Il y a 22 jours
Mutant Football League 2 : Le 10 décembre, le football violent et déjanté fait son grand retour
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Un mélange explosif de sport, de violence et d'humour noir
Mutant Football League 2, la suite tant attendue du culte Mutant League Football (1993), débarque le 10 décembre 2024 sur PC et consoles. Ce jeu de football extrême, où les plaquages se terminent en explosions de chair et les terrains regorgent de pièges mortels, promet une expérience aussi sanglante que hilarante. Avec un mode carrière solo ambitieux, des arènes dynamiques entièrement personnalisables, et 36 équipes de mutants aux compétences uniques, le titre mise sur un mélange détonant de stratégie, de gestion et de chaos pur. Le tout en 4K/60 FPS (et jusqu’à 120 FPS en 1080p), avec un cross-play intégré dès le lancement pour des parties en ligne sans compromis.
A retenir :
- Un héritage sanglant : Successeur direct de Mutant League Football (1993) et de son remake de 2017, Mutant Football League 2 reprend l’ADN trash du titre original en y ajoutant des mécaniques modernes, comme un mode Dynasty Supreme mêlant gestion d’équipe et buildcrafting cyberpunk via des Skillroids aux effets dévastateurs.
- Des arènes qui tuent (littéralement) : Les 18 terrains uniques, comme le Slaughterfield ou le Toxic Bowl, sont conçus comme des pièges géants, avec des mécaniques environnementales dynamiques (lames géantes, acide corrosif, canons à plasma). Un éditeur de stade permet même de créer ses propres enclos de mort, partageables en ligne.
- 36 équipes de cauchemar : Des Zombie Pirates aux Robot Gladiators, chaque faction dispose de compétences uniques (régénération, bonus de dégâts, résistance au feu…) et d’un design aussi grotesque que détaillé. Le tout commenté par des annonceurs cyniques et hilarants, dans la veine de NBA Jam meets South Park.
- Technique et personnalisation : Le jeu tourne en 4K/60 FPS sur PS5/Xbox Series X (avec option 120 FPS en 1080p) et propose un éditeur d’équipes ultra-complet (200+ éléments de customisation), surpassant même Madden NFL 24 en termes de liberté créative.
- Multijoueur sans pitié : Grâce au cross-play (PC, PS5, Xbox Series X|S), les parties en ligne promettent d’être aussi chaotiques qu’inoubliables, avec une philosophie claire : "Tant pis pour les blessés", comme le résume Michael Mendheim, créateur historique de la série.
Un héritage violent et assumé : quand le football rencontre l'horreur
Imaginez un mélange entre Madden NFL, Evil Dead et Blood Bowl, le tout saupoudré d’un humour noir dignes des meilleurs épisodes de South Park. Voila Mutant Football League 2, un jeu qui ne se contente pas de repousser les limites du sport virtuel, mais les dynamite allègrement. Sorti initialement en accès anticipé en 2023, le titre débarque enfin en version complète le 10 décembre 2024, promettant de réduire les joueurs en confettis – littéralement.
À l’origine de ce carnage organisé, on retrouve Michael Mendheim, le père de la série Mutant League Football, un jeu culte sorti en 1993 sur Sega Genesis. À l’époque, le titre avait marqué les esprits avec son mélange de football américain et de violence cartoon, où les plaquages envoyaient valdinguer des membres sectionnés et où les terrains étaient jonchés de pièges mortels. Mutant Football League 2 reprend cette recette, mais en y ajoutant une couche de modernité : des graphismes en 4K, un gameplay plus dynamique, et des mécaniques de personnalisation poussées à l’extrême.
Le principe de base ? Des matchs en 8 contre 8, où s’affrontent des équipes composées de mutants, squelettes, orques, robots et autres créatures cauchemardesques. Ici, pas de règles strictes : les plaquages sont brutaux, les pièges sont légion, et les joueurs peuvent très bien finir le match avec quelques membres en moins. Comme le résume Mendheim : "C’est du football sans pitié, mais accessible. On a voulu garder l’esprit du jeu original, tout en le rendant plus profond et plus jouissif."
Pour les puristes, le jeu rend hommage à son aîné avec des easter eggs audio tirés du Mutant League de 1993. Par exemple, si un joueur marque un touchdown en déclenchant trois pièges d’affilée, les commentateurs lanceront une réplique culte du jeu original. Une touche de nostalgie qui ravira les fans de la première heure.
Dynasty Supreme : un mode carrière où la stratégie côtoie le chaos
Si Mutant Football League 2 brille par son côté multijoueur débridé, il ne néglige pas pour autant les joueurs solo. Le mode Dynasty Supreme est sans doute l’une des grandes nouveautés de ce volet. Ici, le joueur incarne un manager devant mener son équipe de novices jusqu’au sommet de la ligue. Mais attention : dans ce monde, la gestion d’équipe ne se limite pas à recruter des talents ou à optimiser des tactiques. Il faut aussi survivre.
Le mode propose une mécanique de buildcrafting via des Skillroids, des implants cyberpunk qui permettent de doper ses athlètes. Ces derniers peuvent ainsi gagner des bonus de force, de vitesse, ou même des capacités spéciales comme la régénération ou la résistance aux attaques acides. Mais attention : chaque choix a un coût, et un joueur trop dopé aux Skillroids risque de finir le match en miettes.
La gestion des stades est également cruciale. Chaque arène peut être améliorée avec des pièges supplémentaires, des zones de danger stratégiques, ou même des mécaniques environnementales (comme des canons à plasma ou des fosses à pointes). Une approche qui rappelle Blood Bowl, mais avec une touche de TowerFall Ascension dans la conception des niveaux.
Côté narration, Dynasty Supreme ne se prend pas au sérieux. Les dialogues sont truculents, les objectifs souvent absurdes (comme recruter un joueur parce qu’il a "un bras en plus"), et les défis toujours plus sadique. Une façon de rappeler que, dans Mutant Football League 2, l’humour est aussi important que la violence.
"Bienvenue en enfer" : des arènes conçues pour tuer
Si les joueurs sont les stars de Mutant Football League 2, les arènes volent presque la vedette. Les 18 terrains uniques du jeu sont de véritables machines à broyer du mutant, chacun avec ses propres pièges et dangers. Par exemple :
- Le Slaughterfield : Un terrain où des lames géantes balayent régulièrement le champ, tranchant net tout joueur trop lent.
- Le Toxic Bowl : Une arène remplie de flaques d’acide corrosif, où chaque chute peut signifier la fin d’un quart-arrière.
- Le Graveyard Gridiron : Un cimetière hanté où des mains squelettiques émergent du sol pour attraper les joueurs par les chevilles.
- Le Lava Dome : Un stade volcanique où des geysers de lave jaillissent aléatoirement, réduisant en cendres les malchanceux.
Mais le vrai bijou de Mutant Football League 2, c’est son éditeur de stade. Avec plus de 50 pièges modifiables (des fosses à pointes aux lasers télescopiques), les joueurs peuvent concevoir leurs propres enclos de mort, puis les partager en ligne. Un système de vote communautaire permettra ensuite de mettre en avant les cartes les plus sadique – une fonctionnalité qui avait déjà fait le succès du premier Mutant League sur Sega Genesis.
Côté technique, les arènes sont rendues avec un souci du détail impressionnant. Les effets de particules (sang, débris, explosions) sont ultra-précis, et les éclairages dynamiques ajoutent une dimension cinématique aux matchs. Sur PC, un RTX 2060 est recommandé pour profiter pleinement du spectacle – et croyez-nous, quand un joueur se fait réduire en chair à saucisse par une scie circulaire, le spectacle en vaut la chandelle.
36 équipes de cauchemar : entre compétences uniques et design grotesque
Avec 36 équipes disponibles, Mutant Football League 2 offre un choix large et varié. Chaque faction a son propre style, ses compétences uniques, et son lot de faiblesses. En voici quelques-unes :
- Les Skeleton Warriors : Ces squelettes indestructibles se régénèrent partiellement après un plaquage. Parfaits pour une défense agressive, mais vulnérables aux attaques contondantes.
- Les Orc Crushers : Brutes épaisses et lentes, ils infligent 20 % de dégâts supplémentaires en corps à corps. Idéaux pour écraser l’adversaire, mais faciles à esquiver.
- Les Zombie Pirates : Rapides et imprévisibles, ils peuvent voler le ballon plus facilement, mais leur endurance laisse à désirer.
- Les Robot Gladiators : Résistants et puissants, mais lents et vulnérables à l’électricité (un détail crucial dans certaines arènes).
- Les Vampire Cheerleaders : Agiles et séductrices, elles peuvent distraire l’adversaire, mais sont extrêmement fragiles face aux attaques feu.
Chaque équipe est accompagnée de commentaires hilarants pendant les matchs. Les annonceurs, aussi cyniques que drôles, n’hésitent pas à souligner les moments les plus sanglants avec des répliques du genre : "Et voilà, un quart-arrière en confettis !" ou "Ce joueur vient de perdre plus que le ballon… ses deux jambes !". Une ambiance qui rappelle NBA Jam, mais en bien plus trash.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, le jeu propose un éditeur d’équipes ultra-complet, avec plus de 200 éléments de customisation. Contrairement à Madden NFL 24, où les options se limitent souvent à des logos et des maillots, ici, tout (ou presque) est modifiable : armures, masques, cris de guerre, animations de victoire… De quoi créer une équipe à son image, ou pire : à l’image de ses pires cauchemars.
Performance et cross-play : le chaos sans limites
Côté technique, Mutant Football League 2 ne lésine pas. Le jeu tourne en 4K/60 FPS sur PS5 et Xbox Series X, avec une option 120 FPS en 1080p pour ceux qui privilégient la fluidité. Sur PC, les configurations recommandées tableront sur un RTX 2060 pour profiter des effets visuels les plus impressionnants – notamment les explosions de membres et les particules de sang, qui sont légion.
Autre bonne nouvelle : le jeu supportera le cross-play dès son lancement, permettant aux joueurs PC, PS5 et Xbox Series X|S de s’affronter sans restriction. Une aubaine pour une communauté qui promet d’être aussi compétitive qu’hilarante.
Enfin, pour ceux qui redoutent que la violence ne nuise à l’accessibilité, Michael Mendheim se veut rassurant : "On a conçu le jeu pour qu’il soit facile à prendre en main, mais difficile à maîtriser. Les mécaniques sont simples, mais la stratégie et la gestion des pièges ajoutent une couche de profondeur qui plaira aux joueurs hardcore." Une philosophie qui rappelle celle des grands jeux de sport arcade, où le fun prime sur le réalisme.
Derrière les coulisses : quand le chaos devient une science
Peut-on vraiment parler de Mutant Football League 2 sans évoquer son développement ? Derrière ce chaos organisé se cache Digital Dreams Entertainment, un studio qui a mis près de cinq ans à peaufiner chaque détail du jeu. Et quand on dit "chaque détail", c’est littéral : les animations de morts, par exemple, ont été motion-capturées avec des cascadeurs pour un réalisme grotesque mais convaincant.
Autre anecdote savoureuse : les pièges des arènes ont été inspirés par des parcs d’attractions horrifiques réels. Les développeurs ont même visité des haunted houses aux États-Unis pour s’imprégner de l’ambiance et des mécanismes de peur. Résultat ? Des terrains qui ne sont pas juste dangereux, mais vraisemblablement terrifiants.
Enfin, saviez-vous que certaines équipes ont été conçues en collaboration avec des artistes de comics ? Les Zombie Pirates, par exemple, doivent leur look à un dessinateur ayant travaillé sur The Walking Dead. Une touche geek qui ajoute encore à l’identité visuelle déjà très marquée du jeu.
Mutant Football League 2 s’annonce comme l’un des titres les plus déjantés de cette fin d’année. Entre football extrême, humour noir et gestion d’équipe sadique, le jeu parvient à mélanger les genres avec un brio qui force l’admiration. Ses 36 équipes uniques, ses arènes mortelles entièrement personnalisables, et son mode carrière solo ambitieux en font bien plus qu’un simple jeu de sport : une expérience complète, violente et hilarante, où chaque match est une course à la survie.
Avec un cross-play intégré, des graphismes en 4K/60 FPS, et un éditeur de stade qui promet des heures de création (et de destruction), le titre a tout pour plaire – aux amateurs de chaos comme aux stratèges. Et si l’on ajoute à cela des commentaires cyniques, des easter eggs nostalgiques, et une bande-son énergique, on obtient un cocktail explosif qui devrait marquer les esprits bien au-delà du 10 décembre.
Reste une question : êtes-vous prêt à affronter le Slaughterfield ?