Tests & Critiques

**The Outer Worlds 2** : Créez un commandant unique, façonné par vos choix et vos défauts
Tests & Critiques

Il y a 19 heures

**The Outer Worlds 2** : Créez un commandant unique, façonné par vos choix et vos défauts

Un RPG où chaque détail compte, même les "défauts"

The Outer Worlds 2 révolutionne la personnalisation en faisant de vos choix, compétences et défauts le cœur d’une aventure 100% unique. Contrairement à des titres comme Mass Effect ou Cyberpunk 2077, Obsidian va plus loin : ici, le jeu observe, s’adapte et réécrit son récit en temps réel. Persuasion, sabotage, cuisine ou vulnérabilité au stress – tout influence les quêtes, les combats et même les relations avec vos compagnons.
Disponible dès maintenant sur Xbox Game Pass, ce RPG spatial promet des parties radicalement différentes, où un simple oubli (comme négliger l’entretien de son arme) peut transformer une mission en cauchemar… ou en opportunité inattendue.

A retenir :

  • Personnalisation poussée : Apparence, compétences et défauts dynamiques (50+ "flaws") qui évoluent avec votre style de jeu, comme dans Disco Elysium mais en version spatiale.
  • Compagnons réactifs : Leurs loyautés, dialogues et tactiques changent selon vos choix (ex. : un commandant charismatique inspirera des alliés disciplinés, un brute attirera des marginaux).
  • Un univers qui écoute : Même les détails anodins ont des conséquences – cuisiner un plat peut débloquer un dialogue, négliger son équipement peut faire rater un combat clé.
  • 30 compétences utiles : De la Botanique (pour empoisonner des ennemis) à l’Ingénierie (pour pirater des robots), chacune ouvre des chemins narratifs inédits.
  • Sortie Day One sur Game Pass : Une raison de plus pour plonger dans ce RPG sans équivalent, où aucune partie ne ressemble à une autre.

"Vos défauts sont vos forces" : Le système de flaws qui défie les RPG

Imaginez un jeu où vos échecs deviennent des atouts. C’est le pari fou de The Outer Worlds 2 avec son système de flaws (défauts), bien plus ambitieux que dans Fallout: New Vegas ou Pathfinder. Ici, ces traits négatifs apparaissent dynamiquement en fonction de vos actions, puis se transforment en mécaniques stratégiques.
Par exemple :

  • Un joueur trop impulsif gagnera le flaw "Trigger-Happy" : moins précis sous le stress, mais avec +20% de dégâts en combat rapproché.
  • Un aventurier qui oubli toujours de recharger ses armes obtiendra "Packrat" : moins de poids dans l’inventaire, idéal pour les fouilleurs compulsifs.
  • Un commandant trop diplomate pourrait développer "Naïveté", le rendant vulnérable aux manipulations… mais ouvrant des quêtes secrètes pour se racheter.
Plus de 50 flaws possibles, tous interconnectés : Obsidian prouve qu’un "défaut" peut définir une build. Comme dans Disco Elysium, mais avec des explosions, des aliens et une bonne dose d’humour noir.
"On voulait que les joueurs aient l’impression de jouer un personnage réel, avec ses forces et ses faiblesses – pas un super-héros générique." (Carrie Patel, narrative designer chez Obsidian).

Des compagnons qui vous jugent (et s’adaptent)

Dans The Outer Worlds 2, vos alliés ne sont pas des figures décoratives comme dans Dragon Age ou Starfield. Leurs réactions, leurs compétences et même leurs trahisons dépendent de vos choix.
Exemples concrets :

  • Ellie Fenhill, experte en explosifs, proposera des stratégies kamikazes si vous privilégiez la furtivité… ou des pièges sophistiqués si vous maîtrisez l’Ingénierie.
  • Dr. Sanjar Nandi, médecin cynique, refusera de vous soigner si votre score en Médecine est trop bas – à moins de le corrompre avec des compétences en Persuasion.
  • Max, le robot, désactivera ses protocoles éthiques si vous cumulez trop de flaws "chaotiques", devenant un tueur impitoyable… ou un allié inattendu.
Contrairement à Mass Effect, où les relations se limitent à des dialogues, ici, vos compétences influencent leurs comportements en combat. Un joueur avec un haut score en Intimidation verra ses compagnons attaquer plus agressivement, tandis qu’un diplomate obtiendra des bonus de défense grâce à leur loyauté.
"Les compagnons ne sont pas là pour faire joli. Ils réagissent à votre style, comme dans une vraie équipe – parfois en bien, parfois en mal." (Tim Cain, directeur du jeu).

"Même cuisiner un sandwich peut sauver une planète" : L’univers réactif

Obsidian pousse le concept de "choix qui comptent" à l’extrême. Dans The Outer Worlds 2, aucune action n’est anodine :

  • Négliger l’entretien de son équipement ? Votre fusil s’enraiera en plein combat contre un boss, forçant une fuite improvisée… ou une victoire grâce à un coup de chance (si vous avez le flaw "Lucky").
  • Maîtriser la Botanique ? Cultivez des plantes toxiques pour empoisonner des ennemis, ou négociez avec des factions écologistes en leur offrant des graines rares.
  • Cuire un plat réussi (oui, la compétence Cuisine existe) ? Un PNJ pourrait vous révéler un secret en échange de la recette, ou un compagnon gagnera un bonus temporaire.
Comparaison avec Starfield : Là où Bethesda se contente de compétences "décoratives", Obsidian les intègre comme des leviers narratifs. Par exemple, un haut score en Science permet de pirater des robots pour les retourner contre leurs créateurs, ou de décrypter des messages codés pour éviter un piège.
"On a voulu que chaque compétence ait un impact, même les plus improbables. Parce que dans la vraie vie, savoir cuisiner ou réparer une chaise peut sauver une journée… ou un empire." (Leonard Boyarsky, co-directeur).

Derrière les coulisses : Comment Obsidian a cassé les codes du RPG

Le studio a pris des risques pour créer ce système ultra-réactif :

  • Un moteur narratif inédit : Contrairement à l’Unreal Engine (utilisé pour Starfield), Obsidian a modifié son propre moteur pour suivre en temps réel les actions des joueurs et générer des flaws adaptés.
  • Des tests "sadiques" : Pendant le développement, l’équipe a forcé des bugs (comme ignorer toutes les quêtes principales) pour voir comment le jeu réagissait. Résultat ? Des nouvelles mécaniques inspirées de ces "échecs".
  • L’humour comme arme narrative : Les flaws les plus absurdes (comme "Allergic to Authority", qui vous fait éternuer en présence de chefs) sont nés de blagues internes devenues réalité.
Un défi technique : Avec plus de 30 compétences et des centaines de variables cachées, le jeu génère des milliards de combinaisons. "On a dû inventer des outils pour gérer ce chaos… et c’est exactement ce qu’on voulait." (Adam Brennecke, programmeur principal).

Verdict : Un RPG qui vous connaît mieux que vous

The Outer Worlds 2 n’est pas qu’un jeu – c’est une expérience narrative collaborative, où vos erreurs deviennent des opportunités, et vos défauts, des atouts. Grâce à :

  • Un système de flaws dynamique, bien plus profond que dans Fallout ou Disco Elysium.
  • Des compagnons réactifs, qui évoluent comme dans une série TV (avec leurs propres arcs narratifs).
  • Un univers qui écoute, où même les détails insignifiants ont des conséquences.
  • Une écriture hilarante et mordante, signature d’Obsidian.
Points faibles ? Certains flaws peuvent sembler trop punitifs (comme "Clumsy", qui fait tomber vos armes), et le système de craft demande un temps d’adaptation. Mais ces "défauts" font partie du charme.
Disponible dès maintenant sur Xbox Game Pass, c’est le RPG à ne pas manquer en 2024 – surtout si vous aimez les jeux qui vous surprennent, vous défient, et vous racontent une histoire différente à chaque partie.

Avec The Outer Worlds 2, Obsidian signe un RPG où vos pires habitudes deviennent vos meilleures armes. Que vous soyez un diplomate maladroit, un ingénieur paranoïaque ou un cuisinier improvisé, le jeu s’adapte, réagit et vous pousse à explorer ses limites.
Une chose est sûre : après avoir joué, vous ne verrez plus vos "défauts" de la même façon. Et avec une sortie Day One sur Game Pass, il n’y a plus d’excuse pour ne pas embarquer dans cette aventure démentielle, drôle et profondément personnelle.
Alors, quel sera votre premier flaw ?

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
"The Outer Worlds 2" : Un RPG qui vous connaît mieux que vous. Les flaws dynamiques et les compagnons réactifs font de chaque partie une aventure unique. C'est comme si Obsidian avait pris "Disco Elysium" et l'avait jeté dans un blender avec des aliens et de l'humour noir. Un must pour les joueurs qui aiment les surprises et les défis.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

Ils en parlent aussi