Xenoblade Chronicles : La saga en promotion chez Amazon – Le moment idéal pour plonger dans ces JRPG cultes

Des promotions qui ne reviennent (presque) jamais : pourquoi agir maintenant ?

Les soldes sur les jeux Xenoblade Chronicles sont un phénomène rare. Contrairement à d’autres franchises Nintendo, comme Zelda ou Mario, qui voient régulièrement leurs prix baisser après quelques années, la saga de Monolith Soft reste obstinément à plein tarif. Pourtant, cette semaine, Amazon et Walmart brisent la tradition : Xenoblade Chronicles: Definitive Edition passe à 39,89 $ (contre 60 $), tandis que Xenoblade Chronicles 2 s’affiche à 41,88 $. Même son Expansion Pass, incluant l’excellente extension Torna: The Golden Country, est réduit à 20,88 $ – une économie de près de 10 $ par rapport à son prix habituel.

Pourquoi une telle rareté ? Les jeux Xenoblade ciblent un public niche, celui des amateurs de JRPG profonds et exigeants. Leur développement, long et coûteux, limite les marges de manœuvre pour des baisses de prix. Definitive Edition, par exemple, est un remake complet du jeu Wii de 2010, avec des heures de contenu ajouté (dont l’épilogue Future Connected). Xenoblade X, quant à lui, est un portage amélioré d’un titre Wii U déjà ambitieux. Bref, des productions qui justifient leur tarif… jusqu’à ce que les stars s’alignent, comme aujourd’hui.

Attention : ces promotions concernent les versions numériques (via codes de téléchargement). Les éditions physiques, souvent introuvables ou vendues à prix d’or par des revendeurs, ne sont pas concernées. Une raison de plus pour sauter sur l’occasion avant que les stocks de codes ne s’épuisent – ou que Nintendo ne remarque cette anomalie et ne remette les prix à niveau.

Xenoblade Chronicles: Definitive Edition : le chef-d’œuvre qui a redéfini le JRPG sur Switch

Sorti en mai 2020, Xenoblade Chronicles: Definitive Edition n’est pas un simple remaster. C’est une réinvention du jeu original (Wii, 2010), avec des graphismes retravaillés, une jouabilité modernisée et, surtout, un épilogue inédit : Future Connected. Ce dernier ajoute 10 à 20 heures de contenu, explorant le destin des personnages un an après les événements principaux. Un cadeau pour les fans, mais aussi une raison de plus pour les nouveaux joueurs de commencer par cet opus.

Pourquoi un tel engouement ? Parce que Definitive Edition incarne tout ce qu’un JRPG devrait être :

• Un scénario mature et cohérent : L’histoire de Shulk, un jeune scientifique cherchant à venger son mentor tout en explorant les mystères des Titans (des mondes vivants), évite les clichés du genre. Les thèmes de la destinée, de la révolte contre les dieux et de la réconciliation sont traités avec une profondeur rare.
• Un système de combat dynamique : Les affrontements en temps réel, basés sur des arts (compétences) et des chaînes d’attaques, offrent une stratégie en profondeur sans sacrifier le rythme. La possibilité d’ajuster la difficulté en cours de partie le rend accessible à tous.
• Un monde ouvert qui a du sens : Contrairement à beaucoup d’open worlds vides, celui de Xenoblade est organique. Les zones sont liées par une narration environnementale forte (ex. : le Titan Bionis, où chaque région reflète une partie du corps de la créature).
• Une bande-son inoubliable : Composée par Yoko Shimomura (Kingdom Hearts) et ACE+, la musique alterne entre mélodies épiques (You Will Know Our Names) et thèmes mélancoliques (Gaur Plain).

Notre test lui avait attribué un 9/10, soulignant son "équilibre parfait entre narration, exploration et combat". Un seul bémol : certains dialogues peuvent sembler datés (héritage de la version Wii), mais c’est un détail mineur face à l’ampleur de l’aventure. Avec 50 à 70 heures de jeu (voire plus pour les complétionnistes), c’est une valeur sûre – surtout à 39,89 $.

Pour qui ? Les joueurs qui aiment les récits épiques et bien écrits, les systèmes de combat tactiques mais accessibles, et les mondes ouverts riches en lore. Un must-have pour tout possesseur de Switch.

Xenoblade Chronicles 2 : un RPG ambitieux, entre génialité et frustrations

Sorti en décembre 2017, Xenoblade Chronicles 2 était le premier RPG exclusif majeur de la Switch. Porté par Rex, un jeune plongeur, et Pyra, une Lame (arme vivante) mystérieuse, le jeu promet une aventure aussi vaste que son prédécesseur. Pourtant, il divise : certains y voient un chef-d’œuvre, d’autres un titre inégal.

Les points forts :

• Un système de combat révolutionnaire : Basé sur les Blades (entités élémentaires que le joueur peut invoquer) et les Chain Attacks (enchaînements de coups dévastateurs), il offre une profondeur stratégique inégalée dans la saga. Les combinaisons possibles entre les 7 éléments (Feu, Eau, Vent, etc.) et les rôles (Soigneur, Attaquant, Tank) rendent chaque combat unique.
• Une direction artistique sublime : Les Titans (créatures géantes servant de continents) sont encore plus impressionnants que dans le premier opus, avec des écosystèmes variés (forêts luxuriantes, déserts arides, villes flottantes).
• Une bande-son magistrale : Yasunori Mitsuda (Chrono Trigger) signe ici une de ses meilleures partitions, avec des morceaux comme Shadow of the Lowlands ou Counterattack.
• L’extension Torna: The Golden Country : Cette préquelle, centrée sur les personnages de Jin et Lora, corrigent les défauts du jeu principal avec un scénario plus serré, un gameplay affiné et des combats plus fluides. Un bijou narratif qui justifie à lui seul l’achat de l’Expansion Pass (20,88 $).

Les points faibles (oui, il y en a) :

• Un rythme initial laborieux : Les 20 premières heures sont ralenties par des quêtes secondaires peu inspirées et un tutoriel étendu. Certains joueurs abandonnent avant d’atteindre le vrai départ de l’aventure.
• Des designs de personnages controversés : Les Blades féminines (comme Pyra ou Brighid) ont été critiquées pour leurs tenues et proportions… disons, généreuses. Un choix esthétique qui a nourri les débats sur la représentation des femmes dans les JRPG.
• Une IA parfois agaçante : Les alliés contrôlés par l’ordinateur ont tendance à gâcher les Chain Attacks en déclenchant leurs compétences au mauvais moment.

Verdict : Malgré ses défauts, Xenoblade Chronicles 2 reste un pilier du JRPG moderne. Son système de combat est l’un des plus aboutis du genre, et Torna élève l’ensemble à un niveau supérieur. À 41,88 $ (avec l’extension à 20,88 $), c’est une offre difficile à refuser.

Pour qui ? Les joueurs prêts à pardonner un début lent pour un final épique, et ceux qui adorent les systèmes de combat complexes. Les fans de Final Fantasy X ou Tales of y trouveront leur compte.

Xenoblade Chronicles X : le spin-off qui a osé tout changer

Sorti à l’origine sur Wii U en 2015, puis porté sur Switch en 2024 sous le nom Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition, ce titre est l’ovni de la saga. Contrairement aux autres opus, il abandonne le format JRPG classique pour embrasser l’action pure, dans un open world sci-fi de 500 km².

Ce qui le rend unique :

• Un monde ouvert sans limites : La planète Mira est divisée en 5 continents immenses, chacun avec son écosystème, ses créatures géantes et ses conditions météo dynamiques. On y explore à pied, en véhicule tout-terrain, ou dans des Skells (mechas personnalisables).
• Un gameplay axé sur l’action : Exit les tours par tours ou les menus de compétences. Ici, on esquive, on tire, on utilise des arts tactiques (pouvoirs spéciaux) en temps réel. Le système rappelle Monster Hunter, avec une touche de No Man’s Sky pour l’exploration.
• Un character creator profond : Une rareté dans un jeu Nintendo ! Vous pouvez créer votre avatar de A à Z (visage, corps, voix), puis le customiser avec des armures et des armes trouvées en jeu.
• Une bande-son électrisante : Hiroyuki Sawano (Attack on Titan, Kill la Kill) signe une OST électro-orchestrale, parfaite pour l’ambiance sci-fi militaire du jeu. Le thème Black Tar est devenu culte.
• Aucun lien avec la trilogie principale : L’histoire (une colonie humaine en exil sur une planète hostile) est autonome. Pas besoin d’avoir joué aux autres Xenoblade pour comprendre.

Les défis à connaître :

• Une courbe de difficulté abrupte : Les premiers combats sont faciles, mais les boss deviennent rapidement impitoyables. Il faut maîtriser les Skells et les stratégies de groupe pour survivre.
• Un scénario moins abouti : L’histoire, bien que captivante, manque de la profondeur philosophique des autres Xenoblade. Les personnages sont moins mémorables.
• Un portage perfectible : La version Switch souffre de quelques ralentissements en mode portable quand l’écran est saturé d’effets.

Pourquoi l’acheter à 52,50 $ ? Parce que c’est le seul jeu de la saga à offrir une expérience open world aussi libre. Si vous aimez The Legend of Zelda: Breath of the Wild mais voulez plus de sci-fi et de customisation, Xenoblade X est fait pour vous. Son prix actuel (52,50 $) est proche de son record historique (50 $), une aubaine pour un jeu aussi dense (80h+ de contenu).

Pour qui ? Les joueurs en quête d’aventure sans rails, ceux qui aiment les mechas et les mondes ouverts hostiles, et les fans de sci-fi japonaise (à la Xenosaga).

Lequel choisir ? Un guide rapide selon votre profil

Avec trois jeux en promotion, lequel mérite votre attention (et votre portefeuille) ? Voici un récapitulatif pour y voir plus clair :

1. Vous débutez dans la saga → Commencez par Xenoblade Chronicles: Definitive Edition
C’est le titre le plus accessible et le mieux noté. Son scénario est autonome, son gameplay équilibré, et son épilogue Future Connected offre une conclusion parfaite. Un 9/10 dans notre test, c’est rare !

2. Vous aimez les systèmes de combat complexes → Xenoblade Chronicles 2 (avec son Expansion Pass)
Ses Chain Attacks et son système de Blades en font le plus stratégique des trois. Attention, il faut persévérer après les 20 premières heures. Mais une fois passé ce cap, c’est du pur bonheur. Et Torna est un chef-d’œuvre à part entière.

3. Vous voulez de l’action pure et un open world immense → Xenoblade Chronicles X
Le seul de la saga à proposer une exploration libre et des combats en temps réel. Idéal si vous aimez Monster Hunter ou No Man’s Sky, mais avec une touche Nintendo. Son ambiance sci-fi mature est unique dans le catalogue Switch.

4. Vous êtes un collectionneur ou un fan inconditionnel → Prenez les trois !
À ces prix, c’est l’occasion de compléter votre collection. Les histoires sont indépendantes, mais partagent des thèmes communs (les Titans, la survie de l’humanité, la quête de sens). Et avec plus de 200h de contenu cumulé, vous avez de quoi faire pour des mois.

Derrière les jeux : l’histoire secrète de Monolith Soft et de la saga Xenoblade

Saviez-vous que Xenoblade Chronicles a failli ne jamais exister ? À l’origine, le jeu s’appelait Monado: Beginning of the World et était développé par Monolith Soft, un studio fondé en 1999 par Tetsuya Takahashi, le créateur de Xenogears (PS1) et Xenosaga (PS2). Après l’échec commercial de Xenosaga Episode III (2006), Nintendo rachète le studio et lui donne une seconde chance. Le projet Monado devient alors Xenoblade Chronicles, un hommage aux racines sci-fi de Takahashi, mais avec un budget réduit.

Le jeu sort sur Wii en 2010… et devient culte. Pourtant, Nintendo le considère comme un échec commercial (seulement 1,5 million de ventes à l’époque). Heureusement, le bouche-à-oreille et les critiques dithyrambiques (notamment outre-Atlantique) sauvent la saga. Xenoblade Chronicles X (Wii U, 2015) est alors lancé comme un test : et si on faisait un open world action au lieu d’un JRPG classique ? Le pari est risqué, mais le jeu séduit une niche de joueurs.

C’est Xenoblade Chronicles 2 (Switch, 2017) qui change la donne. Avec 2,5 millions d’exemplaires vendus, il devient le plus gros succès de la saga. Nintendo comprend enfin son potentiel et commande un remake du premier opus (Definitive Edition, 2020), puis un portage de Xenoblade X (2024). Aujourd’hui, la trilogie est considérée comme l’une des meilleures sagas JRPG de ces 10 dernières années.

Le saviez-vous ? Le nom Xenoblade est un mélange de :

• Xeno- : Référence à Xenogears et Xenosaga, les précédentes œuvres de Takahashi.
• -blade : Pour les lames (armes vivantes) centrales dans l’univers, mais aussi un clin d’œil aux épées monolithiques du premier jeu.