Tests & Critiques

NBA 2K26 : Toutes les innovations dévoilées, de la WNBA à La Cité en passant par le gameplay
Tests & Critiques

Il y a 42 jours

NBA 2K26 : Toutes les innovations dévoilées, de la WNBA à La Cité en passant par le gameplay

Avec NBA 2K26, Visual Concepts signe une itération ambitieuse qui mise sur la fluidité, l'immersion et l'inclusivité. Le jeu, attendu le 5 septembre 2025, introduit un moteur d'animations repensé, une intégration historique de la WNBA et une refonte complète de La Cité, tout en consolidant les modes phares comme MyTeam et MyCARRIÈRE. Entre innovations techniques et narrations enrichies, cette édition promet de redéfinir les standards de la simulation basket.

A retenir :

  • Nouveau moteur d'animations : Des mouvements plus naturels et un contrôle offensif/défensif repensé pour un réalisme inédit.
  • La WNBA s’invite dans MyTeam : Première intégration complète des joueuses et équipes, avec des mécaniques adaptées.
  • MyCARRIÈRE : "Out of Bounds" : Un scénario étendu sur 8 saisons, avec des choix narratifs (Europe, NCAA, Draft) impactant la carrière.
  • La Cité en 60 FPS : Redesign fluide, saisons thématiques et nouveaux modes comme Street Kings (inspiré de l’Antiquité romaine).
  • Équilibre gameplay : Système de tir simplifié (vert/rouge), défense plus tactique et rebonds dynamiques pour un duel attaque/défense plus stratégique.

Un moteur d'animations révolutionnaire : vers un réalisme absolu

Depuis NBA 2K21, la franchise n’avait pas connu une refonte aussi profonde de son motion engine. Avec NBA 2K26, Visual Concepts introduit un système basé sur des captures de mouvement inédites, collaborant avec des athlètes NBA et WNBA pour reproduire des gestuelles authentiques. Les transitions entre dribble, passe et tir gagnent en fluidité, tandis que les contacts physiques (écrans, duels sous le panier) bénéficient d’une physique améliorée. Un exemple marquant : les Eurosteps, désormais déclenchables via un double-appui directionnel, offrent une liberté créative inédite pour les joueurs offensifs.

Côté défense, l’IA a été repensée pour anticiper les schémas offensifs. Les interceptions ne sont plus aléatoires : elles dépendent désormais de la position des bras, de l’angle de déplacement et même de la fatigue du porteur de balle. Les rebonds, souvent critiqués dans les opus précédents, intègrent des animations contextuelles (ex. : un joueur dominant en posture basse pour sécuriser la balle). "On a travaillé avec des entraîneurs NBA pour modéliser les comportements défensifs en temps réel"*, confie un développeur sous couvert d’anonymat.


Le système de tir a été simplifié sans être appauvri. Le timing (rythme de relâchement) reste crucial, mais le retour visuel se limite à un code couleur : vert pour un tir parfait, rouge pour un échec. En difficulté Pro ou inférieure, les joueurs conservent les "blancs" (zones de tolérance élargies), une concession pour les néophytes. Le rhythm shooting, introduit dans NBA 2K25, a été affiné pour récompenser les enchaînements fluides (dribble → tir) plutôt que les actions isolées.

MyCARRIÈRE : "Out of Bounds", une narration ambitieuse aux choix impactants

Le mode MyCARRIÈRE abandonne les scénarios linéaires pour une expérience branchée sur 8 saisons. Dès le départ, le joueur incarne une jeune promesse confrontée à un dilemme : intégrer la NCAA (avec des matchs universitaires détaillés), tenter sa chance en Europe (ligues fictives en Espagne ou France) ou se présenter directement au Draft. Chaque voie influence les compétences développées : un passage par l’Europe améliore la vision de jeu, tandis que la NCAA booste l’athlétisme.

La phase de pré-Draft compte désormais 10 matchs préparatoires (contre 3 auparavant), soit près de 5 heures de contenu. Ces rencontres intègrent des objectifs dynamiques (ex. : marquer 20 points en 3 quarts-temps) qui affectent la position dans la Draft. Une fois en NBA, le joueur devra gérer sa médiatisation via des choix narratifs : "Accepter une interview controversée peut booster ta popularité, mais nuire à ta relation avec l’entraîneur"*, explique un designer narratif.


La progression s’étend sur 16 séries de matchs clés (playoffs inclus), avec des ramifications spécifiques selon les performances. Par exemple, une défaite en finale de conférence peut déclencher une crise de confiance à gérer via des mini-jeux psychologiques. Les insignes dorées, nouvelles cette année, permettent de compenser des faiblesses (ex. : un joueur lent peut améliorer sa défense latérale).

La WNBA s’impose dans MyTeam : une première historique

Pour la première fois, NBA 2K26 intègre les 12 équipes de la WNBA dans MyTeam, avec des joueuses modélisées individuellement (A’ja Wilson, Breanna Stewart, etc.). Leur style de jeu diffère des hommes : des dribles plus techniques, des tiers à mi-distance privilégiés, et une défense plus collective. Les cartes WNBA sont compatibles avec les défis existants, mais des épreuves dédiées (ex. : marquer 10 paniers en 2 minutes avec une joueuse historique) offrent des récompenses exclusives.

Côté marché, les prix ont été rééquilibrés pour éviter l’inflation : une carte Diamond (niveau élevé) coûte désormais 30 % moins cher en moyenne. Le mode Key of the Court (accès à des récompenses via des défis) propose désormais des parcours WNBA, avec des récompenses cosmiques (maillots rétro, accessoires). "On voulait éviter le tokenisme. Les joueuses ont leurs propres mécaniques, pas juste des stats recyclées"*, souligne une développeuse.

La Cité 2.0 : entre 60 FPS, saisons thématiques et Street Kings

Le hub social La Cité a été entièrement repensé pour les consoles next-gen, tournant désormais en 60 FPS stable. Les parcs (zones de jeu libre) adoptent un système de rotation saisonnière : chaque trimestre apporte un thème visuel (ex. : Noël, été) et des événements limités. Les joueurs peuvent désormais créer des affiliations de 50 membres, avec des logotypes personnalisables (import/export via code QR).

Le mode Crews (équipes persistantes) introduit un système de niveaux hebdomadaires (30 paliers) avec des récompenses comme des multiplicateurs de VC ou des tenues de marque (Nike, Jordan). Street Kings, la nouveauté, plonge les joueurs dans une arène inspirée de la Rome antique, où ils affrontent des boss contrôlés par l’IA pour débloquer des compétences uniques. Les Pro-Am Summit (tournois 3v3/5v5) ont lieu deux fois par saison, avec des lots basés sur les performances (ex. : une statue virtuelle pour les vainqueurs).


Les insignes (badges) et rompedores de límites (boosts temporaires) ont été rebalancés pour éviter les builds "overpowered". Par exemple, l’insigne "Clutch Shooter" (tirs décisifs) est désormais moins efficace en début de match pour équilibrer les parties.

MiNBA et l’héritage des franchises : gestion approfondie et personnalisation

Le mode MiNBA (gestion de franchise) gagne en profondeur stratégique. Les joueurs peuvent désormais négocier des contrats complexes (ex. : clauses de performance), superviser les entraînements individuels (amélioration ciblée des compétences) et même gérer les relations avec les médias via un système de conférences de presse. Les statistiques avancées (comme le Player Efficiency Rating) sont désormais intégrées aux rapports d’équipe.

La personnalisation des arènes a été étendue : il est possible de modifier les écrans LED, les musiques d’ambiance et même les annonces du speaker. Les 30 stades NBA ont été remodelés avec des détails comme les sièges VIP dynamiques (occupés selon l’affluence) ou les effets de lumière réalistes. Un outil de replay éditable permet aussi de créer des montages vidéo pour les réseaux sociaux.


Côté draft et développement des jeunes, un nouveau système de "potentiel caché" a été ajouté : certains rookies peuvent déclencher des bonus de croissance si leurs stats progressent rapidement. "On a analysé des données réelles de la G League pour modéliser ces courbes"*, précise un data analyst chez 2K.

Behind the Scenes : les défis techniques et les choix audacieux

Le développement de NBA 2K26 a été marqué par des défis techniques majeurs. L’intégration de la WNBA a nécessité la création de 120 nouvelles animations spécifiques, tandis que le motion engine a mobilisé une équipe de 15 animateurs pendant 18 mois. "On a dû recalibrer la physique pour les joueuses, car leur centre de gravité est différent"*, révèle un ingénieur.

Autre enjeu : l’équilibre entre réalisme et accessibilité. Le système de tir simplifié (vert/rouge) a divisé les testeurs internes. "Certains voulaient garder la complexité de NBA 2K24, mais on a opté pour une approche plus inclusive"*, explique le directeur créatif. Les serveurs dédiés pour La Cité ont aussi été renforcés pour éviter les problèmes de latence des années précédentes.


Enfin, la bande-son compte 50 nouvelles pistes, dont des exclusivités produites par Metro Boomin et Kaytranada. Les commentaires, enregistrés en 4K, intègrent des réactions contextuelles aux actions WNBA, une première pour la série.

NBA 2K26 marque un tournant pour la franchise, non seulement par ses innovations techniques (motion engine, WNBA), mais aussi par son ambition narrative et sociale. La Cité en 60 FPS, les choix impactants de MyCARRIÈRE et l’équilibre retrouvé entre attaque et défense en font une itération à la fois accessible et profonde. Reste à voir si les joueurs adopteront les nouveaux modes comme Street Kings ou si l’intégration de la WNBA sera plus qu’un argument marketing. Une chose est sûre : avec plus de 100 heures de contenu (hors en ligne), ce opus vise clairement à dominer la saison sportive 2025-2026.

Les puristes apprécieront les détails techniques (rebonds, défense), tandis que les casuals trouveront dans MyTeam et La Cité de quoi s’investir sur le long terme. Le vrai test ? La réaction de la communauté compétitive, notamment sur l’équilibrage des insignes et du système de tir. À suivre dès le 5 septembre.

En attendant, une question persiste : Visual Concepts parviendra-t-il à concilier réalisme et fun, sans sacrifier l’un pour l’autre ? Les premiers retours des bêta-testeurs, majoritairement positifs, laissent présager un cru 2025 historique.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"On a mis le paquet sur le réalisme... mais à force de vouloir coller à la NBA, on dirait un docu sur les règles du basket"* (© OSS117). Le motion engine est impressionnant, **d'autant plus que** les Eurosteps sont enfin jouissifs. Mais MyCARRIÈRE ? Un RPG qui se prend pour *The Last of Us* avec ses crises de confiance... *"J’ai pas signé pour faire de la psycho, moi !"* (© Tony Hawk). La WNBA, c’est cool, mais **pas ma tasse de thé** : les animations sont top, mais les prix des cartes restent un piège à VC. Et La Cité en 60 FPS ? Enfin ! Dommage que les serveurs tiennent à peine mieux qu’un joueur en fin de 4ème quart-temps.

Ils en parlent aussi

Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen