oubliées de la Route de la Soie. Voici Loulan: The Cursed Sand, un jeu qui ose tout : un héros squelettique aux pouvoirs changeants, des décors désertiques à couper le souffle, et un gameplay qui marie la vue isométrique des classiques avec la précision des soulslike. Développé par le studio chinois ChillyRoom – avec des vétérans de FromSoftware, Santa Monica (God of War) et PlatinumGames – et soutenu par le China Hero Project de Sony, ce titre promet une aventure aussi poétique que brutale. Sortie prévue sur PS5 et PC, mais la date reste un mystère...

A retenir :

  • Un héros unique : Incarniez un guerrier squelettique capable de basculer entre une forme de sable (pour l’exploration) et une forme osseuse (pour le combat), un système inspiré de Hollow Knight mais bien plus dynamique.
  • Un univers envoûtant : Explorez une Route de la Soie fantastique, où déserts mouvants, rivières de sable et factions mystiques (comme la famille royale de Loulan) s’inspirent du folklore asiatique méconnu.
  • Un gameplay hybride : Mélange de vue isométrique rétro (à la Diablo) et de combat précis façon soulslike, porté par une équipe de développeurs issus de God of War, Dark Souls et Bayonetta.
  • Des environnements à couper le souffle : Des dunes infinies aux palais solaires en passant par des terres glacées peuplées d’araignées géantes, chaque zone raconte une légende.
  • Un projet ambitieux : Soutenu par le China Hero Project de Sony, le jeu vise une sortie simultanée sur PS5 et PC, avec une identité visuelle et narrative forte.

Un héros maudit aux deux visages : entre poésie et furie

Dans Loulan: The Cursed Sand, vous n’incarnez pas un chevalier en armure étincelante, ni un mage aux sorts flamboyants. Non, votre avatar est un guerrier squelettique, maudit et rongé par une quête désespérée : sauver sa princesse des griffes d’un destin implacable. Mais ce qui rend ce protagoniste fascinant, c’est sa double nature. Tantôt enveloppé d’un sable doré qui lui donne une apparence presque humaine, tantôt révélant son ossature nue dans un éclat de rage pure, il rappelle par moments le système de Hollow/Keeper dans Salt and Sanctuary – en bien plus fluide et spectaculaire.

Cette mécanique de transformation instantanée n’est pas qu’un gadget esthétique. En forme de sable, vous glissez silencieusement entre les ombres, explorez des passages étroits ou interagissez avec des PNJ sans les effrayer. Mais dès que le combat s’engage, votre corps se désagrège pour laisser place à un squelette armés d’une lame courbe, prêt à déchaîner des combinaisons dignes d’un soulslike. Le contraste est saisissant : d’un côté, une grâce presque mélancolique ; de l’autre, une violence brute et méthodique. Une dualité qui rappelle aussi, dans une moindre mesure, le Yin et Yang des légendes chinoises – un détail qui n’est probablement pas un hasard, vu l’inspiration culturelle du jeu.

"Nous voulions un personnage qui incarne à la fois la fragilité et la puissance, un être tiraillé entre son humanité perdue et sa nature monstrueuse." expliquait l’un des développeurs lors d’une présentation précoce. Mission accomplie : ce guerrier sans chair est déjà l’un des héros les plus mémorables de l’année, bien avant sa sortie.


La Route de la Soie comme vous ne l’avez jamais vue

Si le protagoniste de Loulan est captivant, c’est aussi parce qu’il évolue dans un monde qui l’est tout autant. Ici, pas de donjons européens médiévaux ou de forêts enchantées génériques. Le jeu puise son inspiration dans les légendes de l’Ouest chinois, et plus précisément dans les mystères de la Route de la Soie, cette voie commerciale mythique qui reliait l’Asie à l’Europe. Mais attention : il ne s’agit pas d’un cours d’histoire. Les développeurs de ChillyRoom ont réinventé ces paysages arides pour en faire un terrain de jeu onirique et dangereux.

Imaginez des dunes qui s’étirent à l’infini, balayées par des vents chargés de sable doré, où des rivières de grains mouvants serpentent comme des veines vivantes. Ajoutez à cela des ruines anciennes inspirées des cités perdues de Loulan (une oasis disparue du désert de Taklamakan), des palais solaires habités par une famille royale aussi majestueuse que cruelle, et des terres glacées peuplées d’araignées géantes aux toiles cristallines. L’univers du jeu est un mélange envoûtant entre Prince of Persia: The Sands of Time (pour son côté "sable magique") et Shadow of the Colossus (pour ses étendues désertes et ses créatures titanesques).

Mais ce qui frappe le plus, c’est l’authenticité culturelle qui transparaît dans les détails. Les ennemis, par exemple, ne sont pas de simples monstres génériques : les araignées glacées s’inspirent des démons des neiges du folklore tibétain, tandis que les gardiens solaires de Loulan évoquent les rois-sorciers des légendes ouïghoures. Même les armures et les armes sont des réinterprétations stylisées d’objets historiques découverts le long de la Route de la Soie. "Nous avons travaillé avec des historiens pour nous assurer que chaque élément avait un lien, même lointain, avec la réalité", précise un membre de l’équipe.

Résultat : Loulan: The Cursed Sand offre une immersion rare, où chaque environnement semble raconter une histoire. Et quand on sait que le jeu promet une exploration non linéaire avec des zones secrètes et des quêtes annexes riches en lore, on a hâte de se perdre dans ses sables.


Quand Diablo rencontre Dark Souls : un gameplay qui ose tout

Sur le papier, mélanger la vue isométrique d’un Diablo avec les mécaniques de combat d’un soulslike pourrait sembler risqué. Pourtant, c’est exactement ce que propose Loulan: The Cursed Sand – et ça marche surprenant bien. Derrière ce projet ambitieux se cache une équipe de vétérans : d’anciens de Santa Monica Studio (les papas de God of War), de FromSoftware (les maîtres des Dark Souls), et même de PlatinumGames (les génies de Bayonetta). Leur expérience se ressent à chaque niveau de design.

La caméra en vue plongeante, d’abord, rappelle les grands classiques du genre, comme Baldur’s Gate: Dark Alliance ou Diablo II. Mais contrairement à ces derniers, les combats ne se résument pas à du click-spam. Ici, chaque attaque compte : les esquives sont précises, les parades doivent être calculées, et les combos s’enchaînent avec une fluidité qui rappelle Hollow Knight ou Blasphemous. La transformation en squelette ajoute une couche stratégique supplémentaire : en forme osseuse, vos coups sont plus puissants, mais vous perdez en mobilité. À vous de choisir le bon moment pour basculer.

Autre point fort : la variété des ennemis. Entre les guerriers solaires de Loulan (qui utilisent des miroirs pour réfléchir la lumière en attaques), les araignées glacées (dont les toiles gèlent vos mouvements), et les esprits du désert (qui se matérialisent dans le sable), chaque affrontement demande une approche différente. "On a voulu éviter la lassitude des combats répétitifs. Chaque ennemi a une faiblesse, un pattern unique à décrypter.", explique un game designer.

Enfin, le jeu promet un système de progression profond, avec des compétences à débloquer, des armes légendaires à trouver (comme une épée forgée à partir de météorites, inspirée des lames jades de la dynastie Han), et des choix narratifs qui influencent la fin. De quoi contenter les fans de RPG tactiques comme de soulslike.


Derrière les sables : l’histoire secrète d’un jeu made in China

Loulan: The Cursed Sand n’est pas né par hasard. Derrière lui se cache le China Hero Project, une initiative de Sony visant à mettre en avant des jeux indépendants chinois sur la scène internationale. Un pari audacieux, quand on sait que le marché du jeu en Chine est souvent associé à des mobile games ou des MMO très différents des productions occidentales. Pourtant, ChillyRoom (le studio derrière le jeu) a su tirer son épingle du jeu grâce à une approche hybride : un mélange de folklore local et de mécaniques modernes qui parlent à un public global.

L’idée est née lors d’une expédition dans le désert de Taklamakan, où l’un des fondateurs du studio a découvert les ruines de Loulan, une cité disparue il y a plus de 1 500 ans. "Ces paysages désolés, ces légendes de princesses maudites et de trésors enfouis... On a tout de suite su qu’on tenait quelque chose d’unique." Le projet a ensuite attiré des talents internationaux, séduit par l’ambition du jeu. Parmi eux, des artistes qui ont travaillé sur Ghost of Tsushima (pour les décors) et des programmeurs venus de Nioh (pour les combats).

Un autre défi ? Équilibrer l’identité culturelle avec des attentes occidentales. "On ne voulait pas d’un jeu 'exotique' pour les joueurs étrangers. Loulan devait être à la fois profondément chinois et universel." Résultat : les dialogues sont en mandarin (avec des sous-titres en plusieurs langues), mais les mécaniques de jeu restent accessibles. Même la bande-son, composée par un musicien ayant collaboré avec Joe Hisaishi (le compositeur des films de Miyazaki), marie des instruments traditionnels (comme le guzheng) à des orchestrations épiques façon Jeremy Soule (Skyrim).

Enfin, le jeu bénéficie d’un soutien sans précédent de Sony, qui y voit une opportunité de diversifier son catalogue. "Les joueurs demandent des expériences nouvelles. Loulan est exactement ça : un mélange de cultures, de genres, et d’émotions." reste à voir si le public suivra.


Ce qui pourrait (ou non) faire de Loulan un chef-d’œuvre

Sur le papier, Loulan: The Cursed Sand a tout pour plaire : un univers original, un gameplay innovant, et une équipe talentueuse. Pourtant, quelques points d’interrogation subsistent. D’abord, la date de sortie : toujours pas annoncée officiellement, alors que le jeu était présenté comme "proche de la finalisation" il y a plus d’un an. Un retard qui pourrait s’expliquer par la volonté de peaufiner l’équilibrage, mais qui inquiète certains fans.

Ensuite, la durée de vie. Les jeux en vue isométrique ont souvent du mal à éviter la répétition, surtout quand ils misent sur l’exploration. Loulan promet des donjons générés procéduralement pour certaines zones, une décision risquée : si elle peut augmenter la rejouabilité, elle peut aussi nuire à la cohérence du level design. "J’espère qu’ils auront trouvé le bon équilibre entre contenu scripté et aléatoire. Sinon, on pourrait se retrouver avec des zones vides ou trop similaires.", craint un joueur ayant testé une démo.

Enfin, la réception en Chine sera un test crucial. Le pays a une relation complexe avec les jeux "sombres" ou "violents", et Loulan, avec son héros squelettique et ses thèmes de malédiction, pourrait froisser certaines sensibilités. Pourtant, le studio semble confiant : "Notre jeu célèbre la culture chinoise, mais de manière fantastique. Ce n’est pas une représentation réaliste, donc ça devrait passer."

Malgré ces incertitudes, l’enthousiasme reste palpable. Entre les captures d’écran sublimes, les trailers prometteurs et les retours des testeurs (qui soulignent la fluidité des combats et la beauté des décors), Loulan: The Cursed Sand a toutes les cartes en main pour devenir le RPG surprise de 2025. À condition que Sony et ChillyRoom tiennent leurs promesses.

Loulan: The Cursed Sand se profile comme une pépite rare : un jeu qui ose mélanger les genres (Diablo-like, soulslike, aventure narrative) tout en s’ancrant dans une culture méconnue. Entre son héros squelettique à la dualité fascinante, ses décors inspirés des légendes de la Route de la Soie, et son gameplay à la fois rétro et ultra-moderne, il a tout pour marquer les esprits. Reste à voir si le studio ChillyRoom parviendra à livrer une expérience aussi riche en contenu qu’en ambition. Une chose est sûre : quand il sortira enfin sur PS5 et PC, ce ne sera pas un jeu comme les autres. Ce sera une aventure à vivre, entre sable, sang et poésie. À suivre de très près.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Un héros maudit aux deux visages : entre poésie et furie Le guerrier squelettique de Loulan, c'est un peu comme si le système Hollow/Keeper de Salt and Sanctuary avait pris un cours de danse. Entre forme humaine et ossature nue, il incarne la dualité Yin-Yang des légendes chinoises. Un personnage qui, même maudit, reste fascinant. Mission accomplie, les développeurs ! La Route de la Soie comme vous ne l’avez jamais vue Loulan, c'est un peu comme si Prince of Persia et Shadow of the Colossus avaient eu un enfant. Des dunes infinies, des rivières de sable, des ruines anciennes... Un monde onirique et dangereux qui promet une immersion rare. Hâte de me perdre dans ses sables ! Quand Diablo rencontre Dark Souls : un gameplay qui ose tout Loulan, c'est un peu comme si Diablo et Dark Souls avaient décidé de faire un enfant. Vue isométrique, combats tactiques, transformations stratégiques... Un gameplay qui mélange les genres avec brio. Les vétérans de Santa Monica, FromSoftware et PlatinumGames ont vraiment réussi leur coup ! Derrière les sables : l’histoire secrète d’un jeu made in China Loulan, c'est un peu comme si Sony avait décidé de mettre en avant les jeux indépendants chinois. Un pari audacieux, mais qui pourrait bien payer. Entre folklore local et mécaniques modernes, le jeu parle à un public global. Hâte de voir comment le public réagira ! Ce qui pourrait (ou non) faire de Loulan un chef-d’œuvre Loulan, c'est un peu comme si le jeu avait un rendez-vous avec son destin. Date de sortie toujours pas annoncée, durée de vie à tester, et réception en Chine à surveiller. Mais avec un univers aussi riche et un gameplay aussi innovant, tout est possible. À condition que Sony et ChillyRoom tiennent leurs promesses.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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