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Razer BlackShark V3 Pro & Raiju V3 Pro : l’arsenal ultime pour dominer l’esport
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Il y a 1 jour

Razer BlackShark V3 Pro & Raiju V3 Pro : l’arsenal ultime pour dominer l’esport

Pourquoi ces deux périphériques Razer pourraient bien révolutionner votre façon de jouer ?

Avec le BlackShark V3 Pro et le Raiju V3 Pro, Razer ne se contente pas d’améliorer l’existant : la marque repousse les limites technologiques pour offrir aux compétiteurs une précision chirurgicale et une immersion sonore inégalée. Compatibles PS5 et PC, ces périphériques intègrent des innovations comme l’audio 3D Tempest (exclusif à la PS5) ou des sticks modulaires à revêtements interchangeables, le tout pilotable via les écosystèmes Razer Synapse et Razer Controller. Un duo qui vise clairement le podium des tournois, avec des arguments pour dépasser des références comme la DualSense Edge ou l’Arctis Nova Pro Wireless.

A retenir :

  • Double compatibilité PS5/PC : deux périphériques conçus pour briller sur deux écosystèmes, là où la concurrence se limite souvent à une seule plateforme.
  • Raiju V3 Pro : 250 Hz sur PS5 (contre 125 Hz en standard) et 2 000 Hz sur PC, avec des sticks TMR symétriques aux revêtements adaptables (vitesse ou précision).
  • BlackShark V3 Pro : audio 3D Tempest (PS5) et THX Spatial Audio (PC) pour une localisation des sons aussi précise qu’un radar militaire – idéal pour Call of Duty: Warzone ou Valorant.
  • Autonomie record : 48h sur console (70h sur PC) pour le casque, 36h pour la manette – de quoi tenir un week-end de tournoi sans recharge.
  • Personnalisation extrême : logiciels dédiés (Razer Synapse, Razer Audio, Razer Controller) pour ajuster chaque paramètre, des courbes de sensibilité aux profils audio par jeu.

L’ère des périphériques "tout-terrain" : pourquoi Razer mise sur la polyvalence

En 2024, les joueurs compétitifs n’ont plus le luxe de s’enfermer dans un seul écosystème. Entre les tournois PC dominés par Counter-Strike 2 et les scènes PS5 portées par Street Fighter 6 ou Fortnite, la flexibilité devient un critère non négociable. C’est précisément ce besoin que comblent le BlackShark V3 Pro et le Raiju V3 Pro, deux périphériques pensés pour transcender les limites techniques de chaque plateforme.

Contrairement à des solutions comme le Xbox Elite Series 2 (limité à l’écosystème Microsoft) ou l’Astro A50 (optimisé pour la PS5 mais moins performant sur PC), Razer propose ici une approche unifiée. Le casque et la manette basculent instantanément entre PS5 et PC via un simple dongle USB-C, sans perte de fonctionnalités. Une aubaine pour les joueurs qui enchaînent les sessions sur Valorant le matin et Tekken 8 le soir.

Mais cette polyvalence a un prix : 299,99 € pour le Raiju V3 Pro et 249,99 € pour le BlackShark V3 Pro. Un investissement qui se justifie par des technologies habituellement réservées aux pros, comme nous allons le voir.

Raiju V3 Pro : quand la manette devient une extension du joueur

Imaginez une manette qui s’adapte à votre style de jeu en temps réel. C’est la promesse du Raiju V3 Pro, grâce à ses sticks TMR symétriques (Tactile Mechanical Rotary) et leurs revêtements interchangeables. Le revêtement bas (lisse) privilégie la vitesse pour les mouvements rapides en FPS comme Apex Legends, tandis que le revêtement haut (texturé) offre une précision millimétrique pour les jeux de combat ou les tir de sniper.

Côté réactivité, Razer a poussé les curseurs très loin :

  • 250 Hz en mode PS5 (contre 125 Hz pour une DualSense standard) pour une latence divisée par deux.
  • 2 000 Hz sur PC – un record absolu qui surpasse même la Scuf Instinct Pro (1 000 Hz).
  • Quatre boutons arrière + deux boutons de préhension (sous les sticks), configurables via Razer Controller pour des combos instantanés.

L’autonomie de 36 heures et la connexion sans fil 2,4 GHz (plus stable que le Bluetooth) en font une arme redoutable en tournoi. "Avec le Raiju V3 Pro, j’ai enfin pu enchaîner les headshots en mode rangé sur Warzone sans cette sensation de 'délai' entre ma pensée et l’action à l’écran"*, confie Thomas "Toma" Leblanc, joueur pro français de Call of Duty League.

Seul bémol : son poids (320 g), légèrement supérieur à une DualSense (280 g), qui peut fatiguer lors de sessions marathon. Un compromis acceptable pour des performances aussi poussées.

BlackShark V3 Pro : l’audio 3D qui donne un avantage déloyal

Si le Raiju V3 Pro est la lampe d’Aladin des manettes, le BlackShark V3 Pro est sans conteste la baguette magique des casques gaming. Son atout maître ? Une spatialisation sonore si précise qu’elle en devient presque injuste en compétition.

Sur PS5, le casque exploite l’audio 3D Tempest, la technologie propriétaire de Sony qui simule un environnement sonore à 360°. Résultat : dans Helldivers 2, vous entendez distinctement un Automaton marcher derrière vous à 3 mètres, ou un tir de Liberator Penetrator venir de votre gauche à 50 mètres. Sur PC, c’est le THX Spatial Audio qui prend le relais, avec des réglages ultra-précis pour des jeux comme Counter-Strike 2 ou Rainbow Six Siege.

Autres points forts :

  • Micro directionnel rétractable avec réduction de bruit Razer HyperClear – votre équipe vous entend comme si vous étiez dans la même pièce.
  • 48h d’autonomie sur PS5 (70h sur PC), soit deux fois plus qu’un Arctis Nova Pro Wireless.
  • Annulation active de bruit ajustable : isolez-vous des bruits ambiants sans couper le son du jeu.
  • Profils audio prédéfinis pour les FPS, MOBA, ou jeux de tir – activables en un clic via Razer Audio (mobile) ou Razer Synapse (PC).

Le design n’est pas en reste : les coussins en mousse à mémoire de forme et l’arceau en aluminium assurent un confort même après 10 heures de jeu. "Le BlackShark V3 Pro m’a sauvé plus d’une fois en tournoi de Valorant, simplement parce que j’entendais des pas que mes adversaires ne captaient pas"*, explique Marie "Luna" Dubois, joueuse pro chez Team Vitality.

Derrière les écrans : comment Razer a conçu ces armes de compétition

Ces périphériques ne sont pas nés par hasard. Razer a collaboré avec des athlètes esports et des ingénieurs acoustiques pendant 18 mois pour peaufiner chaque détail. Par exemple, les sticks TMR du Raiju V3 Pro ont été testés par des joueurs de Street Fighter 6 pour trouver le point de résistance idéal entre fluidité et contrôle. Quant à l’audio 3D Tempest, Razer a travaillé main dans la main avec Sony pour optimiser les algorithmes de spatialisation, bien au-delà des réglages par défaut de la PS5.

Un autre détail révélateur : les boutons arrière du Raiju sont positionnés après une étude ergonomique en motion capture, pour être accessibles sans forcer sur les doigts. Même chose pour le micro du BlackShark V3 Pro, dont la directivité a été calibrée pour capter la voix sans les bruits de clavier ou de souris.

Ces innovations ont un coût, mais elles expliquent pourquoi des équipes comme Fnatic ou G2 Esports ont déjà adopté ces périphériques en compétition officielle. "On ne parle pas juste de matériel, mais d’un vrai avantage tactique"*, résume Alex "Alexx" Carret, coach chez Mandatory.

Face à la concurrence : où se situent le BlackShark et le Raiju ?

Sur le papier, ces deux périphériques écrasent la concurrence. Mais dans les faits, quelques alternatives méritent comparaison :

Vs. DualSense Edge (Sony) – 239,99 €
La manette officielle de Sony offre une bonne personnalisation (sticks interchangeables, profils de jeu), mais reste limitée à 125 Hz et à l’écosystème PS5. Son autonomie (12h) est aussi bien inférieure à celle du Raiju.

Vs. Scuf Instinct Pro – 229,99 €
La Scuf mise sur des paddles arrière magnétiques et un design ultra-ergonomique, mais sa latence (1 000 Hz max) et son manque de compatibilité PC la rendent moins polyvalente.

Vs. Arctis Nova Pro Wireless – 349,99 €
Le casque de SteelSeries brille par son confort légendaire et son audio haute fidélité, mais son autonomie (22h) et son manque de support pour l’audio 3D Tempest le désavantagent face au BlackShark.

Vs. Astro A50 – 299,99 €
L’A50 reste une valeur sûre pour la PS5, mais son micro moins précis et son logiciel moins abouti que Razer Synapse le rendent moins adaptés aux pros.

En résumé, le duo Razer se positionne comme le choix ultime pour ceux qui refusent les compromis – à condition d’accepter leur prix premium.

Le mot de la fin : pour qui sont faits ces périphériques ?

Si vous êtes un joueur occasionnel, ces accessoires seront sans doute un overkill. En revanche, si vous visez le top 100 sur Fortnite, si vous passez vos nuits à grinder le ranked sur League of Legends, ou si vous participez à des tournois locaux de FGC (Fighting Game Community), alors le BlackShark V3 Pro et le Raiju V3 Pro sont faits pour vous.

Leur force réside dans leur capacité à transformer une défaite en victoire grâce à des détails infimes : un son ennemi entendu 0,2 seconde plus tôt, un stick qui ne dérape pas lors d’un combo critique, ou une latence réduite qui fait la différence en 1v1. Ce sont ces 1% qui font les champions.

Enfin, leur écosystème logiciel (Razer Synapse, Razer Audio, Razer Controller) en fait des outils évolutifs : ils s’amélioreront avec le temps, via des mises à jour et des nouveaux profils. Un argument de poids face à des concurrents souvent figés dans leur firmware.

Le BlackShark V3 Pro et le Raiju V3 Pro ne sont pas de simples périphériques : ce sont des multiplicateurs de performance, conçus pour ceux qui veulent dominer, pas juste participer. Leur prix élevé se justifie par des technologies qui, jusqu’ici, étaient réservées aux pros sponsorisés. Maintenant, à vous de décider si vous êtes prêt à franchir le cap – et à en assumer les conséquences sur votre classement.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Les périphériques Razer BlackShark V3 Pro et Raiju V3 Pro sont clairement des armes de compétition. Leur polyvalence entre PC et PS5 est un atout majeur pour les joueurs qui ne veulent pas se limiter à un seul écosystème. Le Raiju V3 Pro, avec ses sticks TMR et ses revêtements interchangeables, offre une réactivité inégalée, tandis que le BlackShark V3 Pro, avec son audio 3D, donne un avantage tactique indéniable. Pour les pros, c'est un investissement justifié, mais pour les joueurs occasionnels, c'est peut-être un peu trop cher.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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