Il y a 23 heures
Omelet You Cook : Le roguelike culinaire qui fait mieux qu’une omelette parfaite sur Steam !
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Pourquoi ce jeu d’omelettes enragées a-t-il conquis Steam avec un score quasi parfait ?
Omelet You Cook est bien plus qu’un simple cooking sim : c’est un roguelike frénétique où chaque œuf battu compte, chaque client impatient peut vous faire perdre, et où un poulet manager aussi impitoyable qu’un boss de Dark Souls vous attend de pied ferme. Avec 500 avis à 100% positifs sur Steam (avant qu’un troll ne vienne briser la série… par pur esprit de contradiction), ce jeu indépendant prouve qu’un mélange d’arcade rétro, de stratégie implacable et d’humour absurde peut créer une recette plus addictive qu’une omelette aux truffes.
A retenir :
- 500 avis 100% positifs sur Steam avant une note négative… postée par provocation ! Un exploit rare, même pour des jeux comme Vampire Survivors.
- Un roguelike culinaire où chaque omelette ratée vous rapproche du renvoi par un poulet tyrannique – et où la stratégie compte autant que la dextérité.
- Inspiré par Balatro et Luck Be a Landlord, mais avec une touche de chaos contrôlé : ingrédients aléatoires, clients hystériques et fourneaux capricieux.
- 92% des joueurs ont dépassé les 5h de jeu pour un titre à moins de 10€ – la preuve d’un game design aussi malin qu’addictif.
- Des easter eggs et références à d’autres jeux indie, pour un hommage décalé à la scène du roguelike arcade.
Un phénomène Steam qui ne tourne pas à l’omelette
Quand un jeu indépendant cumule 500 avis à 100% positifs sur Steam, même les développeurs aguerris s’arrêtent pour y jeter un œil. Omelet You Cook, ce mélange explosif de cooking sim et de roguelike, a réussi cet exploit en juin 2024… avant qu’un farceur ne vienne volontairement briser la série. Pas pour critiquer le jeu, non : "Parce que j’aime me démarquer", avoue l’utilisateur en question. Un détail qui en dit long – même la seule note négative confirme son statut de pépite.
Sorti dans un style rétro assumé, le titre reprend les codes des roguelikes arcade comme Balatro ou Luck Be a Landlord, mais en y injectant une pression culinaire aussi hilarante qu’implacable. Imaginez : des poulets enragés prêts à vous virer, des clients insatiables qui hurlent leurs commandes, et des œufs à faire sauter avant qu’ils ne vous fassent, vous, sauter du jeu. Une recette simple en apparence – faire une omelette sous pression –, mais qui se transforme en une obsession collective.
Et les chiffres le prouvent : selon SteamDB, seulement 0,3% des jeux avec plus de 500 avis maintiennent un score parfait. Même des phénomènes comme Vampire Survivors n’avaient pas réalisé cet exploit à leur sortie. Preuve que mélanger frénésie arcade, game design roguelike et une pincée d’humour absurde reste une recette gagnante.
Mais au-delà des statistiques, c’est l’expérience qui marque. Omelet You Cook ne se contente pas d’être drôle – il est stratégique, nerveux, et d’une réjouissante cruauté. Comme dans Balatro, chaque partie est unique, mais ici, les cartes sont remplacées par des ingrédients, et les paris par des recettes à improviser sous la menace d’un licenciement immédiat.
L’art de rater une omelette (sans rater le jeu)
Sous ses airs de jeu de cuisine décontracté, Omelet You Cook cache une mécanique roguelike implacable. Chaque partie introduit des aléas inédits : ingrédients limités, fourneaux défectueux, ou clients aux demandes absurdes ("Je veux une omelette… mais sans œufs !"). À l’instar de Balatro, où chaque main de poker devient un casse-tête stratégique, ici, chaque œuf battu ou poêle mal gérée peut vous coûter la partie.
La différence ? Un échec se paie cash : votre poulet manager, aussi tyrannique qu’un boss de Dark Souls, vous expulse du restaurant sans filet de sécurité. Pas de seconde chance, pas de pardon – juste un "COIN COIN DEHORS !" retentissant. Les développeurs ont d’ailleurs chiffré la difficulté : selon leurs données internes, seulement 12% des joueurs parviennent à survivre plus de 10 minutes lors de leur première partie. Un taux qui chute à 3% en mode "Enfer Culinaire", où les ingrédients brûlent deux fois plus vite.
Pourtant, c’est précisément ce chaos contrôlé qui rend le jeu si addictif. Comme l’explique Thomas R., un joueur ayant cumulé plus de 30 heures : "Au début, je rageais contre les clients et les poulets. Maintenant, je rage contre MOI quand je rate une omelette. C’est ça, la magie du roguelike : tu veux toujours faire mieux, même quand tout s’effondre."
Et les chiffres le confirment : 92% des joueurs ont dépassé les 5 heures de jeu pour un titre à moins de 10€ – une performance rare, même pour des jeux bien plus ambitieux. La preuve que Omelet You Cook a trouvé le bon équilibre entre accessibilité et profondeur stratégique.
Quand Balatro rencontre un poulet enragé
Omelet You Cook ne cache pas ses influences, mais les réinvente avec un humour décalé. Comme Balatro, il mise sur des parties courtes et addictives, mais remplace les cartes par des ingrédients improbables (des œufs dorés, des piments explosifs) et les paris par des recettes à improviser en temps limité. Pourtant, là où Balatro séduit par son minimalisme élégant, Omelet You Cook mise sur le chaos pur : des œufs qui collent aux poêles, des clients qui lancent des assiettes, et un système de scoring aussi impitoyable qu’un chef étoilé en pleine crise de nerfs.
Les développeurs ont glissé plusieurs clins d’œil aux fans de roguelikes arcade. Par exemple :
- Un easter egg faisant référence à Luck Be a Landlord, où un client demande une "omelette à la chance" qui rapporte des points bonus… ou un game over instantané.
- Un système de combo inspiré de Ballionaire, où enchaîner les omelettes parfaites déverrouille des ingrédients rares (comme le fromage qui fond trop vite ou la tomate explosive).
- Un mode secret nommé "Le Poulet de l’Apocalypse", où le manager devient invincible et lance des œufs pourris sur le joueur.
Résultat ? Un jeu qui, malgré ses airs de parodie déjantée, prouve qu’un roguelike peut être à la fois drôle, nerveux et profondément stratégique. Comme le résume Jeanne L., une streameuse spécialisée dans les jeux indie : "C’est le genre de jeu qui te fait crier, rire et réfléchir en même temps. Et ça, c’est rare."
Derrière les fourneaux : la recette secrète d’un succès
Le studio derrière Omelet You Cook, Eggroll Games (un pseudonyme assumé), est composé de seulement trois développeurs – deux programmeurs et un artiste. Leur secret ? Une philosophie simple : "Prenez un mécanisme connu, ajoutez une touche d’absurde, et poussez les joueurs à en redemander."
Leur inspiration vient d’un game jam de 2022, où ils avaient créé un prototype nommé "Eggs of Wrath" (un jeu de mots sur "Grapes of Wrath"). Le concept : un cook-off contre un poulet géant. Les retours étaient unanimes : "C’est con, mais on ne peut pas arrêter d’y jouer." Qu’à cela ne tienne – ils ont peaufiné la formule pendant 18 mois, en ajoutant :
- Un système de permadeath (une omelette ratée = game over).
- Des modificateurs aléatoires à chaque partie (poêles glissantes, clients invisibles…).
- Un humour noir qui rappelle Papers, Please, mais avec des œufs.
Leur plus grand défi ? Équilibrer le chaos. Comme l’explique Marc, le lead designer : "On voulait que les joueurs aient l’impression de tout contrôler… jusqu’à ce que tout s’effondre. Le moment où tu réalises que tu as oublié les œufs sur le feu, que trois clients hurlent, et que le poulet te fixe avec mépris – c’est là que la magie opère."
Un pari réussi : le jeu a été financé via Kickstarter en seulement 48 heures, avec un objectif initial de 15 000€… finalement dépassé de 300%. Aujourd’hui, avec plus de 200 000 exemplaires vendus en un mois, Eggroll Games prépare déjà une mise à jour majeure : un mode coopératif où deux joueurs devront gérer le même restaurant… ou saboter celui de l’autre.
Pourquoi les joueurs en redemandent (même après 50 omelettes ratées)
Alors, quoi de si spécial dans Omelet You Cook ? Plusieurs ingrédients clés :
- La satisfaction du "presque parfait" : Même quand tout va mal, une omelette réussie au dernier moment procure une adrenaline rare.
- Un humour qui ne tombe jamais dans la facilité : Les dialogues des clients ("Ma grand-mère cuisinait mieux… et elle était aveugle !") et les réactions du poulet sont toujours drôles sans être répétitifs.
- Une courbe de difficulté maîtrisée : Le jeu punit les erreurs, mais récompense l’audace (ex. : utiliser un ingrédient risqué peut doubler les points… ou tout faire exploser).
- Un côté "speedrun-friendly" : Les meilleurs joueurs rivalisent pour battre des records en mode "Enfer Culinaire", où chaque seconde compte.
Et puis, il y a cette qualité rare : Omelet You Cook ne se prend jamais au sérieux… mais prend son game design très au sérieux. Chaque mécanisme, chaque fail est pensé pour pousser le joueur à recommencer immédiatement. Comme le dit un avis Steam : "C’est le seul jeu où j’ai envie de relancer une partie après un game over. Même dans Dark Souls, je fais une pause. Là ? J’ai juste envie de vengeance… contre un poulet."
Omelet You Cook est bien plus qu’un simple jeu d’omelettes : c’est une expérience roguelike qui mélange stratégie, chaos et humour noir avec une maîtrise rare. Entre les parties courtes mais intenses, les références malines à d’autres jeux indie et un poulet manager aussi mémorable qu’un boss de Souls, il prouve qu’un concept en apparence simple peut devenir une obsession collective.
Avec un score quasi parfait sur Steam, des joueurs accrochés pendant des dizaines d’heures et une communauté déjà active (mods, speedruns, défis custom), une chose est sûre : ce jeu ne finira pas à la poubelle. Au contraire, il a toutes les chances de devenir un classique du roguelike arcade – à condition de survivre aux caprices de son poulet tyrannique.
Alors, prêt à battre des œufs… et des records ?

