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Schedule I : Le Joyau Caché du Bundle Movember, Entre Gestion Coopérative et Récit Sombre
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Il y a 13 heures

Schedule I : Le Joyau Caché du Bundle Movember, Entre Gestion Coopérative et Récit Sombre

Pourquoi Schedule I est-il le titre phare du bundle Movember ?

Développé par Stray Fawn Studio, ce jeu de gestion coopérative plonge les joueurs dans un univers impitoyable où stratégie, survie et dilemmes moraux s’entremêlent. Avec 90 % de critiques positives sur Steam et une valeur solo de 20 $, il justifie à lui seul l’acquisition du bundle. Une expérience narrative sombre, réaliste et addictive, idéale pour les amateurs de défis logistiques et de récits matures.

A retenir :

  • Schedule I, développé par Stray Fawn Studio, est le titre le plus acclamé du bundle Movember, combinant gestion coopérative, stratégie et survie dans un univers de trafic de drogue ultra-réaliste.
  • Avec 90 % de critiques positives sur Steam et un prix solo de 20 $, il représente l’aubaine absolue du bundle, offrant une expérience immersive, exigeante et mature.
  • Un gameplay addictif où chaque décision compte, entre logistique complexe, tensions narratives et coopération intense – parfait pour les fans de jeux sombres et stratégiques.
  • Compatibilité Steam Deck vérifiée, garantissant une accessibilité optimale pour les joueurs nomades.

Un Univers Impitoyable : Quand la Gestion Rencontre le Crime Organisé

Schedule I ne se contente pas d’être un simple jeu de gestion. Ici, vous incarnez un trafiquant de drogue en herbe, plongé dans un monde où chaque décision peut signifier la réussite… ou la chute. Le studio suisse Stray Fawn, connu pour son approche réaliste et narrative (comme dans Niche ou The Universim), pousse les limites du genre en intégrant des mécaniques de survie coopérative, où la confiance entre joueurs est aussi cruciale que la stratégie.

Le jeu se distingue par son ton sombre et mature, loin des clichés glorifiants du crime. Les développeurs ont collaboré avec d’anciens travailleurs sociaux et policiers pour recréer un écosystème crédible, où la violence, la corruption et les dilemmes éthiques sont omniprésents. Résultat : une immersion rare, renforcée par des dialogues percutants et une bande-son angoissante qui colle parfaitement à l’ambiance.


Sur Steam, les joueurs saluent cette approche sans concession. Comme le souligne un avis vérifié : « Schedule I ne vous prend pas par la main. Si vous voulez survivre, il faut réfléchir, anticiper… et parfois, trahir. » Une philosophie qui explique son taux d’approbation de 90 %, rare pour un jeu indépendant aussi ambitieux.

Gameplay : Entre Logistique Complexe et Tension Narrative

Le cœur de Schedule I repose sur un système de gestion coopérative où chaque joueur endosse un rôle clé : le logisticien (gestion des stocks et des livraisons), le négociateur (relations avec les clients et rivaux), ou le « muscle » (sécurité et… méthodes plus radicales). La coopération n’est pas qu’un bonus : elle est vitale.

Les mécaniques sont profondes mais accessibles :

  • Gestion des ressources : Acheter, transporter, vendre… tout en évitant les contrôles policiers ou les vols.
  • Réputation et alliances : Votre crédibilité influence les prix, les risques et même les trahisons.
  • Événements aléatoires : Un raid surprise ? Un client qui ne paie pas ? Il faut s’adapter, vite.


Le jeu brille par son équilibre entre stratégie froide et tension narrative. Contrairement à des titres comme Drug Dealer Simulator (plus arcade), Schedule I mise sur le réalisme psychologique. Les développeurs expliquent : « On voulait montrer le poids des décisions, pas juste le côté ‘cool’ du trafic. » Mission accomplie.

Pourquoi Ce Jeu Justifie à Lui Seul le Bundle Movember

Avec un prix solo de 20 $, Schedule I est l’attraction principale du bundle Movember – et pour cause :

  • Une valeur exceptionnelle : Le bundle coûte moins cher que le jeu seul, avec des dizaines d’autres titres en bonus.
  • Une expérience unique : Peu de jeux osent mêler gestion coopérative et récit criminel mature avec autant de succès.
  • Un public cible large : Fans de Frostpunk (pour la gestion sous pression), de This War of Mine (pour le réalisme sombre), ou de Keep Talking and Nobody Explodes (pour la coopération tendue) y trouveront leur compte.


Cerise sur le gâteau : le jeu est compatibles Steam Deck, avec une interface optimisée pour le contrôleur. Les développeurs ont même ajouté des options d’accessibilité (taille des textes, aide à la gestion) pour élargir son public.

Les Ombres du Succès : Ce Qui Peut Décevoir

Malgré ses qualités, Schedule I n’est pas parfait. Certains joueurs pointent :

  • Une courbe d’apprentissage abrupte : Les mécaniques sont peu expliquées, et les premiers essais peuvent être frustrants.
  • Un manque de contenu solo : Le jeu est conçu pour le multijoueur, et l’expérience en solo (avec des PNJ) est moins riche.
  • Des bugs mineurs : Rien de critique, mais quelques problèmes d’interface ou de pathfinding subsistent.


Un avis Steam résume bien : « Si vous aimez les défis et les ambiances sombres, foncez. Si vous cherchez un jeu relax, passez votre chemin. » Un constat qui rappelle que Schedule I est un titre exigeant, mais profondément récompensant.

Comparaisons et Influences : Entre Frostpunk et The Wire

Schedule I puise son inspiration dans des œuvres variées :

  • Jeux vidéo : L’urgence logistique de Frostpunk, les dilemmes moraux de This War of Mine, et la coopération tendue de Lovers in a Dangerous Spacetime.
  • Séries TV : L’atmosphère réaliste de The Wire (pour son portrait du crime organisé) et la tension de Breaking Bad (pour les choix impossibles).
  • Littérature : Les romans de Don Winslow (Le Cartel), où le trafic de drogue est dépeint sans glamour.


Cette hybridation des influences donne naissance à une expérience unique, à mi-chemin entre le jeu de gestion et le thriller interactif. Comme le note un critique : « Schedule I fait pour le trafic de drogue ce que Papers, Please a fait pour la bureaucratie : en montrer l’absurdité et la tension, tout en rendant le joueur complice. »

Le Mot de la Fin : Un Jeu Qui Reste Gravé

Au-delà de ses mécaniques, Schedule I marque par son ambition narrative. Les développeurs ont pris des risques en abordant un sujet aussi sombre avec autant de sérieux, et ça paie. Le jeu ne se contente pas de divertir : il interroge, stresse, et parfois même dérange.

Pour les joueurs en quête d’une expérience coopérative intense, stratégique et émotionnellement chargée, c’est une pépite. Pour les autres, ce sera peut-être une révélation. Une chose est sûre : dans le paysage des jeux indépendants, Schedule I est une œuvre qui compte.

Schedule I n’est pas qu’un jeu : c’est une plongée dans les rouages impitoyables d’un monde où chaque décision a un prix. Son mélange de gestion coopérative, de récit mature et de tension stratégique en fait un titre à part, bien au-delà de sa valeur marchande. Dans le bundle Movember, il brille comme le diamant noir qu’il est – sombre, précieux, et inoubliable.

À essayer absolument… si vous osez.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Schedule I, c'est comme si les développeurs de Frostpunk avaient décidé de faire un spin-off dans le monde du crime organisé. Pas de glamour, juste des décisions qui pèsent lourd. Le réalisme psychologique est au rendez-vous, et la coopération est vitale. Un jeu qui ne prend pas de gants, mais qui vaut le coup pour les amateurs de tension narrative.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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