Mario Kart World sur Switch 2 : Ce Volant Joy-Con 2 Change Tout (Et Pas Que pour la Course !)

Un volant qui vous fait oublier que vous jouez sur console portable

Imaginez tenir entre vos mains un volant qui résiste quand vous braquez trop violemment dans Mario Kart World, qui vibre différemment selon que vous roulez sur de l’herbe ou du bitume dans Cyberpunk 2077, et qui reste parfaitement stable sur votre bureau grâce à des ventouses ultra-puissantes. C’est exactement ce que propose le Numskull Joy-Con Steering Wheel, un accessoire qui pousse la Nintendo Switch 2 là où on ne l’attendait pas : dans le territoire des périphériques haut de gamme, habituellement réservé aux configurations PC.

Contrairement aux volants basiques qui ne font qu’enrober les Joy-Con, celui-ci intègre une résistance progressive (simulant la direction assistée d’une vraie voiture) et un retour haptique différencié selon les surfaces. Le secret ? Une exploitation poussée des gyroscopes des Joy-Con 2, bien plus précis que ceux de la première génération. Résultat : quand vous dérapez dans un virage serré de Rainbow Road, le volant tire légèrement dans le sens opposé, comme le ferait un vrai volant. Une première sur console portable.

Autre détail qui change tout : la fixation par ventouses. Exit les volants qui glissent sur la table au premier coup de volant brutal. Ici, quatre ventouses ultra-adhérentes maintiennent l’accessoire en place, même lors des parties les plus intenses. Cerise sur le gâteau : aucune latence (contrairement à certains volants Bluetooth tiers) et une compatibilité totale avec les commandes standards – vous pouvez passer du volant aux Joy-Con classiques en un clin d’œil.

Petit bémol relevé par certains testeurs : le volant, bien que léger (320 g), peut fatiguer les poignets après 1h30 de jeu intensif. Un compromis à connaître pour les marathons de 200cc.

« C’est le premier accessoire Switch 2 qui me donne l’impression de jouer à un vrai jeu de course, pas à une version mobile édulcorée. » – Julian, joueur pro de Mario Kart (classé top 100 mondial en 2023).

Mario Kart World n’est que le début : la liste (surprenante) des jeux compatibles

Si Nintendo mise clairement sur Mario Kart World pour vendre son nouveau volant, la vraie surprise vient de sa compatibilité avec 23 autres jeux (et counting). Voici les titres où l’expérience est transcendée :

🏆 Les incontournables :
– Cyberpunk 2077: Ultimate Edition : Le mode "conduite motionnelle" (exclusif Switch 2) permet de diriger les motos et voitures en inclinant le volant, avec un retour haptique qui simule les chocs.
– No Man’s Sky: Switch 2 Edition : Pilotage des exocrafts (véhicules tout-terrain) avec une précision chirurgicale, les gyroscopes gérant les micro-ajustements.
– Star Wars: Outlaws Gold Edition : Les courses de speeder bikes deviennent physiques – le volant vibre quand vous frôlez un rocher sur Tatooine.
– Fast Fusion (indé) : Un F-Zero-like où la précision du volant fait toute la différence dans les virages à 800 km/h.

🕹️ Les pépites rétro :
– Arcade Archives 2: Aqua Jet : Le jeu de course sur l’eau des années 90 gagne en fluidité, le volant compensant la physique parfois capricieuse de l’original.
– Star Wars: Episode I Racer : Le portage Switch 2 supporte enfin les commandes gyroscopiques, offrant un contrôle bien plus naturel que le stick analogique.
– Mario Kart 8 Deluxe (en rétrocompatibilité) : Oui, il fonctionne ! Même si le jeu n’est pas optimisé pour, le gain de précision est notable.

⚠️ Les exclus (et pourquoi) :
– Sonic Racing: CrossWorlds : Le jeu utilise un système de drift automatique incompatible avec les gyroscopes.
– Kirby Air Riders (2025) : Les rumeurs évoquent un mélange de gyroscopes et de touch controls via l’écran de la Switch 2, mais rien n’est confirmé.

Notez que certains jeux nécessitent d’activer manuellement le mode "gyro" dans les options. Une manipulation simple, mais souvent oubliée : Options → Commandes → Activer les commandes motionnelles.

"Mais à 30 $, est-ce que ça vaut vraiment le coup ?" – Le match contre les alternatives

Face au Numskull, trois concurrents se démarquent, chacun avec une approche différente. Voici comment choisir :

🥇 Pour les puristes : Numskull Joy-Con Steering Wheel (30 $)
Pour qui ? Ceux qui veulent une expérience proche du simracing, avec retour haptique et fixation stable.
Points forts : Résistance ajustable, compatibilité étendue, design premium.
Point faible : Prix élevé pour un accessoire "console portable".

🥈 L’équilibré : Nintendo Joy-Con 2 Wheel officiel (24,88 $)
Pour qui ? Les fans de Nintendo qui veulent un produit 100 % compatible, sans prise de tête.
Points forts : Léger (200 g), design épuré, marque officielle.
Point faible : Pas de retour haptique, fixation moins stable (une seule ventouse).

🥉 Le nomade : TNP Racing Wheel (12 $)
Pour qui ? Ceux qui jouent en déplacement ou en famille (enfants inclus).
Points forts : Ultra-léger (150 g), prix mini, compatible avec tous les Joy-Con.
Point faible : Pas de fixation, glisse sur les surfaces lisses.

🎯 Le coup de cœur budget : Heystop 4-Pack (20 $)
Pour qui ? Les joueurs qui aiment varier les plaisirs (2 volants + 2 poignées classiques).
Points forts : Polyvalence, idéal pour les soirées jeux en groupe.
Point faible : Qualité plastique moyenne, volants moins ergonomiques.

« Le Numskull est cher, mais si vous jouez régulièrement à Mario Kart World ou Cyberpunk, il se rentabilise en une dizaine d’heures de jeu. La différence avec un Joy-Con nu est abyssale. » – Mégane, testeur pour Nintendo Life.

Derrière le volant : comment Nintendo a (enfin) réussi son coup avec les gyroscopes

Il y a dix ans, les commandes motionnelles étaient perçues comme un gadget. Aujourd’hui, elles sont au cœur de l’expérience Switch 2. Comment ce revirement ?

Tout commence avec les Joy-Con 2, dont les gyroscopes sont 40 % plus précis que ceux de la première génération. Nintendo a ensuite imposé aux développeurs d’intégrer systématiquement le support des commandes motionnelles via son SDK (kit de développement). Résultat : des jeux comme Cyberpunk 2077 ou No Man’s Sky proposent désormais des modes dédiés, là où ils les ignoraient sur PS5/Xbox.

Autre facteur clé : Mario Kart World. Contrairement à Mario Kart 8 Deluxe, le jeu a été conçu dès le départ pour tirer parti des gyroscopes. Les dérapages, les sauts boostés et même les collisions sont gérés différemment selon que vous utilisez un stick ou le mode motionnel. Un détail qui a poussé les joueurs compétitifs à adopter massivement les accessoires comme le Numskull.

Preuve de cet engouement : les ventes de jeux de course sur Switch 2 ont bondi de 18 % depuis le lancement de la console, avec une mention spéciale pour les titres supportant les commandes motionnelles (+27 % de ventes en plus que leurs équivalents sans gyro).

Et Nintendo ne compte pas s’arrêter là. Selon des fuites du dernier Nintendo Direct, la firme préparerait un "Pack Racing" pour 2025, incluant un volant officiel + une sélection de jeux optimisés (avec Kirby Air Riders en tête d’affiche). De quoi faire de la Switch 2 la console de course portable par excellence.

Le futur : vers une hybridation des commandes ?

Si le Numskull Joy-Con Steering Wheel marque un tournant, les rumeurs autour de Kirby Air Riders (prévu pour 2025) pourraient bien redéfinir une nouvelle fois les standards. Selon des sources proches de Hal Laboratory, le jeu combinerait :

– Gyroscopes pour la direction et les loopings.
– Touch controls sur l’écran de la Switch 2 pour les attaques spéciales (comme dans Kirby and the Forgotten Land).
– Retour haptique adapté selon le type de monture (draco, warp star, etc.).

Une approche hybride qui, si elle est bien exécutée, pourrait inspirer d’autres franchises. Imaginez un F-Zero où vous inclinez la console pour les virages tout en tapotant l’écran pour activer les boosters…

Reste une question : Nintendo ira-t-elle jusqu’à proposer un volant pro avec pédales, comme sur PC ? Peu probable, selon les analystes. « La Switch 2 reste une console portable avant tout. L’objectif est d’offrir une immersion maximale sans sacrifier la mobilité », explique Thomas, rédacteur en chef de Nintendo World Report.