Resident Evil : Le bundle rétro à ne pas manquer sur GOG pour Halloween – Un voyage aux sources du survival-horror

Un voyage dans le temps : pourquoi ce bundle est une pépite pour Halloween

Imaginez : une nuit d’octobre, les stores tirés, une lampe qui clignote, et le bruit sourd de pas traînants dans les couloirs du manoir Spencer. C’est cette ambiance unique, ce mélange de terreur et de nostalgie, que propose le Resident Evil Classic Bundle de GOG. À 27 € seulement (au lieu de 60 €), ce pack regorge de trésors pour les amateurs de survival-horror, mais aussi pour les nouveaux joueurs curieux de découvrir d’où vient la légende Resident Evil.

Contrairement aux simples rééditions, ces versions ont été remaniées avec soin : compatibilité avec les dernières versions de Windows, options graphiques retravaillées (dont un support 4K pour RE HD Remaster), et même une prise en charge native des manettes Xbox et PlayStation – une première pour les éditions PC originales. Et cerise sur le gâteau : aucune protection DRM, là où la version Steam de RE HD Remaster impose encore Denuvo. Pour les puristes, c’est un argument de poids.

Mais ce qui rend ce bundle vraiment spécial, c’est son côté "plug-and-play". Plus besoin de bidouiller des émulateurs ou de supporter des bugs vieillissants : les temps de chargement ont été réduits de 40 %, les bandes-son sont disponibles en qualité CD (un détail qui manque cruellement aux rééditions consoles), et des modes cachés comme "Leech Hunter" dans Resident Evil 0 sont enfin accessibles sans astuces compliquées. Bref, c’est le moyen le plus simple et le plus fidèle de revivre ces classiques.

"Ils ont osé !" : quand Capcom révolutionnait le jeu vidéo

En 1996, Resident Evil débarquait sur PlayStation et changeait tout. Pas seulement parce qu’il faisait peur – non, il réinventait les règles. Avec ses tank controls (ces déplacements rigides qui ont marqué toute une génération), ses caméras fixes inspirées du cinéma, et une gestion des ressources impitoyable (qui vous forçait à choisir entre sauver une munition ou un kit de soins), le jeu posait les bases d’un genre : le survival-horror.

Puis vint Resident Evil 2 (1998), qui complexifiait l’affaire avec des scénarios alternatifs pour Leon et Claire. Chaque décision comptait, chaque porte ouverte pouvait mener à un piège… ou à une issue inattendue. Et en 1999, Resident Evil 3 enfonçait le clou avec le Nemesis, un ennemi intelligent, capable de vous traquer, d’apprendre de vos erreurs, et de vous surprendre quand vous vous y attendiez le moins. À l’époque, c’était révolutionnaire.

Resident Evil 0 (2000), souvent sous-estimé, apportait lui aussi sa pierre à l’édifice avec le partner zapping : un système permettant de basculer instantanément entre Rebecca et Billy, chacun avec ses compétences. Une mécanique qui préfigurait ce que Resident Evil 5 ferait plus tard avec Sheva. Ces jeux n’étaient pas juste effrayants – ils étaient audacieux, expérimentaux, et surtout, ils ont inspiré des dizaines de titres après eux.

Pourtant, à partir de Resident Evil 4 (2005), Capcom a progressivement abandonné ces mécaniques au profit d’une approche plus cinématographique et action. Les tank controls ont disparu, les caméras fixes aussi… Mais en y replongeant aujourd’hui, on réalise à quel point ces "contraintes" étaient en réalité des atouts narratifs. La tension venue de l’impossibilité de fuir rapidement, l’angoisse de ne pas savoir ce qui se cache derrière une porte, ou la stratégie nécessaire pour survivre avec trois balles en poche – tout cela a définis un genre.

Derrière les portes closes : les secrets d’un remake culte

Saviez-vous que Resident Evil HD Remaster (2015) n’est pas un simple portage, mais bel et bien un remake d’un remake ? Tout commence en 2002, lorsque Capcom sort sur GameCube une version entièrement repensée du premier Resident Evil, avec des graphismes 3D, des énigmes retravaillées, et une ambiance sonore encore plus oppressante. Ce remake était si abouti qu’il est devenu la référence absolue pour les fans.

Treize ans plus tard, Capcom décide de le moderniser à nouveau pour PC et consoles. Mais cette fois, l’équipe va plus loin : les textures sont retravaillées en haute résolution, l’éclairage devient dynamique, et les temps de chargement (autrefois critiqués) sont divisés par deux. Pourtant, un détail frappe : malgré ces améliorations, l’âme du jeu reste intacte. Les développeurs ont même conservé les voix originales (et leurs dialogues culte, comme le fameux "Jill Sandwich"), malgré leur côté kitsch.

Mais le plus surprenant, c’est peut-être la façon dont ce remake a influencé les jeux suivants. Le système de sauvegarde via rubans d’encre (limités), par exemple, a été repris dans Resident Evil 7 sous forme de cassettes VHS. Et l’atmosphère étouffante du manoir Spencer ? On la retrouve dans Resident Evil Village, avec le château de la famille Dimitrescu. Preuve que même après 25 ans, ces classiques continuent d’inspirer.

Rétro vs. Moderne : ce que ces jeux apportent encore aujourd’hui

À l’ère des jeux en open-world et des graphismes photoréalistes, on pourrait se demander : pourquoi revenir à ces titres "dépassés" ? La réponse est simple : parce qu’ils sont toujours aussi efficaces. Prenez Resident Evil 2 (1998) : malgré ses polygones anguleux, son système de scénarios croisés (où les actions de Leon influencent celles de Claire, et vice versa) reste plus ambitieux que bien des narrations linéaires actuelles.

Et puis, il y a cette magie du rétro que les remakes récents peinent à capturer. Les tank controls, par exemple, étaient souvent critiqués pour leur manque de précision… mais c’est justement cette lourdeur qui renforçait la tension. Impossible de faire un demi-tour rapide pour fuir un zombie – il fallait anticiper, comme dans un vrai cauchemar. De même, les caméras fixes n’étaient pas une limitation technique, mais un outil narratif : en cachant une partie de l’écran, elles créaient une peur de l’inconnu.

Aujourd’hui, avec ce bundle GOG, ces mécaniques sont enfin accessibles sans frustration. Plus de problèmes de compatibilité, plus de bugs graphiques – juste l’expérience originale, améliorée. Et pour ceux qui découvriraient la saga via RE Village ou RE7, c’est une occasion unique de comprendre d’où viennent les codes du genre : la gestion minutieuse des stocks, les phases de poursuite haletantes, ou même les choix narratifs (déjà présents dans RE3 avec ses embranchements scénaristiques).

Sans compter les petits plus qui font la différence : le mode "Leech Hunter" dans RE 0, absent des rééditions consoles ; les bandes-son originales en qualité CD ; ou encore la possibilité de jouer en 21:9 pour une immersion totale. Bref, c’est le meilleur des deux mondes : la nostalgie du rétro, avec le confort du moderne.

Vers l’avenir : ce que ce bundle nous apprend sur Resident Evil Requiem

En 2025, Capcom prépare Resident Evil Requiem, un titre qui promet de boucler la boucle après les événements de RE Village. Et si ce bundle GOG est une préparation idéale pour comprendre ce qui nous attend ? Après tout, les thèmes chers à la saga sont déjà tous là :

• L’isolement : Que ce soit dans le manoir Spencer ou les rues désertes de Raccoon City, les premiers Resident Evil excellait à créer une sensation de solitude terrifiante – un élément clé que RE7 et RE8 ont repris avec brio.
• La gestion des ressources : Munitions limitées, herbes médicinales à combiner… Ces mécaniques, nées dans les années 90, sont toujours au cœur des opus récents.
• L’adaptation : Le Nemesis était le premier ennemi à apprendre des joueurs – une idée que RE Village a poussée plus loin avec Lady Dimitrescu et ses filles.
• Les choix narratifs : RE3 (1999) permettait déjà de modifier le cours de l’histoire selon ses actions – une mécanique que Requiem pourrait bien exploiter à grande échelle.

En jouant à ces classiques, on se rend compte que Resident Evil a toujours été une saga en évolution constante, mais qui n’oublie jamais ses racines. Et avec Requiem à l’horizon, ce bundle GOG arrive à point nommé pour rappeler pourquoi cette franchise est devenue une légende.

Alors, prêt à affronter à nouveau les couloirs du manoir Spencer ? Ou peut-être à découvrir pour la première fois pourquoi Resident Evil a marqué toute une génération de joueurs ? Avec ce bundle à 27 €, il n’y a plus d’excuses. Et qui sait ? Peut-être que ces vieux jeux vous feront plus peur que bien des productions actuelles…