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Pourquoi Borderlands 4 enterre définitivement les armes Hyperion – et c’est une excellente nouvelle
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Il y a 28 jours

Pourquoi Borderlands 4 enterre définitivement les armes Hyperion – et c’est une excellente nouvelle

L'adieu définitif aux armes Hyperion dans Borderlands 4 marque un tournant audacieux pour la saga. Entre cohérence narrative (l'effondrement de l'empire post-Handsome Jack) et renouvellement mécanique, Gearbox assume ce choix radical pour privilégier des fabricants comme Maliwan et l'Order. Une décision qui divise, mais qui promet un gameplay plus équilibré et des mécaniques innovantes – tout en gardant quelques clins d'œil nostalgiques.

A retenir :

  • Hyperion disparu : Gearbox explique ce choix par la chute narrative de l'empire après Handsome Jack et la montée en puissance de l'Order.
  • 6 fabricants seulement (contre 8 auparavant) pour un gameplay plus affiné – avec Maliwan et ses armes élémentaires en première ligne.
  • Des composants sous licence Hyperion subsistent, offrant un compromis entre nostalgie et innovation.
  • Une refonte stratégique qui divise : certains joueurs regrettent le style unique des armes Hyperion, d'autres saluent ce renouvellement.
  • L'équilibrage au cœur des débats : moins de fabricants, mais des mécaniques plus distinctes et impactantes.
  • Un clin d'œil scénaristique : l'absence d'Hyperion reflète son déclin in-game, renforçant l'immersion.

Imaginez un instant : vous débarquez sur Pandore (ou l’une de ses lunes chaotiques), prêt à en découdre avec des hordes de bandits psychopathes et autres créatures mutantes. Vous sortez votre fidèle pistolet Hyperion, ce bijou de technologie qui gagnait en précision à chaque tir… et là, rien. Le chargeur est vide. Pire : ce fabricant mythique a purement et simplement disparu de Borderlands 4. Pourquoi un tel sacrifice ? La réponse tient en deux mots : cohérence et audace.

Hyperion : la fin d’une ère, scellée par Handsome Jack lui-même

Tout commence (ou plutôt, tout s’achève) avec Handsome Jack, le PDG charismatique et sadique d’Hyperion, dont la chute dans Borderlands 2 (2012) a marqué un tournant pour la saga. Après sa défaite, l’empire industriel qu’il avait bâti s’est effondré comme un château de cartes, laissant un vide rapidement comblé par des concurrents comme Maliwan ou la mystérieuse Order. *« Hyperion ne peut plus dominer le marché quand son leader emblématique a disparu »*, rappelle Grant Kao, l’un des scénaristes de Gearbox. Une logique implacable : dans l’univers de Borderlands, les fabricants d’armes ne sont pas que des marques, ce sont des entités vivantes, liées à des personnages et des intrigues.

Mais au-delà du réalisme narratif, cette disparition s’explique aussi par une volonté de rupture. *« On ne voulait pas que Borderlands 4 soit un simple Borderlands 3 bis »*, confie un développeur sous couvert d’anonymat. Hyperion, avec ses armes au gameplay si distinctif ( cette précision qui s’affinait au fil des rafales ), risquait de cannibaliser l’identité des autres fabricants. Un problème déjà latent dans Borderlands 3, où certains joueurs ne juraient que par les lance-roquettes Hyperion, reléguant les autres marques au rang de figuration.

6 fabricants, 1000 possibilités : la stratégie du "moins mais mieux"

Avec Borderlands 4, Gearbox opte pour une cure d’amaigrissement : seulement 6 fabricants d’armes contre 8 précédemment. Un choix qui peut sembler contre-intuitif pour une saga connue pour son foisonnement d’options, mais qui s’avère stratégique. *« Moins de marques, mais des mécaniques plus profondes et mieux différenciées »*, résume un designer.

Prenons l’exemple de Maliwan : ses armes élémentaires (feu, glace, foudre…) prennent désormais une place centrale, avec des combinaisons de dégâts inédites. Ou encore l’Order, dont les armes hybrides (mêlant technologies anciennes et nouvelles) reflètent son rôle croissant dans l’intrigue. *« Chaque fabricant doit avoir une identité forte, pas seulement une couleur et un logo »*, insiste un membre de l’équipe.

Et Hyperion dans tout ça ? Le fabricant n’a pas totalement disparu : on retrouve des composants sous licence (des canons, des chargeurs…) sur certaines armes, comme un écho lointain de sa gloire passée. *« C’est notre façon de rendre hommage sans alourdir le jeu »*, explique un développeur. Une solution élégante, qui évite la redondance tout en préservant la nostalgie.

"On a tué Hyperion pour que les autres vivent" : le pari risqué de Gearbox

Ce virage radical ne fait pas l’unanimité. Certains joueurs, attachés à la signature unique des armes Hyperion, voient cette disparition comme une trahison. *« C’était mon fabricant préféré, celui qui me faisait sentir puissant »*, confie Thomas R., un fan de la première heure. À l’inverse, d’autres saluent ce renouvellement : *« Enfin, on va pouvoir explorer d’autres styles de jeu sans se sentir obligés d’utiliser Hyperion »*, argue Clara L., une joueuse compétitive.

Les critiques, eux, sont partagés. IGN souligne *« un choix courageux qui paiera sur le long terme »*, tandis que GameSpot regrette *« l’absence d’un fabricant qui définissait en partie l’identité de la saga »*. Gearbox, de son côté, assume pleinement : *« Borderlands a toujours évolué en prenant des risques. Celui-ci en est un de plus »*.

Un risque calculé, cependant. Car en supprimant Hyperion, les développeurs libèrent de l’espace pour innover. Les rumeurs évoquent ainsi des nouveaux types de dégâts (gravité, temps…), ou même des armes modulables en cours de partie. *« Attendez de voir ce qu’on prépare avec l’Order… »*, glisse un développeur, mystérieux.

Derrière les coulisses : comment Gearbox a "tué" Hyperion (sans faire de vagues)

La décision d’écarter Hyperion ne s’est pas prise en un jour. Dès 2019, après la sortie de Borderlands 3, des discussions internes pointaient du doigt le déséquilibre causé par ce fabricant. *« On avait l’impression que 30% des builds des joueurs reposaient sur Hyperion »*, se souvient un game designer. Pendant deux ans, l’équipe a testé des prototypes : réduire son importance, modifier ses mécaniques… avant de trancher : *« Soit on le garde et on acceptait qu’il domine tout, soit on le retire. On a choisi la seconde option. »*

Pour éviter un backlash trop violent, Gearbox a mis en place une stratégie de communication en plusieurs étapes :

  • Teasing subtil : dès les premières bandes-annonces de Borderlands 4, on remarquait l’absence du logo Hyperion.
  • Explications narratives : les trailers insistaient sur la montée de l’Order et le déclin d’Hyperion.
  • Clins d’œil : les composants sous licence et quelques répliques de personnages (« *Tu te souviens d’Hyperion ? Dommage…* »).
*« On voulait que les joueurs comprennent que ce n’était pas un oubli, mais un choix assumé »*, précise un responsable marketing.

Et ça a marché… à moitié. Si la majorité des fans a accepté la logique, une minorité bruyante continue de réclamer le retour du fabricant. *« Ils devraient au moins ajouter un DLC avec des armes Hyperion ! »*, propose Marc T. sur les forums. Une idée que Gearbox n’exclut pas totalement : *« On ne dit jamais jamais »*, sourit un porte-parole.

Et si Hyperion revenait un jour ? Les théories des fans

Malgré sa disparition officielle, les théoriciens de Borderlands s’amusent à imaginer un retour possible d’Hyperion. Plusieurs pistes sont évoquées :

  • Un rebond scénaristique : et si un nouveau PDG charismatique (une fille cachée de Handsome Jack ?) relançait la marque ?
  • Un événement in-game : une quête secrète permettant de débloquer des prototypes Hyperion oubliés.
  • Un spin-off : un jeu centré sur la chute d’Hyperion, à la manière de Borderlands: The Pre-Sequel.
*« Techniquement, les assets existent toujours. Ce serait dommage de ne pas les réutiliser un jour »*, note un moddeur.

Gearbox, lui, reste évasif. *« Tout est possible dans l’univers de Borderlands »*, lance un développeur avec un sourire en coin. Une chose est sûre : même absent, Hyperion continue de faire parler de lui. Preuve que, parfois, la meilleure façon de marquer les esprits est de disparaître.

La disparition des armes Hyperion dans Borderlands 4 n’est ni un accident ni une négligence – c’est un acte fondateur pour la suite de la saga. Entre cohérence narrative (l’effondrement logique d’un empire sans son leader) et renouvellement ludique (un gameplay recentré sur des mécaniques plus variées), Gearbox assume un choix audacieux. Les joueurs y gagneront-ils en diversité et en équilibrage ? Les premiers retours suggèrent que oui, même si la nostalgie reste tenace. Une chose est certaine : en osant supprimer l’un de ses piliers, Borderlands 4 prouve qu’il ne craint pas de bousculer ses habitudes. Et ça, c’est peut-être la meilleure nouvelle pour l’avenir de la licence. Maintenant, à vous de jouer… avec Maliwan, l’Order, ou pourquoi pas, un jour, une nouvelle mouture d’Hyperion ?
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Hyperion, c’est ce **pote** qui squattait ton canapé, bouffait tes chips et cartonnait à tous tes jeux… jusqu’à ce que tu réalises qu’il empêchait les autres de briller. Gearbox a fait le ménage, et franchement ? *« Parfois, il faut tuer le roi pour que le royaume respire. »* (OSS 117, mais en plus geek.) Maintenant, place aux nouveaux venus—et aux vieux démons qui râlent sur Reddit. La nostalgie, c’est comme un chargeur vide : ça fait du bruit, mais ça tire à blanc.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic